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Test : Ce bridge Panasonic est-il l’appareil à tout faire ?

Très complet, le Lumix FZ50 bénéficie des dernières innovations de la marque. Nous l’avons testé sur le terrain.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FZ50

Les plus

  • + Zoom optique 12x
  • + Stabilisateur d'image optique
  • + Processeur dédié au calcul de la sensibilité (ISO)
  • + Rapidité de déclenchement et de démarrage
  • + Prix intéressant

Les moins

  • - rien

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 17/08/2004

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FZ50

Définition du capteur 10 Mpx
Zoom optique 12 x
Ecran (diagonale) 5 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FZ50 : la promesse

Le Lumix FZ50 représente le nouveau fer de lance des appareilsPanasonic de type bridge (1), dont la marque s’est fait une spécialité.Même s’il se voit un peu voler la vedette par l’annonce simultanée duL1, premier appareil reflex de la marque, le FZ50 n’en mérite pas moinsle détour. Il suffit de jeter un oeil aux caractéristiques mises enavant par Panasonic pour s’en convaincre : dérivé de l’excellent FZ30,dont il conserve le beau zoom 12x estampillé Leica, il bénéficie cettefois-ci d’une définition de 10,1 Mpix au service d’une image que l’ondevrait voir gagner en précision, et d’un mode « Intelligent ISOcontrol » très prometteur.

Le FZ50 se veut aussi très polyvalent et est équipé de nombreusesfonctions absentes chez les reflex, alors que ceux-ci sont maintenantvendus à des prix similaires. Il offre entre autres un mode vidéo, unefonction macro pour les très gros plans, ainsi qu’un écran de viséetotalement orientable, permettant des cadrages sortant de l’ordinaire.A en croire Panasonic, rien ne lui manque. Nous l’avons emmené sur leterrain pour le vérifier.

Panasonic Lumix DMC-FZ50 : la réalité

Quand on prend l’appareil en main, on éprouve d’emblée une sensationrassurante de confort et de sérieux. Le FZ50 fait l’objet d’unefinition et d’une ergonomie très soignées (chose rare, le pare-soleilest fourni), et les commandes et boutons tombent idéalement sous lamain malgré leur profusion. Il faut un peu de temps pour sefamiliariser avec cette interface très riche et des menus fournis, maisavec un peu d’habitude on tire facilement parti du potentiel de labête.

On apprécie en particulier la fluidité et la précision de la baguede zoom, dont plus d’un reflex pourrait s’inspirer. Le mécanisme del’objectif étant complètement interne, celui-ci n’est pas proéminent,même en mode téléobjectif. L’écran orientable offre une bonnedéfinition et sa luminosité peut être augmentée pour une meilleurelisibilité.

Quant au principal point noir des bridges, à savoir le viseurélectronique qui se résume souvent à un trou de serrure offrant uneimage de piètre qualité, l’appareil s’en sort plutôt bien. Sansatteindre la précision d’un reflex, la visée reste assez confortable.Autre rareté pour un bridge, une bague de mise au point manuelle,remplaçant avantageusement les horripilants boutons motoriséshabituels. Aidé par le mode loupe apparaissant sur l’écran ou leviseur, on se prend à vouloir faire la bonne vieille mise au point à lamain, celle-ci étant vraiment facilitée par ces outils. Mais,rassurez-vous, dans la plupart des cas, ce ne sera pas nécessaire carl’autofocus du FZ50 se montre très réactif : la mise au pointautomatique ne pose pratiquement jamais problème, y compris sur lessujets en mouvement ou peu éclairés.

Un contrôle « intelligent » de la sensibilité

C’est bien dans ces conditions pourtant peu favorables à laréussite d’une photo que le FZ50 se montre particulièrement à l’aise etfait la différence avec le tout-venant des compacts. Tout d’abord parceque l’accès aux modes d’exposition manuels, facilité par la présence demolettes de part et d’autre du boîtier, autorise un contrôle précis desparamètres de prise de vue (ouverture et temps de pose). Ensuite, laprésence d’un véritable stabilisateur optique sur l’objectif permet dephotographier en lumière basse sans craindre les flous de bougé, mêmesans flash.

Enfin, et c’est l’autre nouveauté de cet appareil, Panasonicinaugure ici un nouveau système de contrôle « intelligent » de lasensibilité ISO. Ainsi, lorsque vous enclenchez cette fonction, lasensibilité s’ajuste automatiquement, non pas uniquement en fonction dela lumière disponible comme c’est le cas sur tous les appareils dumarché, mais également selon les mouvements du sujet.

En effet, un sujet mouvant nécessite un temps de pose plus courtqu’une scène fixe, donc une sensibilité plus élevée. Il fallait juste ypenser ! L’autofocus évolué de l’appareil détecte sans peine lesmouvements dans le cadre, et ajuste alors la sensibilité. Cettefonction s’avère réellement efficace sur le terrain, mais un bémolvient ternir notre verdict : comme sur ses précédents appareils,Panasonic n’a pas encore réglé le problème du bruit numérique sur sesimages. Celui-ci rend les zones d’ombres moutonneuses dès 100 ISO, etdégrade l’ensemble de l’image à partir de 400 ISO, en créant un grainprononcé et des couleurs faussées. Les sensibilités plus élevées (800et 1600 ISO) sont donc à utiliser avec beaucoup de parcimonie, surtoutsi vous désirez agrandir vos images.

Malgré cette réserve, les images fournies par le FZ50 en bassesensibilité sont de bonne tenue et bien détaillées, haute définitionoblige, mais l’objectif y est aussi pour beaucoup. Le rendu est trèsbon et les aberrations optiques suffisamment discrètes. Le mode macropermet de s’approcher jusqu’à 5 cm du sujet en restant net. Petiteréserve, les images très contrastées manquent parfois de dynamique(détails dans les ombres et les hautes lumières), mais c’est un autrerevers des petits capteurs équipant les bridges. Notez enfin quel’autonomie a été améliorée, et l’on a pu ainsi photographier pendanttout un week-end sans recharger la batterie.

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