Seagate FreeAgent XTreme – 1500 Go : la promesse
Proposer un disque dur externe à la fois élégant, de grosse capacité et possédant une excellent connectivité à un prix raisonnable est le but que s’est fixé le constructeur Seagate avec ce FreeAgent Extrême de 1,5 To. Si les quatre critères semblent réunis, le pari est-il gagné pour autant? Réponse dans les lignes qui suivent.
Seagate FreeAgent XTreme – 1500 Go : la réalité
Pas seulement beau et puissant…
Pas de doute, le premier critère, le design, est parfaitement visible. Le disque est plaisant, original et bénéficie d’une bonne finition. Le deuxième critère est tout aussi évident et, dès l’allumage de l’appareil, il confirme la capacité faramineuse annoncée: 1,5 To ou encore 1500 gigaoctets ! De quoi stocker près de 300 000 morceaux de musique MP3 ou plus de 2000 films DivX, si ce n’est quelques millions de photos en Jpeg.
Egalement bien équipé…
En examinant l’appareil de plus près, le troisième critère est vérifié, la façade arrière du disque est richement ornée: un port USB, un connecteur eSATA, deux prises FireWire, sans oublier l’alimentation. Notre seul regret est l’absence d’un interrupteur marche/arrêt, voire d’un bouton pour la sauvegarde automatique.
En revanche le constructeur a eu la présence d’esprit de placer un trou de verrouillage Kensington afin de protéger le FreeAgent Extrême contre le vol (de l’appareil, mais pas des données!). Nous estimons, pour notre part, que le quatrième critère est atteint, le disque est en effet proposé à 220 euros, un prix raisonnable au vu des performances et de la qualité de l’appareil.
De plus, performant…
Pour évaluer ce que vaut le disque à l’usage, nous avons procédé à des transferts d’environ 1000 fichiers, pesant 3700 Mo, d’abord du PC vers le disque dur, puis du disque dur vers le PC. Et ce, avec les trois interfaces disponibles pour évaluer les vitesses de transfert en lecture et en écriture de chacune d’elles.
Bien que l’interface USB 2.0 soit, en théorie, plus rapide que l’interface FireWire (480 Mbit/s contre 400 Mbit/s), elle obtient lors de nos tests un score moindre que l’interface FireWire. Seulement 24,34 Mo/s en lecture et 23,41 Mo/s en écriture, alors que le FireWire obtient 37,37 Mo/s en lecture et 33,33 Mo/s en écriture, soit une amélioration de près de 50%.
Loin devant au niveau des performances: la connexion eSATA. Le même contenu de 1000 fichiers nous a pris 65 et 66 secondes soit 56,92 Mo/s en lecture et 56,06 Mo/s en écriture, ce qui fait 2,3 fois plus que l’USB 2.0 et 1,5 fois plus que le FireWire.
Et peu gourmand
Nous avons par ailleurs noté que, quelle que soit l’interface utilisée, le temps d’accès moyen au disque ne change pas (environ 13 ms). Le taux d’occupation processeur évolue quant à lui de 1,8% en mode FireWire à 7% en mode USB et à 3,7% en eSATA.
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