Bose SoundLink II : la promesse
L’américain Bose commercialise un nouveau casque pour la rentrée ! Après le SoundLink On-Ear Bluetooth, la marque dévoile le SoundLink II. Ce casque Bluetooth/NFC et filaire diffère du précédent modèle principalement par la taille plus importante des écouteurs et par son prix. En effet, il est vendu 280 euros environ contre 260 pour l’autre modèle. Nous avons pu le tester juste avant qu’il n’arrive en magasin, le 10 septembre prochain. Verdict.
Bose SoundLink II : la réalité
Le côté pratique d’un casque Bluetooth/NFC est indiscutable. C’est d’ailleurs pour cette raison que la plupart des marques spécialisées en proposent. Qu’ils soient à écouteurs intras, circum-aural (appuyés sur l’oreille) ou supra-aural (englobant les oreilles), ces casques remportent un franc succès auprès des nomades. Et pour cause, on peut facilement les coupler à n’importe quel appareil, du smartphone (Android ou iOS), au PC/Mac en passant par la tablette. Les plus basiques sont « mono-sources », les plus aboutis, peuvent eux se connecter à plusieurs appareils et passer de l’un à l’autre très facilement. C’est le cas du Bose SoundLink II.
Du confort à revendre
Casque à écouteurs supra-aural de son état, successeur du AE2w sorti il y a deux ans maintenant, le SoundLink II est très confortable. Arceau bien rembourré, écouteurs molletonnés à souhait, on le supporte pendant des heures sur la tête. Et ça tombe bien puisque ce dernier n’a pas vocation à la quitter…
L’un de ses principaux atouts : pouvoir se connecter simultanément à 8 appareils et passer de l’un à l’autre en un tournemain. Il peut également prendre quelques initiatives dans certaines configurations. Par exemple, associé à un smartphone, un lecteur MP3 et une tablette, il transmet la musique du lecteur MP3 et, si un appel survient sur le smartphone, coupe la musique, s’y connecte, et une synthèse vocale annonce l’identifiant de l’appelant si ce dernier est dans le répertoire. Dans le cas contraire, elle énnonce le numéro. Il ne reste plus qu’à prendre le coup de fil, simplement en pressant la plus grande touche située sur l’arrière de l’écouteur droit. En cas de double appel, quelques pressions suffisent pour prendre ce dernier, mettre en attente le premier puis rebasculer sur ce dernier par exemple. La qualité de transmission/réception de la voix est vraiment bonne et ce, même lorsque l’environnement est relativement bruyant.
Lorsque les échanges vocaux sont terminés, le casque se reconnecte seul à la source utilisée au moment de l’appel et poursuit la lecture de la playlist ou de la vidéo. D’ailleurs, nous n’avons pas constaté de latence lors de visionnage de vidéo. Vidéos YouTube ou films plus en moins bien encodés, lorsque les lèvres bougent, le son est synchro’.
Il jongle intelligemment avec tous les appareils
Pour passer manuellement d’un appareil à un autre, il suffit d’actionner le petit bouton de mise sous tension du casque vers le haut. La synthèse vocale énonce alors le nom de l’appareil, preuve que le casque s’y connecte. Pour connaitre le nom de tous les périphériques, il suffit de maintenir le bouton de mise en marche quelques secondes vers le haut et la voix énonce le nom de ces derniers, avec plus ou moins de bonheur. A noter, celle-ci est polyglotte et donc énonce aussi bien en français, allemand, anglais, avec la même « aisance », à vous de le paramétrer via une combinaison de touches.
Pour piloter facilement les smartphones et autres baladeurs, trois boutons se trouvent à l’arrière de l’écouteur droit, dont la grosse touche multifonction. Pause, lecture, prise d’appel, mise en pause, double appel, etc. ses rôles sont multiples. Les deux autres touches présentes sur l’écouteur sont celles du volume.
Vingt heures de musique non-stop
Abordons la question de l’autonomie. Bon point, à chaque mise sous tension du casque, la synthèse vocale annonce l’état de charge de la batterie. Et un indicateur lumineux varie du vert au rouge suivant le niveau de charge. Que les nomades se rassurent, le SoundLink II tient 20 heures en écoute continue avec préampli du casque réglé au 2/3.
Et lorsque le casque est à plat, il se recharge via le port USB d’un PC ou un chargeur de smartphone. Et si ce n’est pas possible, il suffit de l’utiliser au moyen du câble fourni.
Cependant, en utilisant ce dernier, les commandes ne réagissent plus, tout comme le micro intégré dans l’armature. Le SoundLink II redevient un simple casque audio.
Un son un peu froid et assez droit
Que ce soit en mode filaire ou en Bluetooth, le son du SoundLink II est bon, mais pas transcendant. La dynamique est toutefois présente, la scène acoustique suffisamment large pour que les musiciens d’un groupe de rock ou d’un orchestre trouvent leur place et ne donnent pas l’impression de jouer les uns sur les autres. Néanmoins, la tessiture demeure sans doute trop froide pour certains tympans, habitués à des casques plus flatteurs comme Beats, Sennheiser ou encore certaines références Philips. A l’oreille, les aigus sont un peu en retrait par rapport aux médiums et aux basses. Ces dernières sont plus présentes que les autres fréquences mais ont l’avantage de ne pas tout envahir et, surtout, de ne pas nous faire raisonner les os de la mâchoire à chaque expression.
Comme d’habitude, nous avons sollicité nos artistes préférés pour définir dans quel(s) style(s), avec l’égalisation à plat, le Bose SoundLink II s’en sortait le mieux. Sans réelle surprise, il affectionne surtout le rock, la pop et le R’n’B. Le classique aussi, dans une certaine mesure, tant que l’enregistrement n’est pas trop compressé à l’encodage.
Pour le jazz, le rap à texte, le métal, la musique électronique et la variété française, en revanche, il faut jouer de l’égalisation pour mettre un peu plus les aigus et les médiums en avant. Mais n’en abusez pas trop sous peine d’obtenir une restitution trop métallique et sans texture.
Nos impressions se confirment lors du passage sur notre dispositif de test : la courbe de réponse en fréquence est étonnamment régulière pour un casque Bluetooth. En clair, il n’y a pas de fréquences déformées ou exagérément mises en avant. L’amplitude de la bande passante est bonne : elle s’étend de 20 à 14 087 Hz, la technologie sans fil ayant tendance à grignoter les hautes fréquences.
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