Spécialisé dans les ampoules connectées, le fabricant français Awox a récemment élargi sa gamme avec la famille SmartLight Mesh, qui regroupe à ce jour le modèle classique c9 et sa grande soeur, la c13 Globe. La principale caractéristique de ces ampoules est – comme leur nom mesh l’indique (maillage en anglais) – de mailler les loupiotes intelligentes en Bluetooth pour augmenter le rayon d’action de l’utilisateur. Celui-ci pourra ainsi piloter une ampoule même s’il est hors de portée de son signal Bluetooth (10 mètres maximum), car sa commande pourra être routée de proche en proche, jusqu’à atteindre la lampe ciblée. Ce qui est bien pratique lorsqu’on a un grand appartement ou une grande maison. Testées en situation réelle, ces ampoules tiennent bien cette promesse. Il faut juste, au préalable, activer le réseau Mesh sur l’application mobile (laquelle est disponible pour iOS et Android).
Le routage maillé fonctionne aussi bien avec la télécommande qu’avec l’application mobile, avec toutefois quelques petites différences. La télécommande ne permet de piloter qu’un groupe d’ampoules, alors que l’application mobile permet également de contrôler chaque ampoule de façon individuelle. L’application mobile présente par ailleurs une plus grande richesse fonctionnelle. Alors que la télécommande se limite au réglage des couleurs, l’application propose, entre autres choses, une programmation horaire pour l’allumage, un plus grand nombre de jeux de couleurs, une intégration avec des listes musicales (mode Disco), etc. En revanche, on constate que la télécommande est plus rapide dans la transmission des commandes. Les temps de connexion de l’appli mobile se révèlent sensiblement plus longs, en raison de la complexité logicielle sous-jacente.
Globalement, ces ampoules se révèlent assez simples à l’usage, une fois que l’on a passé les étapes obligatoires d’appairage permettant de relier les ampoules à la télécommande et à l’application mobile.
Une détection de proximité peu probante
La seule fonctionnalité que nous n’avons pas réussi à faire fonctionner est la détection de proximité. L’ampoule est alors censée se mettre en route automatiquement lorsqu’elle détecte – via Bluetooth – la présence du smartphone de l’utilisateur. Mais dans notre prise en main, il a été impossible de répliquer ce comportement, même après avoir pris conseil auprès du fournisseur. En même temps, soyons honnête, cette fonctionnalité n’a qu’un intérêt limité. Compte tenu de la portée du Bluetooth (une dizaine de mètres), cette méthode de détection est bien trop grossière pour obtenir un allumage pièce par pièce, comme on pourrait l’espérer. Finalement, elle ne peut se révéler utile que dans certains cas précis, par exemple pour éclairer de façon automatique un porche d’entrée ou un garage.
Enfin, soulignons que l’utilisation d’ampoules connectées ne se prête pas à n’importe quelle luminaire. Leur poids relativement important (155 g contre une trentaine de grammes pour une ampoule classique) pourrait ne pas convenir à tous types d’attaches. Par ailleurs, il faut éviter les abats-jours métalliques qui pourrait nuire à la propagation des ondes. Fini, alors, le beau maillage !
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