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Test Casio Tryx : le concept intrigue, l’appareil déçoit

Format, design, prise en main : Casio a tenté de réinventer l’appareil photo avec son Tryx TR100. Et c’est plutôt raté.

L'avis de 01net.com

Casio Exilim Tryx EX-TR100

Qualité photo

2 / 5

Qualité vidéo

3.5 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

2 / 5

Appréciation générale

2 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/10/2011

Voir le verdict

Fiche technique

Casio Exilim Tryx EX-TR100

Définition du capteur 12.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.8
Zoom optique 0 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Casio Exilim Tryx EX-TR100 : la promesse

Voici un appareil qui ne pouvait nous laisser indifférents : avec son look de vaisseau spatial et son ergonomie novatrice, le TR-100 (appelé aussi Tryx) est un ovni de la photo. Après une longue attente – les premiers modèles avaient été montrés en janvier dernier –, nous avons finalement réussi à mettre la main sur cet appareil d’un autre genre.

Casio Exilim Tryx EX-TR100 : la réalité

Commençons par le positif, à savoir le format original. Le Tryx est composé de trois parties – un œil central avec l’optique, un module accueillant les commandes et l’écran et une armature encerclant le tout. C’est l’un des très rares appareils à convenir aux gauchers, puisque le déclencheur est placé de leur côté.
Grâce à son gyroscope intégré, le Tryx TR-100 propose toujours les commandes dans le bon sens. Et la double charnière permet de le tenir correctement dans toutes les positions. Mention spéciale pour la qualité de fabrication, vraiment bonne : le Tryx ne nous a jamais paru fragile.

Focale fixe et zoom numérique

Pas de zoom optique, mais une focale fixe grand-angle de 21 mm (en équivalent 35 mm). On n’a donc droit qu’à un zoom numérique du pire effet. Si une focale fixe est acceptable sur un appareil expert-pro comme le GRD III de Ricoh, ici on nage en pleine science-fiction. Et on est d’autant plus déçu que l’optique, certes très-grand-angle, offre des performances vraiment médiocres sur les bords de l’image : manque de précision, déformation, effet de flou.

Ergonomie tactile horripilante

Hormis le bouton d’allumage et le déclencheur, tout se contrôle avec l’écran tactile. Le hic, c’est que Casio ne semble pas maîtriser cette technologie : les contrôles sont imprécis, et appuyer correctement sur un bouton demande parfois une grande patience. Les smartphones ont changé nos habitudes (et nos attentes) en matière d’écran tactile, et celui du Casio Tryx nous ramène quelques années en arrière…
Il faut ajouter à cela que la pression sur le déclencheur déséquilibre l’appareil au moment de la prise de vue : il vaut mieux utiliser l’écran pour cela.

Trop lent, même avec des cartes mémoire rapide

Nous testons tous les compacts avec des cartes de marque et rapides – ici une Lexar Professional SDHC 8 Go 133x Cat 10. Cette carte est capable d’absorber des rafales de reflex en RAW, mais ici il faut pas moins de 4 secondes à l’appareil pour enregistrer une photo et laisser la main libre à la nouvelle prise de vue : inacceptable fin 2011 pour un appareil qui coûte 250 euros.

Qualité photo du niveau d’un smartphone

Pas de grosse surprise : le capteur CMOS inversé du Casio Tryx n’est ni bon ni franchement mauvais. Il sauve les meubles en basse lumière (avec une énorme perte de détails), et la qualité de la photo est du niveau d’un bon smartphone. Avec la focale fixe, c’est à se demander quel est l’intérêt du Tryx face à un téléphone (à part le très-grand-angle peut-être).

Vidéo au niveau, son en retrait

Pour relever un peu le niveau, Casio offre ici une très bonne qualité d’encodage (AVC h.264-Mpeg-4 encapsulé en .mov) avec un débit pourtant modéré (15 Mbit/s). L’image est nette, précise, et les couleurs sont flatteuses à défaut d’être justes. Le son est en revanche bien en retrait.

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