Bose SoundLink On-Ear Bluetooth : la promesse
Nouveau casque sans-fil et filaire dans l’écurie Bose. Baptisé SoundLink Bluetooth On-Ear, il rejoint les enceintes Bluetooth phares de la marque comme la SoundLink III ou le modèle mini de celle-ci. Comme le QC25, ce SoundLink Bluetooth On-ear passe à la couleur. Avec plus ou moins de bonheur. Il existe en noir et bleu, discret et masculin et en blanc, brun et turquoise. Précisons qu’il est principalement pensé pour fonctionner avec les iPhone, iPad et iPod de génération récente.
Bose SoundLink On-Ear Bluetooth : la réalité
Tout au long de l’année, nos oreilles voient défiler toutes sortes de casques et nos tympans vibrent -avec plus ou moins de bonheur- au rythme de nos morceaux témoins. Challenger du jour : le SoundLink On-Ear Bluetooth de Bose. Il est disponible dans le commerce depuis quelques semaines maintenant et nous avons eu du mal à nous faire un avis sur son cas après nos semaines de test. Casque haut de gamme vendu 250 euros, il combine à la fois l’écoute filaire et sans-fil : Bluetooth ou câble jack, à vous de choisir. Dans le premier cas, vous pouvez piloter l’appli Musique de votre iPhone par l’intermédiaire des petits boutons placés sur la tranche arrière de l’écouteur droit. Pour prendre les appels, mettre en attente, même traitement : vous pressez une ou plusieurs fois sur le bouton central selon les cas. On vous entend bien, et on vous comprend bien, les deux petits micros chargés d’atténuer les bruits ambiants font bien leur travail et la voix passe sans trop de déformation. En mode filaire, vous perdez toutefois le bénéfice des commandes sur le casque.
Le SoundLink On-Ear Bluetooth : endurant et confortable
Toujours du côté des bons points, évoquons la finition et le confort. Pas franchement fans de la couleur de notre modèle de test, il faut toutefois lui reconnaître un certain charme. Rangé et plié dans sa housse turquoise et blanche, il dégage une impression de solidité. L’arceau est épais et bien rembourré pour limiter les maux sur le haut du crâne. Le système de réglage en hauteur, cranté et en plastique, est intégralement en plastique mais même après plusieurs montées/descentes, il n’accuse aucune trace de jeu ou d’usure. Grâce à leur structure et leur fixation en plastique épais, les petits écouteurs de type supra-aural pivotent horizontalement pour s’ajuster au mieux à la morphologie de votre oreille et venir s’y positionner sans le moindre souci. Ils sont bien molletonnés, leur revêtement intérieur est doux, on peut donc les garder sur les oreilles pendant des heures.
Et cela tombe plutôt bien puisque l’autonomie de la batterie logée dans l’écouteur droit du casque dépasse les 15 heures annoncées par Bose. Nous rappelons toutefois que nous ne mettons pas le volume au maximum et que la source et le casque sont éloignés de quelques mètres seulement. Dans de telles conditions, nous sommes parvenus à jouer de la musique en boucle pendant plus de 20 heures. La recharge s’effectue par l’intermédiaire du câble microUSB/USB fourni et un voyant situé sur la tranche de l’écouteur droit vous indique le niveau de charge. D’ailleurs, lorsque vous allumez le casque (interrupteur sur l’oreillette droite), une synthèse vocale vous renseigne sur le niveau de charge de la batterie du casque, si ce dernier est bien connecté et à quel périphérique. Ainsi, connecté à notre iPhone, la synthése a eu du mal à verbaliser “iPhone d’Aymeric”.
Surplus de basses et de médiums à l’horizon
Parlons musique. Et là, on attaque les points qui fâchent. Bose est une marque connue dans le monde de l’audio, avec ses fans et ses détracteurs. En effet, le son Bose n’est pas toujours du goût des puristes : tantôt froid, tantôt chargé en médium mais jamais réellement neutre. Le SoundLink ne risque donc de ne pas leur plaire, une fois de plus. Quel amas de basses et de médiums entassés dans ces écouteurs ! À l’oreille, cela s’entend tout de suite. Le son manque d’articulation, de respiration, c’est opaque, parfois sourd. Guitare, basse et batterie : tout le monde est sur le devant de la scène, à côté du chanteur. Impossible de replacer tout ce monde correctement. La compression est aussi assez prononcée. Cela met en valeur la bonne dynamique des petits transducteurs mais, malheureusement, l’absence d’aigus étouffe certains détails pourtant agréables à entendre.
Et ce ne sont pas nos mesures de test qui nous contrediront ! En filaire, la courbe tracée par nos outils montre clairement les penchants de ce SoundLink pour le bas et le milieu du spectre. On y voit clairement une belle bosse, bien bombée entre 25 (les basses) et 2000 Hz (les médiums). Et, à partir de 2000 Hz, c’est la chute en pente raide vers les aigus. Ici, les irrégularités sont flagrantes. Les technologies Active EQ et Triport adaptant le rendu dynamiquement en fonction des morceaux et renforçant les basses sont peut-être un peu trop actives justement. Pire, avec certains de nos morceaux, nous avons constaté de légères saturations, surtout en sans-fil. Des guitares électriques 7 ou 8 cordes rugissantes à fort volume, ça crachote. Des coups de cymbales mis en avant artificiellement par nos soins en touchant l’égalisation de notre iPhone, même constat. En sans-fil, le petit amplificateur du casque lisse un peu les défauts mais ne les supprime pas tous. Bref, le son de ce casque est particulier et il faut impérativement jouer de l’égaliseur pour essayer de corriger le tir dans la plupart des cas.
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