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Test : BlackBerry Q10, un smartphone parfait pour les longues journées de travail

Doté d’un clavier physique, le Q10 promet d’offrir les avantages du dernier système BlackBerry 10 en conservant les qualités des anciens modèles, notamment leur autonomie.

L'avis de 01net.com

Blackberry Q10

Affichage

2.5 / 5

Photo & vidéo

4 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 23/05/2013

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Fiche technique

Blackberry Q10

Mémoire vive 2 Go
Taille 3.1 "
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Blackberry Q10 : la promesse

Quatre mois après l’excellent Z10, Blackberry lance le Q10, un modèle doté d’un véritable clavier physique, pour satisfaire les premiers utilisateurs de BlackBerry, très attachés à ce mode d’écriture et allergiques aux claviers virtuels tactiles. Le Q10 offre les mêmes composants et fonctionnalités que le Z10, mais dans un format différent, avec un écran de 3,1 pouces au format 1:1 (carré). Nous l’avons testé.

Blackberry Q10 : la réalité

Tout comme le Z10, le BlackBerry Q10 est un smartphone haut de gamme dont la finition et l’esthétique n’ont rien à envier à la concurrence. L’appareil partage sa face avant entre son clavier physique, dont la qualité n’est plus à prouver, et un écran tactile de grande taille (3,1 pouces). Sa technologie d’affichage OLED offre des noirs parfaits et de belles couleurs, mais sa luminosité est limitée (225 cd/m²). Sa définition est toutefois digne des meilleurs smartphones du moment, chaque pixel de l’image étant indiscernable à l’œil nu (720 x 720 pixels, 328 ppp).

L’appareil est léger, très facile à prendre en main, et particulièrement agréable à utiliser pour les amateurs de claviers physiques. Attention toutefois, les utilisateurs habitués aux claviers virtuels trouveront ce mode d’écriture beaucoup moins souple, et donc moins pratique. Côté photos, le Q10 offre la même qualité d’image que le Z10 – très correcte – et son nouveau mode HDR est un plus non négligeable.

Endurant pour les cadres sans horaires

Outre son clavier physique, l’atout maître de cet appareil, c’est son autonomie. Constatant la déception des anciens utilisateurs face à l’autonomie du dernier Z10 (qui reste néanmoins identique à celle d’un smartphone haut de gamme), BlackBerry a décidé d’intégrer une batterie à très forte capacité au sein du Q10 (2100 mAh, contre 1800 mAh pour le Z10). Du coup, le Q10 offre une endurance à toute épreuve. De quoi tenir une longue journée de travail intensif sans s’essouffler. Les utilisateurs plus modérés n’auront qu’à recharger l’appareil toutes les 36 heures environ.

Lors de nos tests, ce smartphone a tenu 11 heures en communication vocale et en lecture vidéo, et presque 8 heures en navigation Web 3G. Le Q10 se place donc parmi les meilleurs dans ce domaine. Il n’égale pourtant pas l’endurance des précédents BlackBerry, notamment à cause de la suppression du réseau sécurisé du fabricant, par lequel transitaient tous les messages et courriers des utilisateurs. Ce système permettait à l’appareil d’économiser de l’énergie en lui épargnant l’effort d’aller chercher lui-même les emails sur de multiples comptes.

Un système excellent mais perfectible

Autre avantage de taille, le système d’exploitation du Q10 (BlackBerry 10.1) offre un confort d’utilisation de haut vol. Son interface graphique répond au quart de tour, et la fluidité de ses animations n’a rien à envier à celle de l’iPhone. L’appareil offre une stabilité à toute épreuve, et une sécurité élevée pour les professionnels, sans jamais planter. Son ergonomie, basée sur de très simples mouvements du pouce, est un véritable plaisir, même pour les utilisateurs peu expérimentés.

Seulement voilà. Depuis l’arrivée de ce système sur le Z10, le nombre d’applications de qualité reste peu élevé (trop de portages d’applications Android), et de nombreux petits défauts n’ont toujours pas été corrigés. Chacun d’entre eux serait sans importance… si la liste totale n’était pas si longue. Signalons par exemple l’affichage des pages Web par le navigateur (très rapide) de BlackBerry, qui ne parvient pas à agrandir les textes pour les rendre lisibles sur un petit écran (ce que le navigateur intégré à Android parvient à faire sans mal).

Autre  exemple, lors de l’écriture d’un message, la gestion du curseur n’est pas du tout au niveau de ce que proposait BlackBerry sur ses anciens appareils. Sur l’écran tactile, le déplacement le pointeur entre deux lettres ou la sélection d’un bloc de texte est devenu un casse-tête, alors que ces opérations étaient très simples avec le pavé tactile optique des précédents BlackBerry. Ces défauts sont relativement simples à corriger, mais on attend encore la mise à jour salvatrice qui fera de BlackBerry 10 un système quasi-parfait. BlackBerry 11, peut-être ?

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