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Test : Ce GPS peut-il réellement vous faire éviter bouchons et radars ?

Nous avons testé les services temps réel de ce Nüvi 1690, notamment les informations trafic et les alertes radars.

L'avis de 01net.com

Garmin Nüvi 1690

Les plus

  • + Le service nüLink

Les moins

  • - Le prix

Qualité du guidage

2.5 / 5

Affichage

3.5 / 5

Fonctions

1.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 16/02/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Garmin Nüvi 1690

Taille de l'écran (diagonale en cm) 10.9 cm
Voir la fiche complète

Garmin Nüvi 1690 : la promesse

Un GPS antibouchon et antiradar, voilà le portrait idéal de ce Nüvi 1690. Doté d’une connexion GPRS, il serait capable de télécharger en temps réel les informations V-Trafic de Mediamobile, sur l’état du trafic. A cela s’ajouteraient les alertes radars grâce à un partenariat avec la société Cyclops. Passé cela, le Nüvi 1690 se présente comme un GPS somme toute assez classique, loin des modèles haut de gamme du constructeur. N’est-ce pas alors cher payé ? Les services sont-ils efficaces ? Nous avons vérifié cela sur la route.

Garmin Nüvi 1690 : la réalité

Toujours pas d’évolution logicielle
Petite déception à l’allumage de ce Nüvi 1690, le constructeur n’a toujours pas remanié son logiciel pour le rendre un peu plus agréable à l’œil. On lui pardonne cependant, vu la réactivité de cette interface.
Les menus volume et outils sont relayés au second plan par de petites icônes en bas à droite. Quant aux accès à la carte et à la saisie d’adresse, ils sont mis en valeur par deux grosses icônes. Difficile de faire plus incitatif. Rien à redire sur la saisie de la destination : que l’on opte pour une adresse ou un point d’intérêt, tout se passe bien. Et c’est à ce stade que l’on apprécie la présence de la connexion GPRS, comme on le verra plus bas.

Un Nüvi 1690 dopé à Google
Malgré les millions de points d’intérêt déjà recensés par les cartographes (ici, Navteq) et intégrés aux cartes, il est fréquent que l’on ne trouve pas l’adresse du boulanger ou de la pharmacie la plus proche. Ce Nüvi 1690 pallie le problème avec sa fonction de recherche par l’intermédiaire de Google Local Search. Véritable mine d’informations incluant les adresses et numéros de téléphone, ce service nous a permis de trouver des adresses de sociétés, petits restaurants et autres magasins non référencés au départ.
On apprécie alors la connexion Bluetooth qui fait le lien avec le téléphone portable. Il est en effet possible d’appeler ses contacts ou encore de composer le numéro renseigné dans un point d’intérêt d’un simple clic sur l’écran du GPS.

Guidage efficace pour carte périmée
On s’en serait douté, compte tenu de l’expérience du constructeur en la matière, la qualité de navigation est au rendez-vous. Les instructions sont claires grâce à un bon haut-parleur et des indications complètes incluant même le nom des routes à suivre. Rien à redire quant à la fluidité de l’affichage, tout se passe bien.
Pourtant, il ne nous aura fallu que quelques kilomètres pour nous apercevoir que la cartographie Navteq livrée n’est absolument pas à jour. Des ronds-points construits depuis près de trois ans ne sont pas représentés et une rue, devenue une impasse depuis deux ans, est toujours reconnue comme une rue que l’on peut emprunter pour traverser un quartier pavillonnaire. Gageons qu’il existe encore bien d’autres erreurs de cartographie. Ultime recours, nous l’avons connecté à notre PC pour tenter de télécharger la dernière cartographie. Pour apprendre que l’appareil est – soi-disant – à jour…

Des services immatures
Venons-en à la partie concernant l’information trafic. Si celle-ci représente le gros morceau, elle est aussi le gros « flop » de ce Nüvi 1690. Lors de nos tests, les alertes trafic n’étaient pas à jour, incomplètes et engendraient des changements d’itinéraire des plus étonnants. Sur un trajet francilien, un mercredi matin, après dix heures, alors que les autoroutes sont fluides, le GPS reçoit des alertes indiquant que celles-ci sont saturées. Résultat, l’appareil nous aura guidés au travers de villes saturées telles que Levallois, Clichy, Asnières pour rejoindre le périphérique parisien. Au final, nous aurons mis 1 h 25 pour parcourir 32 km, alors qu’en parallèle, le site Web Sytadin indiquait une circulation fluide sur notre itinéraire habituel.
Quant aux alertes radars, en une semaine entière de tests, nous avons bien reçu celles concernant l’emplacement de radars fixes, mais aucune liée à la communauté d’utilisateur Cyclops. Il est vrai qu’à aucun moment nous n’avons rencontré de patrouille mobile. Un manque de chance, si l’on peut dire….

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