bq Aquaris E10 3G : la promesse
L’espagnol BQ propose une tablette milieu de gamme assez séduisante sur le papier. Processeur 8 coeurs, 2 Go de mémoire vive, écran Full HD au format 16:10, une énorme batterie de presque 8700 mAh, et surtout une connectivité 3G… le tout pour un prix raisonnable de 310 euros. Nous avons souhaité savoir ce qu’une telle machine pouvait bien offrir en pratique.
bq Aquaris E10 3G : la réalité
Côté design, c’est un peu décevant. La tablette est surtout lourde (570 grammes), et ses coins un peu trop carrés ne sont pas vraiment confortables pour les mains. De face, les rebords très symétriques de la tablette lui donnent un look assez sympathique, mais ses matériaux plastiques ne sont pas vraiment agréables au toucher. On se sent plutôt en présence d’une tablette d’entrée de gamme, pas d’un modèle à plus de 300 euros. Bref, c’est une brique.
Un bel écran au bon format
Premier bon point, cette tablette ne fait pas l’erreur du classique écran au format 16:9, trop étriqué selon nous. Un format 16:10 permet d’élargir l’écran et de rendre la navigation plus confortable. BQ offre aussi une définition Full HD (et même un peu plus : 1920 x 1200 pixels), seuls les utilisateurs très exigeants demanderont plus de finesse dans l’image. L’écran est IPS, et offre donc de larges angles de vision, et le rendu d’image est globalement très bon. Sa luminosité est toutefois un peu faible (moins de 400 cd/m²), ce qui la cantonne à une utilisation en intérieur.
Une bonne restitution sonore
C’est suffisamment rare pour le remarquer : cette tablette offre une ambiance sonore très réussie. Ses deux haut-parleurs sont puissants, et accompagnés par une technologie Dolby qui permet d’envelopper l’utilisateur dans un son Surround très efficace, notamment dans les films et les jeux vidéo.
Puissance : le minimum syndical
Certes, cette tablette est équipée d’un processeur à 8 coeurs, mais c’est une puce qui se fait désormais vieille (Cortex-A7), avec un circuit graphique qui n’est pas vraiment à la hauteur de la concurrence (Mali-450 MP4). En pratique, la tablette est un peu trop poussive. L’interface n’est pas vraiment fluide, le retard tactile est trop important. Dans les jeux en 3D, c’est la stricte limite : il est possible de jouer (avec un fort retard tactile) aux jeux actuels, mais la tablette ne tiendra pas les titres les plus perfectionnés.
Très bonne autonomie
Forcément, avec un tel gabarit, il est possible d’intégrer une grosse batterie dans cette tablette. Et grâce à son processeur très peu puissant, l’ardoise tient longtemps sans avoir besoin de chargeur secteur. L’Aquaris E10 3G tient ainsi 9 heures dans notre nouveau test d’autonomie, ce qui est un excellent score.
Bien équipée en photo, et pourtant…
C’est un peu la frustration côté photo. Le capteur arrière est un 8 mégapixels avec double flash LED, et ses résultats sont moyens en haute luminosité, et très mauvais en basse luminosité. Le capteur en façade, de 5 mégapixels, est déjà un peu plus utile pour la visioconférence, mais il ne fait pas de miracle non plus. Côté vidéo, le résultat est aussi mauvais, avec un nombre d’images par seconde instable, un rendu saccadé et un encodage très loin d’être propre.
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