Nokia Booklet 3G : la promesse
Annoncé en août 2009, le Booklet 3G de Nokia est enfin disponible. Ce netbook exploite une plate-forme Intel Atom Z530, avec 1 Go de mémoire vive, fonctionne sous Windows 7 Starter Edition, et son écran de 10 pouces affiche une définition de 1 280 x 720 pixels. Autre argument de ce netbook du grand constructeur de téléphones mobiles : l’emplacement carte SIM pour surfer en 3G. Cet appareil n’est-il pas alors complètement dépassé à l’heure ou les netbooks basculent vers une nouvelle génération de circuits, les fameux Pine Trail intégrant un processeur Intel N450 ?
Nokia Booklet 3G : la réalité
Un netbook ancienne génération
Le Booklet 3G de Nokia est un netbook et, on le sait bien, ces petites machines sont exclusivement dédiées à la bureautique. Comme l’attestent ses scores, confronté aux différents outils de mesure (41 points au 3DMark06 et un indice Windows 7 de 2,2), le Booklet 3G n’a que faire du jeu vidéo et encore moins de la 3D. Le multimédia se consomme aussi à petite dose, puisque l’équipement de ce mini-PC portable est tout juste correcte. Les enceintes situées sur les flancs de la machine ne délivrent pas franchement un son de qualité. L’écoute au casque est vivement recommandée, tant pour la musique que pour regarder des films.
Une autonomie de 12 heures, qu’ils disaient
Un autre argument mis en avant par Nokia concerne l’autonomie : 12 heures. Dans les faits, celle-ci est divisée par deux ! Six heures de vidéo en continu, voilà ce que propose le Nokia Booklet 3G, et ce n’est déjà pas si mal. Car si l’on est bien loin de ce qu’annonce Nokia, la performance est correcte compte tenu de la finesse de l’appareil. Il s’agit toutefois d’une autonomie mesurée avec le Wi-Fi en mode performance et avec la luminosité de l’écran au maximum.
Une dalle en manque de luminosité
Taux de contraste de 566:1 et luminosité de 153 cd/m² (luminosité moyenne relevée sur 5 points avec le rétro-éclairage à 100 %), telles sont les deux mesures que nous avons effectuées. Dans les faits, cela se traduit par une dalle peu lumineuse avec du blanc qui vire au rose. Un affichage globalement chaud, trop chaud, dont la qualité dégringole dès que l’on baisse la luminosité. A 50 %, le blanc est presque gris et, surtout en extérieur, on a du mal à y voir clair, d’autant que la lumière ambiante se reflète sur la dalle brillante.
La 3G et le GPS : tout pour les baroudeurs
Le prix (699 euros) du Booklet 3G se justifie surtout par la présence de deux technologies peu courantes (voire inédites) sur ce format de machine. A savoir, un circuit GPS (compatible A-GPS) et une connexion 3G. Cette dernière est assez simple à mettre en œuvre. Il suffit d’enficher sa carte SIM dans l’emplacement dédié sur le flanc droit. La connexion HSDPA apparaît alors dans le gestionnaire de connexion sans fil. Après saisie du code PIN, la connexion s’établit et le tour est joué. On surfe en 3G de manière totalement transparente, à condition d’avoir le forfait mobile prévu à cet effet.
Pour la partie GPS, cela se passe depuis le portail OVI (www.ovi.com). Après avoir créé un compte, on accède au service OVI Cartes qui, à l’image de Google Maps, propose de planifier un itinéraire. Nous avons toutefois noté des ralentissements en mode navigation.
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