Sony Cyber-shot DSC-TX10 : la promesse
Les Cyber-shot TX sont les appareils extra-fins que Sony propose à ceux qui recherchent en premier lieu l’élégance. Le TX10, l’un des derniers produits de la marque, ajoute au design soigné les performances du capteur Exmor R du fabricant. Le mariage parfait ?
Sony Cyber-shot DSC-TX10 : la réalité
Les ingénieurs nippons n’ont pas leur pareil pour créer de petits objets au design irréprochable. Ce compact d’à peine 18 mm d’épaisseur ne laisse franchement pas de marbre tant il respire la méticulosité. Le design est un pur sans-faute, et la finition est du même niveau. Le volet protégeant l’optique paraît fragile, mais, après quelques jours passés au fond d’un sac et deux chutes involontaires, il fonctionnait sans problème. Nul doute que le point faible de l’appareil au niveau physique résidera néanmoins dans ce clapet – c’est la rançon du format.
Le capteur Exmor R en action
Inauguré par le WX1, sorti en 2009, le capteur Exmor R de Sony est toujours d’actualité ; la preuve avec le HX7v, auquel nous avons accordé cinq étoiles sur cinq en ce début d’année 2011. Le TX10 dispose lui aussi de l’Exmor R, qui utilise la technologie CMOS mais dont la structure est inversée (back side illuminated). Les circuits électroniques sont situés au dos du capteur (et non pas à côté des photosites), d’où une amélioration notable de la quantité de lumière récupérée.
Le TX10 prouve encore la pertinence de ce type de capteur puisqu’il est possible de faire des photos nettes, à bout de bras, même en basse lumière. Il offre des bonus – notamment le panorama par balayage – plus que sympathiques. Quant à la qualité des images, elle est bonne, à défaut d’être excellente. Pourquoi n’est-elle pas meilleure ? Selon nous, c’est dû à l’optique…
Une optique grand-angle un peu trop molle
Dans les compacts bijoux comme ce TX10, le capteur n’est pas situé au dos mais au pied de l’appareil, un prisme redirigeant la lumière depuis la lentille frontale. Ce type d’objectif, appelé périscopique, permet de placer un zoom dans un espace réduit. Ici, l’optique offre deux visages : un positif, puisqu’on a tout de même droit à un très-grand-angle – 25 mm ! –, et à un honnête zoom x4. Mais le côté obscur de l’optique est qu’elle produit des clichés qui manquent de tonus : un défaut de piqué, comme disent les photographes, qui rend les clichés un peu trop doux, cotonneux. Dommage.
Une molette de zoom originale, mais perfectible
Sony nous a épargné la molette de zoom virtuelle à l’écran et se fend d’une vraie molette, située sur le coin supérieur droit de l’appareil afin de ne pas dénaturer le design. L’emplacement n’est pas mal choisi, mais on regrette que le plastique ne fasse pas honneur aux autres matériaux de l’appareil.
Ecran tactile de 921 000 points, vidéo et son de haut niveau
Richement doté en points, offrant des contrastes réellement saisissants, l’écran tactile du TX10 est une réussite puisqu’il conjugue précision, puissance des contrastes et ergonomie logicielle pour une utilisation 100 % tactile. Et l’écran donne toute la mesure de sa qualité quand on filme : l’image est nette et fluide, comme sur les meilleurs téléviseurs. La vidéo et le son ne sont pas en reste, puisque l’on a droit à du Full HD 1080i avec le zoom optique activé pendant que l’on tourne. Quant au micro stéréo placé sur la face avant de l’appareil, il est précis quoique d’un rendu un peu métallique. Rendons aussi hommage à la stabilisation optique de l’appareil, qui est réellement bonne.
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