LDLC Saturne MB1-I5-8-H7-H Gamer : la promesse
Après l’arrêt des portables M11x chez Alienware, le revendeur français LDLC est seul à proposer sur le marché des portables petit format destinés aux jeux vidéo. Armé d’un processeur Core i5 et d’une GeForce GT 650M, le Saturne (MB1-I5-8-H7-H Gamer) est donc actuellement l’un des modèles les plus puissants de la catégorie 11,6 pouces. Ses puces de dernière génération devraient s’en sortir haut la main avec la petite définition (1 366 pixels par 768 ) de son écran. Nous avons donc vérifié si cette machine était bien capable de satisfaire les joueurs.
LDLC Saturne MB1-I5-8-H7-H Gamer : la réalité
Tout en plastique, le boîtier du Saturne de LDLC (fabriqué par Clevo) ne paye pas de mine, mais reste plutôt sobre et ne tombe pas dans le mauvais goût. L’assemblage de la machine est très correct, on déplore juste la simplicité du design. Les ouvertures d’aération sont un peu larges et sans filtre à poussière. Les composants ont toutefois le mérite d’être tous facilement accessibles en ouvrant le capot arrière de l’appareil. Le clavier chiclet du Saturne est déjà beaucoup plus réussi. Il apporte un bon confort de frappe et devrait résister aux assauts des joueurs les plus stressés.
Très puissant en 3D, plus lent en chargement
Si cette machine ne fait pas dans la dentelle, c’est parce qu’elle se concentre sur l’essentiel : faire tourner des jeux vidéo. De fait, le processeur Core i5 et la GeForce GT 650M se débrouillent à merveille pour alimenter les 1 366 pixels par 768 de l’écran du portable. Tous les jeux que nous avons testés fonctionnaient à plus de 60 images par seconde. De quoi profiter au mieux des titres récents.
Notez toutefois que la puce graphique et sa mémoire DDR3 s’essoufflent vite en 1080p (1920 pixels par 1080) sur un écran externe dans les jeux vidéo. Le disque dur à 5 400 tr/min du portable n’est pas non plus un foudre de guerre, certains chargements se feront longuement attendre. Quant à l’écran du portable, pas de miracle : sa luminosité dépasse difficilement les 200 cd/m² et son taux de contraste reste très faible (697:1). Il est toutefois suffisant pour les jeux vidéo.
Ça chauffe et ça souffle
Le processeur et la puce graphique du portable sont refroidis par un seul radiateur et un unique ventilateur. Leur température monte donc vite en charge, mais se stabilise correctement, sans que la machine ait besoin de ralentir les fréquences de fonctionnement de ses composants. En revanche, le ventilateur souffle fort et se fait entendre (43,9 dB), et le repose-main du portable chauffe vite (43° sous les paumes en charge), même lorsque le portable n’est pas en grande activité.
Côté autonomie, le système Optimus (extinction de la puce graphique Nvidia au profit du circuit interne du processeur Intel) parvient à limiter la casse, mais ne fait pas non plus de miracle. Le portable a tenu 3 heures lors de notre test d’autonomie. Un score assez honorable pour une machine qui consomme de 21 W au repos à 101 W en charge.
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