JVC Everio HD GZ-HD30 : la promesse
Compacité et performance, tels seraient d’après JVC les atouts de son EverioGZ-HD30. Ce caméscope au format horizontal est équipé d’un capteur CMOSpour filmer en haute définition Full HD (1920×1080 pixels) et d’undisque dur de 80 Go. Qu’en est-il de l’ergonomie du produit et de laqualité des vidéos? Nous l’avons testé pour en savoir plus.
JVC Everio HD GZ-HD30 : la réalité
Une ergonomie correcte
L’Everio GZ-HD30 de JVC tombe bien
en main. Comme il est assez petit (7 x 6,8 x 12 cm) et plutôt léger, rien n’est à
première vue contraignant pour utiliser ce caméscope de manière
intensive. Du côté de l’ergonomie, c’est assez classique. Une fois que
l’on déploie l’écran, on voit apparaître les principaux boutons servant
à piloter l’appareil: supprimer une scène, passer en mode lecture,
lancer la gravure de vos vidéos directement sur DVD, etc. Et même si
l’on aurait apprécié que la gâchette de zoom soit plus précise, ce
n’est pas très gênant, car celle-ci répond bien. Une impulsion franche,
et le zoom se fait rapidement, alors qu’une poussée douce grossit ou
réduit l’image par paliers.
Petite déception cependant concernant l’écran pivotant de ce caméscope: s’il offre une qualité d’image correcte, on regrette qu’il ne
reprenne pas les touches de déclenchement de l’enregistrement et de
zoom, comme c’est le cas sur les modèles de Sony par exemple. A l’usage,
c’est franchement dommage car, s’il l’on filme un sujet au-dessus d’une
foule ou si l’on pointe l’objectif vers soi, on perd en confort
d’utilisation. Sur le bord gauche de l’écran, on trouve deux boutons et
un stick multidirectionnel pour naviguer dans les différentes fonctions
de l’appareil.
Une belle image, surtout en extérieur
Comparé au Sony HDR-SR11E,
ce caméscope JVC est tout de même un cran en dessous en termes de
qualité d’image. Même calé en niveau de détail maximal, on ne savoure
le rendu HD que dans de bonnes conditions d’éclairage. En extérieur,
par temps ensoleillé, l’image bénéficie d’un bon piqué, et les vidéos
sont riches en couleurs. C’est globalement bon. En intérieur, pour peu
que la pièce soit mal éclairée, la perte de qualité est notable. Si la
haute définition est toujours au rendez-vous, le piqué propre à la HD
est beaucoup moins remarquable. Dès lors, l’image paraît plus fade, et
l’on constate parfois un grain sur les surfaces unies.
On constate aussi
un manque de précision sur certains plans, comme pour les cheveux sur
un visage. Pas de quoi s’affoler tout de même! La qualité est bien
supérieure à un caméscope SD (qualité PAL classique) ou encore à un film DVD. Par ailleurs, les initiés sauront pallier ces
défauts en retouchant leur vidéo via un logiciel de montage. Signalons
que, lors de nos tests, les différents utilisateurs nous ont avoué être
bien assistés par le stabilisateur d’image.
Un son en souffrance
En revanche, la prise de son est moins convaincante. Cette fois-ci, en
extérieur comme en intérieur, le micro n’est pas assez puissant.
L’Everio GZ-HD30 peine à capter la voix d’une personne – qui nous parle
directement – située à 1,50 m de nous. Il faut alors pousser la
sensibilité du micro à son maximum pour compenser cette faiblesse.
Mais, dès lors, ce sont les bruits parasites qui deviennent d’autant
plus gênants. De plus, quelle que soit la sensibilité choisie, les scènes filmées en extérieur sont perturbées par le souffle
du vent, malgré l’activation d’un système censé atténuer ses effets.
Le lot d’options classiques
En matière d’options, que ce soit en mode auto ou en mode manuel, on a
le droit au strict minimum. On accède en quelques clics aux différents
réglages de qualité: le réglage du zoom (optique ou bien optique et
numérique), la stabilisation de l’image, les réglages de luminosité ou
encore l’activation du moteur X.V. Color, censé amélioré la
qualité de l’image. Tout ce qui concerne les effets de fondu, de
transition et autres options de montage de base est accessible en
mode lecture.
Du rush à la vidéo finale, il n’y a qu’un pas
JVC livre la suite Cyberlink BD Solution pour récupérer et traiter
vos vidéos HD. Une fois ces applications installées, il ne vous reste
plus qu’à brancher le caméscope en USB à un ordinateur. Dès lors
s’affiche à l’écran trois possibilités: copier vos films directement
sur un DVD, les récupérer pour faire vos montages ou encore les lire
sur le PC.
Pour travailler dans de bonnes conditions, nous conseillons donc de
rapatrier vos vidéos sur le disque dur puis de les traiter ensuite
avec le logiciel CyberLink Power Director, qui est livré. Ressemblant à
une version allégée de Pinnacle Studio 12 ou de Sony Vegas 8, il comprend les fonctions essentielles pour réussir un montage vidéo.
L’interface est assez simple à appréhender, et les commandes sont plutôt rapides, à condition toutefois d’avoir un ordinateur puissant pour
traiter les vidéos en haute définition. On coupe, on ajoute des effets
de transition, de la musique ou des commentaires, du texte, des photos,
des ralentis. Bref, il est possible de «tout» faire, y compris
modifier les couleurs des images et améliorer la bande son.
Pour ces
deux dernières fonctions, le résultat est assez étonnant. Grâce aux
fonctions «nettoyage audio» et «nettoyage vidéo», on récupère très
facilement un contre-jour ou un mauvais éclairage et l’on corrige
légèrement les bruits de vent dont nous parlions précédemment.
Attention, ce logiciel ne fait pas de miracle pour autant.
Une fois qu’on en a fini avec sa petite touche personnelle, il ne reste
plus qu’à exporter la vidéo sur un DVD, créer un fichier vidéo DivX,
Avi ou autre ou encore l’envoyer directement sur YouTube. Bon point: tous ces modes sont calibrés pour que l’utilisateur novice n’ait
presque rien à faire.
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