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Test : Ce disque dur multimédia Storex n’est pas sauvé par son look

Assez design, mais très limité en terme de formats de fichiers supportés, le StoryDisk ne satisfait pas vraiment.

L'avis de 01net.com

Storex StoryDisk 1 To

Les plus

  • + Design
  • + Port USB et lecteur de cartes mémoire
  • + Prise Peritel

Les moins

  • - Pas de réseau

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/07/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Storex StoryDisk 1 To

Capacité du disque dur (en Go) 1000 Go
USB Oui
Voir la fiche complète

Storex StoryDisk 1 To : la promesse

Le Storydisk de Storex a un certain look, certes, avec son boîtier ultraplat tout en courbes. En façade, aux côtés d’un panneau LCD, figurent un port USB Host et un lecteur de cartes SD. A l’arrière, se trouvent des sorties HDMI, Peritel, composite et coaxiale numérique. Sans oublier le port USB pour se connecter à son PC. A l’intérieur, un disque dur offrant une capacité de stockage de 1 To. Rien de bien original donc du côté matériel!

Comment se comporte l’appareil et quelles sont ses possibilités, c’est ce que nous avons voulu découvrir en testant la bête. Voici nos conclusions.

Storex StoryDisk 1 To : la réalité

Le Storydisk a un design particulier, c’est sûr. Après, on aime ou pas. C’est affaire de goût. Au moins Storex a fait un effort de ce côté-là. Heureusement d’ailleurs, car compte tenu du très faible nombre de formats vidéo que l’appareil sait lire, on pourrait se demander s’il ne serait pas judicieux d’acheter une passerelle multimédia plus performante, comme le WD TV de Western Digital, le N200 de Emtec, le Mediagate NX HD de Memup ou le So G-Stream de Dane Elec (qui supportent les vidéos en haute définition et qui offrent pour la plupart une interface réseau) ainsi qu’un disque dur externe USB de 1 To. L’ensemble ne coûterait pas plus cher que le Storydisk en version 1 To et la solution -à défaut d’être séduisante- serait plus efficace et plus discrète (on pourrait ranger le disque externe entre deux utilisations). Efficacité ou design, chacun choisira selon ses priorités.

Une interface simple, mais pas exempte de défauts

Pour en revenir au Storydisk, une fois les connexions effectuées, l’écran principal qui s’affiche est des plus simples. On retrouve les quatre sections habituelles : photos, musiques, vidéos et gestionnaire de fichiers. Si l’interface est très facile à utiliser, nous avons eu la surprise de retrouver des fichiers audio dans la section vidéo (!).
La télécommande fournie pour piloter tout cela a le style «usine à gaz», avec de toutes petites touches. Les «grosses paluches» sont prévenues. D’autre part, le panneau LCD présent en façade du boîtier est si petit qu’il faut une bonne vue pour lire ce qui y est affiché lorsqu’on est assis à environ deux mètres de celui-ci. En plus, les informations qu’il procure ne sont pas vraiment vitales. Bref, le panneau LCD ne serait pas la que ça ne serait pas très grave.
Lorsqu’on se déplace dans l’interface et qu’on parcourt les fichiers, une touche de la télécommande permet d’accéder à quelques fonctions (renommer, supprimer, changer de répertoire), toujours pratique pour effectuer des modifications sans avoir à se connecter à son PC. On retrouve aussi la fonction Copier/Coller, souvent présente sur les disques durs multimédias et -en l’occurrence- pas évidente à l’utiliser.
Lors de nos tests, nous avons pu déplorer quelques petits plantages au détour de nos manipulations, avec par exemple des temps de réaction qui sont devenus subitement extrêmement longs … D’autre part, l’appareil n’a pas reconnu notre carte MicroSDHC de 4 Go placée dans un adaptateur SD.

Audio, photo, vidéo : service minimum

A l’instar du Mediagate HD de Memup, le Storydisk assure le minimum syndical en matière de compatibilité avec les fichiers multimédias. Seules les photos Jpeg et BMP sont supportées. Elles peuvent être affichées à l’écran sous forme de listes ou de vignettes. Dans ce dernier cas, on peut naviguer assez rapidement parmi un grand nombre de photos.  
Pour la musique, les fichiers MP3, WMA, OGG et AC3 sont lus. On dispose même d’un égaliseur avec plusieurs modes prédéfinis.
Enfin, pour les vidéos, on a le droit aux codecs Mpeg-1, Mpeg-2,Mpeg-4 (DivX) et Mpeg-4 ASP (Xvid). Pas de MPEG-4 AVC (H.264), de WMV9 et encore moins de haute définition, même en Mpeg-2 ou DivX. Plus gênant, aucun sous-titre n’a été affiché lors de nos tests (alors que la boîte indique clairement la compatibilité avec les fichiers SRT!), de même que nous n’avons pu entendre que la première piste audio des fichiers en intégrant plusieurs… Pour les formats de fichiers vidéo, le Storydisk reste dans le classique: AVI, DIVX et MP4. Pas de MKV ou de WMV.

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