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Test : Blue Satellite, le casque audio qui combine Bluetooth, réduction de bruit et ampli

Grande première pour Blue. La marque américaine arrive avec un premier casque Bluetooth et toutes options, s’il vous plait : réduction de bruit et ampli sont de la partie ! Mais est-ce suffisant pour lutter contre les excellents modèles de Bose et Sony ?

L'avis de 01net.com

Blue Satellite

Les plus

  • + Qualité sonore
  • + Autonomie ampli éteint

Les moins

  • - Réduction de bruit à améliorer
  • - Confort un peu raide

Equipement

4.5 / 5

Confort et autonomie

4 / 5

Dimensions et poids

3 / 5

Qualité audio

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 05/07/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Blue Satellite

Modèle Serre tête
Restitution du son Stéréo
Type de coussinets Circum-aural
Système actif de réduction du bruit Oui
Poids (avec cordon et piles) 410 g
Voir la fiche complète

Voilà un casque audio que l’on attendait de pied ferme à la Rédaction. Après les excellents modèles filaires Mo-Fi, Lola et l’exclusif Ella, Blue -marque réputée de micros pour studio d’enregistrement- lance son premier casque Bluetooth, le Satellite. Commercialisé 449 euros, ce dernier vient marcher sur les plates-bandes de la référence du genre, le Bose QuietComfort 35 (379 euros), et de son excellent outsider, le Sony MDR-1000X (399 euros). Pour mettre toutes les chances de son côté et lutter contre ces deux mastodontes bien connus du grand public, la marque américaine mise à la fois sur le design mais surtout sur un ampli intégré, censé améliorer grandement le rendu audio.

Encore un effort à faire sur le confort

Commençons par le design. Une chose est sûre : les lignes du Satellite tranchent radicalement avec celles des autres références Blue. Exit l’arceau complexe des Lola ou Ella, bienvenu à un modèle plus classique dont les écouteurs pivotent et se positionnent à plat le cas échéant. Une astuce ergonomique toujours appréciable (et appréciée) sur un casque nomade, surtout quand il s’agit de le ranger dans un sac ou de le conserver autour du cou entre deux écoutes.
Malgré quelques parties en métal, la structure du Satellite est essentiellement composée de plastique, ce qui n’est malheureusement pas du meilleur effet. Le mélange de noir, gris et doré choisi ici par le constructeur ne sera pas non plus au goût de tous. L’ensemble reste toutefois bien fini mais, par rapport aux autres casques de la gamme, on est malgré tout… un cran en dessous.

01net.com – La finition est solide, mais encore un peu trop marquée par des éléments en plastique.

Et côté confort, le constat est identique. Les casques Blue ont tous tendance à serrer le crâne, mais le Satellite accentue encore la pression. Pire, le porter plusieurs heures d’affilée est presque impossible ! Cela est encore plus flagrant si l’on porte des lunettes car les écouteurs appuient bien trop sur les branches. On aurait clairement aimé un réglage un peu moins agressif ou, mieux, avoir la possibilité de le moduler comme c’était le cas sur le Mo-Fi.

Un système de réduction de bruit très original

Très attendu, le système de réduction de bruit conçu par Blue est original. Pour rappel, le principe consiste à émettre en temps réel des fréquences sonores inverses à celles de l’environnement dans lequel vous vous trouvez, et ainsi d’« annuler » les sons et bruits parasites. Ce système fonctionne -par exemple- à merveille pour les sons continus, tels que les bruits d’avion ou de train.

Chez les autres constructeurs, ces fréquences sont émises par les mêmes transducteurs chargés de reproduire la musique. Blue a fait le choix d’ajouter deux transducteurs supplémentaires de 30 mm (un dans chaque écouteur) en plus des deux dédiés à la musique (de 44 mm).

01net.com – Les boutons disposés sur le côté gauche commandent l’ampli, l’annulation de bruit et la connexion Bluetooth.

Selon le constructeur, ce système permet de ne pas altérer la qualité sonore. S’il est difficile de vérifier réellement cela – les modèles de Bose et Sony sont malgré tout très bons sur ce point – on peut toutefois juger de l’efficacité de cette réduction de bruit. Et, après plusieurs heures d’écoute, force est de constater que Blue a encore des progrès à faire !
Testé dans les transports en commun parisiens (bus et métro), le Satellite n’est pas encore au niveau du QuietComfort 35 ou du MDR-1000X puisqu’il laisse quand même passer une bonne partie des bruits de fond. Dans un bureau en revanche, où le bruit des collègues est (normalement) moins fort, le Satellite remplit sans problème son office.

Avantages et inconvénients de l’amplificateur intégré

En matière de son, le Satellite propose deux expériences différentes selon que l’amplificateur intégré est activé ou non. Sans lui, le son est plat, avec une légère prédominance des médiums et une réelle absence d’aigus. Notre tympan s’avère bien plus satisfait dès que l’ampli est activé. Là, même si les médiums restent bien présents, les aigus ressortent avec bien plus de relief. L’ensemble est détaillé et souffre beaucoup moins de distorsion lorsqu’on pousse le volume. On apprécie enfin la façon dont le Satellite parvient à gérer et doser les basses fréquences : tout en justesse. Une qualité que peu de casques actuels peuvent se vanter d’avoir.

01net.com – Le bouton d’allumage est disposé sous l’écouteur gauche aux côtés de la prise micro USB permettant de le recharger.

Pour alimenter toute l’électronique, Blue intègre une batterie rechargeable en micro USB. Selon la marque, celle-ci est censée alimenter le Satellite pendant 8 heures en écoute amplifiée. Et tient trois fois plus longtemps (24h donc) lorsque l’ampli est inactif.
Ampli désactivé, nous avons mesuré une excellente autonomie de 23 h 52, un temps presque équivalent à celui de ses deux concurrents directs : 21 h 50 pour le Bose QuietComfort 35, 27 h 02 pour le Sony MDR-1000X. Dès que l’ampli officie, le Satellite ne tient plus que 9 h 58. Promesses tenues !

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