BenQ W710ST : la promesse
Le BenQ W710ST est un vidéoprojecteur très prometteur. Pour 649 euros, le fabricant propose un appareil à focale courte projetant de très grandes images en 720p. Un modèle bon marché mais compatible avec la 3D et offrant, selon BenQ, un son de qualité. Vérifions cela.
BenQ W710ST : la réalité
BenQ affirme une nouvelle fois son savoir-faire en matière d’ergonomie. Le W710ST affiche un nouveau design, en forme de pyramide inversée, à la fois élégant et astucieux.
Elégant, car son aspect est moins quelconque que celui des produits d’entrée de gamme. Astucieux, car l’air chaud, soufflé sur le côté, est légèrement dirigé vers le bas. Juste assez pour que vous ne le receviez pas dans le visage lorsque l’appareil est situé en hauteur. A l’inverse, lorsqu’il est fixé tête en bas au plafond, l’air chaud est dirigé vers le haut.
Mais l’expérience de Benq transparaît aussi dans l’interface utilisateur. Les menus sont très simples ; on regrette seulement qu’ils soient un peu moins riches que ceux du W1200. La télécommande, rétroéclairée en rouge, fait elle aussi partie des points forts du W710ST.
Une image belle et grande après réglage
Le W710ST ne donne pas entière satisfaction à la première mise en route. Certes, la focale courte offre une grande image (3,2 m de diagonale avec 2 m de recul), mais la profondeur des noirs laisse à désirer. Nos mesures (toujours effectuées avec un recul de 2 m) montrent un taux de contraste de 2 103:1 et une luminosité de 126 cd/m² en mode cinéma.
Heureusement, après un rapide (et très simple) réglage, il est possible de créer un profil utilisateur beaucoup plus convaincant. Le taux de contraste fait un bond (à 2 542:1), tandis que la luminosité reste la même. Les courbes de fidélité des couleurs et gamma (2,18) sont alors bien meilleures, et on apprécie la qualité de l’image HD 720p projetée – image qui, grâce à la focale courte, peut vite devenir immense. Dommage que le haut-parleur ne soit pas plus puissant. On a vu mieux chez BenQ (notamment le W1200 cité plus haut).
La 3D pour les films et les jeux vidéo
Nous avons également testé ce vidéoprojecteur dans son mode 3D. Premier cas de figure : un usage multimédia, en association avec le boîtier 3D Viewsonic VP3D1, un lecteur Blu-ray 3D de LG et plusieurs films. Le rendu est comparable à celui des autres produits 3D du genre ; la technologie DLP Link ne réserve pas de mauvaise surprise, si ce n’est une perte notable de luminosité due à l’obturation des lunettes actives.
Même constat pour le jeu vidéo. Le vidéoprojecteur est reconnu comme un écran compatible avec la 3D Vision. Il suffit donc de connecter le kit de Nvidia (non fourni) à son ordinateur et d’apprécier le résultat. Les puristes du PC noteront rapidement une perte de définition (ici la 3D s’affiche en 1 280 x 720 points à 120 Hz), mais l’expérience est immersive. Par ailleurs, alors que bon nombre de moniteurs 3D sont sujets aux images fantômes, la technologie DLP Link vous épargne ce problème.
Consommation d’électricité et bruit
En mode normal et après 10 min d’utilisation (ce qui suffit pour déclencher la ventilation à pleine puissance), nous avons mesuré un niveau de bruit de 39,8 dB (à 50 cm). C’est élevé, mais le bruit sourd de la grosse soufflerie est plus supportable que celui d’une petite hélice crissante. Du côté de la consommation d’électricité, le W710ST est dans la moyenne : 271 W en mode normal.
Bonne nouvelle : BenQ annonce l’arrivée d’une nouvelle version du W710ST, qui utiliserait une lampe économique. Nous aurons l’occasion de tester ce nouveau modèle très prometteur. Le fabricant annonce une augmentation de 80 % de la durée de vie de la lampe et une consommation réduite de moitié, le tout sans faire baisser les performances. Il faudra attendre le mois de janvier 2012 pour s’en assurer.
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