Panasonic Lumix DMC-TZ7 : la promesse
Avec son PowerShot SX200IS, Canon avait tapé un grand coup dans l’épaule de Panasonic, l’air de dire «Pas mal tes TZ3 et TZ5, mais regarde donc ce que je sais faire». Et de fait, Canon s’était plutôt bien débrouillé avec son compact qui récoltait, il y a quelques semaines, un Choix de la rédaction. Seulement voilà, maître des compacts à haute valeur ajoutée -et maître des compacts sur le marché français-, Panasonicpeaufinait en fait son arme suprême, le TZ7, successeur d’une lignée prestigieuse -les TZ5 se vendent toujours comme des petits pains. Et si vous avez lu le titre de l’article, nous n’allons pas vous cacher qu’une fois encore, Panasonic a tapé fort.
Panasonic Lumix DMC-TZ7 : la réalité
La marque nippone est réputée notamment pour la qualité de finition de ses boîtiers. Les ingénieurs de Panasonic ont en effet le sens du détail et apportent un grand soin au choix et à la finition des matériaux, particulièrement pour les appareils haut de gamme comme ce Lumix DMC-TZ7. Tout est impeccable, parfaitement ajusté et le corps, un poil lourd de l’appareil, accentue cette impression de qualité. Le made in Japan porte encore beau.
Une molette qui agace
Avant les lauriers, le coup de fouet (ça détend): qu’est-ce que cette molette de sélection des modes est fatigante! Point faible de l’appareil, elle est bien trop souple et passe son temps à danser la java au gré des manipulations et pérégrinations dans les poches et sacs. Bref, si les ingénieurs des lignes de production japonaises nous lisent -là on a comme un doute- il serait bon de la visser de façon plus conséquente au châssis.
Image au top à 10 Mpix: la fin de la guerre des mégapixels a du bon!
Votre amie Josiane avait raison quand elle vous disait que huit mégapixels suffisent déjà amplement à faire de bons clichés. Et visiblement Panasonic a écouté Josiane en dotant son TZ7 d’un «simple» capteur 10 Mpix -en fait un capteur 12 Mpix qui permet de vrais modes 16/9 et 3/2 sans perte, voir notre article sur ce sujet. Une définition standard qui permet au constructeur de travailler sur le bruit numérique et d’éviter les soucis de marques, comme Samsung notamment, qui s’empressent de mettre des capteurs trop gros -jusqu’à 14 Mpix- sur des compacts qui commencent à faiblir dès 200-400 ISO. Le TZ7 reste fier jusqu’à 400-800 ISO, délivrant des clichés aux couleurs plutôt fidèles (merci la balance des blancs) et bien définies. Le Venus Engine HD fait décidément du bon travail.
De vrais bouts de vidéo HD dedans!
Nous étions un brin dubitatifs après avoir lu les caractéristiques techniques de l’appareil: Panasonic semblait en faire un vrai hybride appareil photo/caméscope, vantant les capacités vidéo au travers, notamment, de l’utilisation de l’AVCHD -un codec vidéo- pour les séquences enregistrées.
Eh bien nous n’avons pas été déçus: le TZ7 enterre tout simplement la concurrence au tractopelle. La qualité est impressionnante pour un si petit appareil. Utilisé lors de la finale de la coupe de France de football les détails sont impressionnants. L’image ne fourmille pas malgré les 80000 Bretons amassés dans l’arène. L’image est belle, contrastée, fluide. L’autofocus lutte parfois pour faire la mise au point pendant le zoom/dézoome, mais il retombe vite sur ses pattes. L’AVCHD était tout sauf un argument fallacieux.
Une ergonomie adaptée
Le TZ7 se pilote aisément et Panasonic n’a plus grand-chose à envier à Canon en ce qui concerne l’ergonomie. Afin de dissocier la vidéo de la photo, un nouveau bouton d’enregistrement vidéo fait son apparition non pas sur le dessus mais à l’arrière de l’appareil. En revanche, ce bouton est un peu petit et enfoncé: les gros doigts auront peut-être quelques difficultés. Mais l’interface des menus eet claire et l’appareil peut être mis entre toutes les mains sans souci.
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