Blackview BV2000 : la promesse
Le téléphone 4G le moins cher du marché. Voilà comment le constructeur chinois Blackview présente fièrement son BV2000. Il faut dire qu’à moins de 100 euros sur le site Phonedroid, ce modèle fait très fort sur ce point précis. Mais que peut-on attendre d’un smartphone à ce prix-là ?
Blackview BV2000 : la réalité
Autant être clair d’entrée de jeu, la réponse à cette question est : pas grand-chose. Finalement, la meilleure surprise vient de la finition de l’appareil, plutôt honnête. Même si c’est évidemment le plastique qui règne ici en maître, l’assemblage est correct et le design, basique, mais pas hideux. Du côté de l’interface, on peut également lui rendre justice, malgré sa petite configuration, l’interface est globalement fluide… tant qu’on n’ouvre pas plus d’une demi-douzaine d’applications à la fois. Au-delà de ce seuil, le BV2000 connaît quelques temps de latence désagréables.
Les choses se gâtent de manière plus flagrante du côté de l’écran HD, dont la luminosité mesurée par notre labo ne dépasse pas les 213 cd/m². Difficile dans ces conditions d’être lisible en extérieur et encore plus en plein soleil.
Oubliez les photos et vidéos
Assez logiquement, les performances 3D ne sont pas à hauteur non plus. On ne pourra pas trop lui en vouloir de ce côté-là, avec un processeur MediaTek6735 et une puce graphique T720, le smartphone plafonne à 22 images par secondes avec l’application Epic Citadel. Autant dire qu’il sera complètement à proscrire pour jouer à des jeux 3D trop gourmands.
L’autonomie est quant à elle plutôt acceptable. Avec 5 heures 35 minutes d’endurance en utilisation polyvalente, le BV2000 devrait tenir une petite journée en utilisation classique. D’autant plus que ses capacités moyennes en limiteront certainement l’usage au cours de la journée.
Car ce n’est pas pour ses aptitudes photo et vidéo que l’on s’en servira. Dans ce domaine, le BV2000 est tout simplement l’un des pires smartphones que nous avons eu l’occasion de tester ces derniers mois. Son capteur de 5 mégapixels est indigent : les couleurs sont ternes, les détails absents et le traitement d’image fait la part belle aux aplats de couleurs. En vidéo les choses sont encore pires : l’image est constamment déformée et les mouvements absolument saccadés. On se croirait en train de regarder un GIF créé pour un Internet de 1995.
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