Philips 273E3QHSB : la promesse
Le nouveau moniteur 273E3QHSB du fabricant embarque une dalle A-MVA (Advanced Multi-domain Vertical Alignment) qui promet un excellent taux de contraste de 5 000:1. Un écran de grande taille affichant des noirs d’une profondeur abyssale, voilà donc ce qu’annonce Philips. A nous de le vérifier.
Philips 273E3QHSB : la réalité
Ce moniteur Philips 273E3QHSB présente une esthétique très commune. Son boîtier générique se retrouve auprès d’autres fabricants (IIyama, Hyundai, notamment), seule sa face avant change de look pour arborer les couleurs de Philips et des boutons de commande tactiles.
Le pied de l’écran est tout aussi basique : pas de réglage en hauteur, encore moins de pivot en mode Portrait, on n’aura droit à qu’un simple socle en plastique bas de gamme.
Un bon rendu d’image à fort contraste
Le point fort de ce moniteur, c’est son taux de contraste, typique des dalles VA. Il est même excellent dans ce domaine : par défaut (luminosité de 256 cd/m2), nous avons mesuré un taux de contraste de 5 000:1 tout rond ! Le chiffre monte même à 5 258:1 en baissant la luminosité à 152 cd/m2 après calibrage. Un résultat obtenu grâce à un noir très profond (entre 0,03 et 0,05 cd/m2) et à un rétroéclairage très homogène. Un vrai plaisir pour les yeux !
Et ce n’est pas tout. Cet écran affiche des teintes de gris et des couleurs fidèles (DeltE moyen de 2,9) sans réglage particulier. Il est encore possible d’améliorer ces résultats en le calibrant à l’aide d’une sonde colorimétrique. Les angles de vision de la dalle sont bons, nettement supérieurs à ceux d’un écran à dalle TN (Twisted Nematic) à bas prix, mais inférieurs à ceux d’une dalle IPS (In-Plane Switching).
Pas fait pour les joueurs exigeants
En revanche, le Philips 273E3QHSB souffre du défaut classique de la technologie VA : sa réactivité est en-dessous de la moyenne. Il affiche une rémanence prononcée, qu’il est toutefois possible d’estomper légèrement en réglant l’option Smart-Response (overdrive) sur Faster. Rien de bien miraculeux pour autant, les joueurs acharnés ne s’en satisferont pas dans les jeux rapides. Les joueurs occasionnels et les amateurs de cinéma s’en contenteront toutefois sans gêne. Notez que le mode Fastest provoque lui trop de rémanence inversée (reverse ghosting).
Ergonomie insuffisante
Dernier problème, Philips a négligé l’interface de ce moniteur. Son menu de réglage est relativement facile d’accès, mais ses commandes tactiles non rétroéclairées sont un cauchemar à utiliser dans la pénombre.
L’écran manque aussi de ports USB, mais possède une connectique complète (VGA, DVI et HDMI) avec des haut-parleurs intégrés. Cela dit, Philips maîtrise – comme d’habitude – très bien la consommation de son écran : 0,2 W en veille et éteint, et jusqu’à 37,5 W en fonctionnement.
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