Samsung SuperMulti lightScribe SE-S184M : la promesse
Selon Samsung , son SuperMulti LightScribe SE-S184M, est ungraveur de DVD externe ultrarapide et pas cher. Surle papier, c’est bien le cas : 18x pour la gravure de DVD et même 12xpour les DVD-Ram. L’originalité ne s’arrête pas là puisque cemodèle externe est – comme sa référence l’indique – compatibleLightScribe. Il est donc en mesure de personnaliser vos médias par dela sérigraphie. Nous avons choisi de brûler quelques médias pourvérifier les données couchées sur la fiche technique.
Samsung SuperMulti lightScribe SE-S184M : la réalité
Nous n’avons rencontré aucun problème d’installation pour ce graveur de
DVD tant pour la partie logicielle que pour la partie matérielle. Le
SE-S184M est livré avec la suite de gravure Nero
Express 6, offrant tout le nécessaire pour graver ses DVD ou CD en tout
genre, retoucher ou lire ses vidéos : Nero BackItUp, Vision eXpress,
Recode, showtime et InCD4.
Nos essais ont porté uniquement sur les deux points qui nous
paraissent les plus fréquemment utilisés par le grand public : la
gravure de DVD et la personnalisation du média grâce à la technologie
LightScribe. Nous ne nous sommes effectivement pas essayés à la gravure
de CD classiques. Ce mode étant plus qu’abouti et efficace chez la
quasi-totalité des constructeurs.
Avant de commencer nos tests et afin
de nous assurer que ce modèle est au mieux de sa forme, nous avons décidé
de vérifier la disponibilité d’un nouveau Firmware. Très pratique, le
constructeur ajoute sur le CD d’installation, un lien direct accessible
vers le service en ligne de Samsung pour la mise à jour de ses
produits. Cette étape n’était pas sans intérêt, car nous avons
trouvé une nouvelle version du Firmware, qui s’est
installée automatiquement. Premier bon point !
Un graveur gourmand en ressources
Nos premiers essais se sont
montrés peu convaincants. En effet, nous avons installé le graveur sur
notre machine de travail, un Dell Optiplex GX280, utilisant un
processeur Pentium 3.2 Ghz avec 512 Mo de mémoire. E là, catastrophe ! La machine est sévèrement ralentie, on abandonne même
l’idée de faire quoi que ce soit d’autre en même temps que la gravure.
Au final
et sans toucher au PC, il faudra près de 22 minutes au graveur pour
brûler 4,5 Go de données sur un DVD+R certifié 16x (faute de média
certifié 18x, une denrée rare). Les performances ne sont donc pas du tout au rendez-vous puisque l’on avoisine de peu les performances d’un
graveur 4x d’antan.
Exaspérés et inquiets quant aux performances de ce modèle, nous avons
choisi de passer aux choses sérieuses en faisant un nouveau test sur un
monstre de guerre : le PC portable Sony Vaio VGN-AR21S.
Sous cette configuration, on se réjouit. Bonne
surprise, pour cette gravure sur un DVD+R Verbatim, pourtant certifié
16x, le logiciel Nero a automatiquement détecté que le mode 18x était
néanmoins supporté. Le logiciel a donc utilisé cette vitesse pour la
gravure, soit un taux de transfert théorique de 24 300 Ko par seconde.
Seulement six minutes plus tard, nos quelque 4,5 Go de données sont
archivées.
Après calcul, on se rend compte que la vitesse en test est
donc loin de la vitesse théorique annoncée, puisque l’on atteint seulement une vitesse de 9,2x réelle. On s’en contentera toutefois,
car seulement six minutes pour graver son DVD, c’est plus que correct !
Encore faudra-t-il que l’ordinateur soit assez puissant.
Quid du LightScribe ? Tout d’abord, pour les personnes n’ayant qu’une connaissance très
minime de cette technologie, le constructeur Samsung a intégré
un véritable didacticiel. En plus des explications fournies, celui-ci
vous guide dans la réalisation de votre sérigraphie au laser. Inutile
donc d’en parler ici.
Lors
de nos tests, nous n’avons pas eu l’impression que cette technologie ait
réellement évoluée. Lorsuqe nous l’avions essayée l’an dernier sur un graveur interne de
marque Lite-On, il nous avait fallu environ vingt minutes pour graver la
surface complète du média avec des photos et du texte. Force est de
constater que rien n’a changé !
Toutefois, le rendu est toujours aussi
convaincant. Le plus délicat est encore de créer soi-même l’image que
l’on souhaite graver sur le DVD. Avec quelques connaissances en matière
de logiciel photo, tout se passe bien, grâce à l’interface intuitive de
Nero Cover Design. On peut assez facilement intégrer photos et textes. Il
est même possible d’ajouter une image capturée directement depuis une
source externe telle qu’une webcam ou un scanner.
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