BenQ W1350 : la promesse
Le BenQ W1350 est une évolution du BenQ W1300, déjà testé l’année dernière. Ce vidéoprojecteur Full HD évolue légèrement, notamment via une lampe plus puissante de 2500 ANSI Lumens contre 2000 pour le W1300, et une meilleure calibration du produit. La recette s’est avérée payante sur le très bon BenQ W1070+, voyons ce qu’il en est sur ce modèle en théorie plus performant encore.
BenQ W1350 : la réalité
Les vidéoprojecteurs milieu de gamme de BenQ se ressemblent tous un peu. Leur conception trapézoïdale n’en fait pas des modèles de discrétion, surtout s’il est question de les accrocher au plafond, mais cela n’est pas pour autant rédhibitoire. Le blanc reste quoiqu’il arrive plus discret que le noir dans ce type de configuration. En fait, côté conception, on préfère en retenir le meilleur, à commencer par une connectique ultra complète : 2 HDMI, Composite, Composante, VGA, entrées et sorties audio mini jack… rien ne manque.
On apprécie aussi la présence d’une fonction LenShift verticale. Même si elle s’ajuste manuellement, via une molette, cela reste très pratique pour décaler l’image de haut en bas lorsque l’installation l’exige. Naturellement, cette fonction vient en complément de la correction de trapèze (Keystone) présent sur tous les modèles. Dernier point important pour l’installation du produit, le bloc optique du W1350 offre une belle amplitude de zoom de 1,5X. Pour autant, la diagonale d’image mesurée au max avec 2 m de recul est assez classique : 1,63 mètre.
Une justesse des couleurs étonnante
Nous le disions plus haut, le W1350 a subi quelques améliorations techniques qui se traduisent de manière remarquable sur les prestations de ce vidéoprojecteur. A l’œil, réglée sur le mode cinéma et une fois la salle plongée dans le noir, la projection est détaillée, assez lumineuse et on accroche immédiatement sur la justesse des couleurs. La profondeur des noirs n’est pas exceptionnelle, les bandes noires du haut et du bas de l’image sont même un peu grises, mais cela n’enlève en rien le plaisir que procure cette solution à moins de 1000 euros.
Un très bon « feeling » qui se confirme par les mesures de notre sonde : la fidélité des couleurs est quasi parfaite, aussi bien en mode cinéma qu’en mode « par défaut ». C’est d’ailleurs une autre donnée bluffante du W1350 qui propose un mode Vivid de très bonne qualité. C’est d’ailleurs sans doute pour cela que le constructeur l’a défini comme le mode par défaut. Généralement, ce mode est plutôt destiné à une utilisation bureautique du vidéoprojecteur. Ici, BenQ propose des réglages finalement plus lumineux (417 cd/m²) que le mode cinéma (308 cd/m²) tout en conservant une excellente fidélité des couleurs. Pourquoi alors ne pas se limiter à ce mode : tout simplement parce que c’est celui qui consommera le plus d’énergie (312 Watts), réduisant au passage la durée de vie de la lampe (2000 heures annoncées).
Et quand bien même les réglages ne vous conviendraient toujours pas (ce serait étonnant), précisons que le W1350 propose de les personnaliser très facilement grâce à un menu qui est, comme toujours chez BenQ, très détaillé et simple à prendre en main. Les perfectionnistes qui souhaiteraient passer par un installateur pourront configurer l’appareil en fonction de leur installation grâce aux options avancées du mode ISF.
Dernières mesures, celles du bruit en mode standard et en mode cinéma. Le BenQ W1350 n’est pas l’un des modèles les plus silencieux que nous avons testés, mais les 37 dB de son mode cinéma sont supportables, voire même très inaudibles si vous utilisez un système audio Home Cinema. Le mode Vivid est plus présent (40,4 dB) mais là encore, à part dans les scènes calmes des films, cela reste supportable.
Les autres améliorations apportées
Lorsque nous avions testé le W1300, nous avions noté que l’image nous paraissait un peu trop bruitée avec une tendance à tirer sur le vert. Pour ce dernier point, nous l’avons déjà dit : la calibration est ici excellente. Quant au bruit numérique, celui-ci nous a paru bien maîtrisé et, à vrai dire, si nous devions le comparer à un rendu TV, il est plutôt fidèle sur notre film Capitaine Phillips de Paul Greengrass. On remarque bien quelques légères saccades dans les mouvements de travelling rapides, mais c’est un petit gène qu’on rencontre souvent avec ce Blu-ray Full HD 24p (Master 4 K) et à laquelle on se fait assez bien. En tout cas, on peut pardonner ce défaut sur un vidéoprojecteur de cette gamme de prix.
Dernier atout et non des moindres pour le confort : la télécommande rétroéclairée. Et on ne parle pas d’un système partiel, ou jaune à peine visible. Ici la télécommande s’illumine de manière vraiment importante, un peu trop peut-être, mais au moins on s’y retrouve rapidement.
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