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Test : Bookeen Cybook Muse Frontlight, une liseuse simple et efficace

Moins chère qu’un Kindle Paperwhite, la Muse FrontLight est plaisante à utiliser et offre un excellent contraste au niveau de son affichage.

L'avis de 01net.com

Bookeen Cybook Muse FrontLight

Ecran

4 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Formats et services

3 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 26/06/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Bookeen Cybook Muse FrontLight

Fréquence maximale 1 GHz
Quantité de mémoire vive (en Mo) 0 Mo
Capacité de stockage 4 Go
Taille d'écran 15.24 "
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Bookeen Cybook Muse FrontLight : la promesse

Le marché des liseuses n’est pas le plus concurrentiel du monde de l’électronique mais il n’est pas complètement endormi ! Le français Bookeen nous a envoyé son dernier modèle, la Cybook Muse FrontLight, une liseuse de 6 pouces à éclairage intégré que nous vous avions présentée l’an dernier, en avant-première, accompagnée d’une version grand format l’Océan. Pas de nouveauté technologique majeure pour cette concurrente directe de la Kobo Aura et du Kindle Paperwhite  – on reste, avec la Muse FrontLight, sur un écran de 758 x 1024 points – mais il s’agit d’un modèle mature et au format pocket.

Bookeen Cybook Muse FrontLight : la réalité

Rien à signaler – de négatif – quant à la qualité de fabrication de cette Muse. Anguleuse et dotée d’un écran bord à bord (la face avant est entièrement plane, avec des bords sans relief, qui se fondent dans l’écran), cette liseuse de 6 pouces profite d’un bon niveau de finition.

Les boutons semblent de bonne facture et le produit, conçu pour durer. Ses dimensions physiques sont légèrement supérieures à celles de la Kobo Aura, elle aussi équipée d’un écran bord à bord  – Cybook aurait pu bosser un peu mieux la miniaturisation – mais on reste au niveau d’un livre de poche en largeur. En épaisseur, on est bien évidemment largement en dessous avec seulement 8 mm. On regrette que le bouton On/Off soit positionné sur la tranche inférieure et qu’il n’y ait pas de bouton physique pour allumer/éteindre le rétroéclairage. On peut toutefois l’activer d’une pression longue sur le bouton central de menu (Home). L’absence de bouton physique de réglage de la lumière oblige à passer par la voie logicielle : on presse le bouton « Home » et on clique sur l’ampoule avec la possibilité de choisir l’intensité lumineuse.

Équipement minimal

La Muse Frontlight ne s’embarrasse pas de fonctionnalités superflues. Elle dispose d’une prise microUSB pour la recharge et la connexion avec un ordinateur, d’un emplacement pour carte mémoire microSD (jusqu’à 32 Go) et de quatre boutons : On/Off, Menu, Tourner page à gauche et Tourner page à droite. Rien ne sert de chercher le sudoku comme chez Kobo, la Muse est une liseuse, point barre ! On apprécie, en revanche, l’accès au dictionnaire Nouveau Littré et aux dictionnaires de langues (Cambridge, anglais-français…).

Ergonomie efficace

Certains lecteurs apprécieront la présence de boutons physiques pour tourner les pages.

Loin d’être difficile à utiliser, le système de Bookeen basé sur un noyau GNU/Linux se pilote aisément dès lors qu’on comprend qu’une simple pression sur la page fait apparaître le Menu de lecture du livre (table des matières, annotations, recherche, paramètre texte, etc.). Appuyer sur le numéro de la page fait apparaître un curseur de navigation dans le livre et presser le bouton du milieu (« Home ») permet d’accéder au menu de la liseuse (Accueil, Bibliothèque, etc.). Le système de dictionnaire est plus riche que chez Kobo mais moins clair et plus intrusif. Ainsi, une nouvelle page apparaît avec la définition dans les différents dictionnaires sélectionnés chez Bookeen ; quand chez Kobo, la définition s’affiche sous forme de bulle sans couper la lecture.

Fast mais pas furious

La réactivité dépend non seulement du nombre de livres chargés et de leur nature (epub légaux ou non, PDF, etc.) mais à l’usage, la Muse s’est avérée véloce. Seul l’usage du clavier lors d’une recherche nous rappelle que, « damned », les écrans e-ink sont loin d’être des chevaux de course. En pleine lecture, il faut moins d’une seconde pour revenir sur la page de garde du système (« Home ») et l’ouverture d’un livre jamais ouvert nous a paru bien plus rapide que sur une Kobo – pas beaucoup plus d’une seconde.

Les concurrentes directes

Avec un prix oscillant, selon les vendeurs, entre 100 et 110 euros, la Muse FrontLight se trouve bien positionnée, en termes de prix, face à la Kobo Aura et l’Amazon Kindle Nouveau Paperwhite (récemment remplacée par la nouvelle édition 2015). Ce dernier coûte notamment plus cher (à partir de 130 €). Face à l’Aura d’un prix équivalent, la Muse est un poil plus encombrante et son design, un peu moins épuré. Si son écran offre les mêmes définitions et résolutions (758 x 1024 pix et 213 dpi) la Muse dispose d’un meilleur taux de contraste. A l’usage, les deux liseuses sont très proches mais l’interface de Kobo propose plus d’accès directs et n’est pas sujette à l’apparition intempestive du menu. Précisons que la qualité de l’éclairage intégré nous apparait comme supérieure sur l’Aura. Pour sa Muse, Bookeen a toutefois amélioré cette qualité, face à la Nolimbook (qui est sa version low cost vendue par Carrefour).

Techniquement, la nouvelle liseuse d’Amazon (édition 2015, avec un test à venir) devrait être un petit cran au-dessus de la mêlée avec sa définition de 300 ppp et, sans doute, un excellent taux de contraste. Mais, encore une fois, elle est plus chère et verrouillée par Amazon. Point commun à tous les constructeurs : le chargeur USB est une option, seul le câble USB/Micro USB est livré.

– Kindle Paperwhite 2015  (à partir de 130 €)
– Kobo Aura (à partir de 99 €)
– Bookeen Cybook Muse Frontlight (à partir de 99 €)

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