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Test Canon PowerShot G1X : faux hybride et vraie déception

Si qualité d’image est bonne et la construction excellente, le G1X a trop de défauts pour lutter contre les hybrides.

L'avis de 01net.com

Canon PowerShot G1X

Les plus

  • + Capteur de reflex et zoom
  • + Taillé pour les baroudeurs
  • + Ecran orientable
  • + Modes artistiques
  • + Filtre ND (densité neutre) intégré
  • + L'enregistrement en RAW

Les moins

  • - Plage optique commune
  • - Rafale limitée à six images consécutives
  • - Viseur optique décevant

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

4 / 5

Ergonomie et fonctionnalités

3 / 5

Appréciation générale

3 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 14/06/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Canon PowerShot G1X

Définition du capteur 14.2 Mpx
Ouverture max en grand angle 2.8
Ouverture max en téléobjectif 5.8
Zoom optique 4 x
Ecran (diagonale) 7.6 cm
Voir la fiche complète

Canon PowerShot G1X : la promesse

Rendre encore meilleur son excellent compact expert, c’était le pari de Canon avec ce G1X, inspiré d’une longue lignée de compacts bien construits et performants (voir notre test du PowerShot G12). Mais l’alchimie, cette fois, ne prend pas.

Canon PowerShot G1X : la réalité

Champion des reflex avec son rival Nikon, Canon n’a pas encore lancé d’ hybride et ne compte donc que sur ses compacts et reflex pour briller en photo. Si les spéculations vont bon train quant à l’arrivée du géant nippon sur un segment qui a le vent en poupe, le seul appareil réellement différent que la marque propose est ce G1X, gros compact au capteur de reflex.

Robuste et bien conçu

Parlons d’abord des qualités de ce G1X. La première étant la construction : reprenant les codes de la série G, Canon montre ici son savoir-faire. L’appareil est robuste, l’ajustement des pièces parfait, son aspect mastoc offre un côté rassurant. Il ne cassera pas au moindre choc et ça c’est déjà un bon point.
Ensuite vient la qualité d’image, impeccable, digne des bons reflex milieu de gamme. Les Jpeg qui sortent de ce boîtier sont piqués, détaillés, proposent de très bonnes couleurs, une bonne présence et ce jusqu’à 3 200/6 400 ISO ! Le capteur au format presque APS-C (le rapport est de 4/3 et non 3/2) de 14,2 Mpix offre un bon compromis entre définition et montée en hautes sensibilités.

Photo et vidéo, c’est tout bon

Les corrections optiques – aberrations chromatiques, vignetage – sont excellentes et même si l’appareil enregistre les clichés en RAW, on peut tout à fait travailler et livrer des fichiers Jpeg sortis du boîtier. La dynamique de ce nouveau capteur de ratio 4/3 proche de l’APS-C est large et les photos font vraiment plaisir à voir sur un bon écran.
La vidéo est quant à elle soignée, avec une très bonne fluidité des trames en Full HD 24p et une assez bonne spatialisation du son – quoi qu’un peu trop métallique.

Mais l’appareil est trop gros…

Vous vous demandez sans doute pourquoi un boîtier offrant une telle qualité d’image se retrouve avec une note de seulement 3/5 ? Tout simplement parce les ratés sont nombreux.
On commence gentiment avec l’encombrement : si l’appareil prend moins de place qu’un reflex, une fois son optique déployée il est presque aussi gros. Et il assez lourd (534 g) sans offrir la même souplesse d’utilisation qu’un hybride. L’optique étant fixe, il faut se contenter du 28-112 mm, pas si lumineux que ça. Au final un hybride comme le Panasonic GX1 (attention de ne pas confondre) est tout à la fois plus compact, plus léger (420 g) et plus polyvalent (plus de 25 optiques disponibles) !

… trop lent…

Presque trois secondes pour s’allumer, deux secondes (en Jpeg) voire trois (en RAW) entre chaque photo, une rafale anémique de une image par seconde en Jpeg (0,7 en RAW), une petite seconde pour faire la mise au point et un autofocus perfectible : mis à part le menu, très fluide, le G1X est lent à tous les niveaux. Les photographes de paysages et autres as de la composition ne trouveront rien à redire, les amateurs de la photo de l’instant, de la spontanéité à la recherche d’un appareil qui répond très vite passeront leur chemin.

…et trop imprécis

Quel est l’intérêt de mettre un viseur optique microscopique et ne couvrant que 80 % du champ de vision sur un appareil à 700 euros à part faire enrager l’utilisateur ? Quand on sait qu’on ne pourra pas intégrer un viseur correct pour des raisons de coût, à quoi cela sert-il d’en intégrer un mauvais à part susciter la déception ? La réponse est dans le camp de Canon…

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