Iomega eGo Portable USB 3.0 : la promesse
Iomega se lance à son tour dans la course aux disques durs USB 3.0. La stratégie de la firme est de ne rien changer ou presque à sa gamme eGo : on garde le même boîtier, les mêmes capacités de stockage, et on change uniquement la puce de conversion eSata vers USB pour passer à l’interface USB 3.0. Si cet eGo Portable USB 3.0 est donc en apparence identique aux précédents disques durs externes USB 2.0 d’Iomega, il est en revanche présenté comme bien plus rapide. Par ailleurs, il conserve la fonction Drop Guard, censée le protéger contre des chutes jusqu’à 1,3 m de hauteur.
Iomega eGo Portable USB 3.0 : la réalité
Cet eGo est un peu plus lourd que les autres disques durs portables que nous avons pu tester. Ce modèle de 500 Go pèse environ 230 g, alors que d’autres disques USB 3.0 de même capacité pèsent moins de 200 g, comme le NH01 d’A-Data (196 g) ou même le Verbatim Store’n’Go(160 g). Ce poids est dû en grande partie à la coque du disque, dont la surface grise laquée pèse certainement un peu plus lourd que celle, en plastique, d’un boîtier plus basique. Cette coque est par ailleurs très rigide, mais cela ne veut pas dire plus solide : qui dit rigide dit cassant, alors que d’autres coques plus souples peuvent se révéler plus résistantes, tout en protégeant le disque interne avec la même efficacité.
Des performances dans la moyenne, sans plus
Les taux de transferts assurés par le disque eGo ne sont pas extraordinaires, mais restent dans la moyenne. Le temps d’accès est en revanche à la traîne : 24,5 ms, alors que toute la concurrence se situe entre 15 et 18 ms. Les débits de l’eGo montent à 79 Mo/s en lecture et à 78 Mo/s en écriture, exactement les mêmes valeurs que celles obtenues par le NH01. D’autres disques externes de 2,5 pouces montent à 85 Mo/s en lecture et en écriture, et dépassent même les 100 Mo/s lorsque le disque dur interne tourne à 7 200 tr/min, comme le LaCie Rugged USB 3.0. Dans le transfert de petits fichiers, les performances de l’eGo diminuent un peu plus vite que celles de ses concurrents, mais les écarts ne sont pas vraiment significatifs.
Soyons clairs, la rapidité de ce genre de produits dépend avant tout du disque dur présent à l’intérieur du boîtier. Certains modèles seront plus rapides que d’autres, il faut juste savoir que la puce de conversion eSata vers USB 3.0 ne sera pas le facteur limitant.
Aïe, la chute !
Ce disque externe est équipé de la technologie Drop Guard, que nous avons aussi testée. Elle est censée protéger le disque d’une chute de 1,3 m de hauteur. Nous avons laissé tomber le disque d’une hauteur de 74 cm, deux fois, alors qu’il était éteint. Et, malheureusement, l’eGo n’a pas résisté. Le disque interne ne fonctionnait plus du tout, émettant un bruit typique : celui d’un disque dur victime d’une casse mécanique, incapable de se mettre en route. Bref, l’eGo n’est pas aussi résistant que prévu, même si, il faut bien le préciser, il n’est pas vendu comme un disque dur externe « rugged », c’est-à-dire renforcé contre les chocs.
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