Samsung ST600 : la promesse
S’il n’est pas le premier du genre, le ST600 est le dernier rejeton de cette série un peu particulière. Un appareil qui conjugue large écran tactile, mini-écran avant pour les autoportraits et un design soigné. Mais est-ce assez pour être un bon compact ?
Samsung ST600 : la réalité
Monsieur l’escargot s’endort
L’escargot est un animal relativement bien protégé. Le ST600 est un appareil photo relativement bien équipé. L’analogie entre eux s’impose par le fait qu’ils sont tous les deux lents. Lents comme cet écran tactile à la réponse molle, ce déclenchement en léger différé, les quatre secondes pour activer l’écran en façade ou encore ces insupportables 3,5 secondes entre deux clichés.
Si l’escargot a pour lui des millions d’années d’évolution qui on prouvé la pertinence de son mode vie, les lenteurs du ST600 sont dues à des choix techniques peu pertinents, comme l’utilisation de cartes mémoire microSD/SDHC, bien plus lentes à l’écriture que les cartes au format standard. Sur le terrain de la photo, le ST600 doit se mesurer à des appareils bien plus réactifs. Et il n’a pas de carapace.
J’aime me prendre en photo
Le principal intérêt de cet appareil est bien sûr l’écran de 1,8 pouce situé en façade. Un écran pratique pour se tirer le portrait seul ou entre amis. Sa définition est faible mais cela suffit puisqu’il s’agit avant tout de cadrer les humanoïdes à l’écran. On regrette juste qu’il lui faille 4,1 secondes chrono en main pour s’activer. Et vu qu’il faut entre trois et quatre secondes entre deux clichés, on se demande presque s’il ne vaut pas mieux rater deux ou trois photos au jugé avec un appareil classique mais plus rapide.
Images flatteuses, les vidéos moins
Ce ST600 offre des images pas forcément justes en termes de colorimétrie, mais néanmoins flatteuses et agréables à regarder. D’autant que l’appareil est capable de prendre des photos sans flash de qualité convenable en basses lumières (musée). L’optique grand-angle (27 mm) est convenable au centre de l’image mais plutôt médiocre sur les pourtours.
Quant au zoom x5, il est dans la moyenne basse côté rapidité de déploiement. Un zoom actif en vidéo, c’est bien, mais qui coupe le son lorsqu’il est mis en branle quand on tourne, c’est mal. Un mode vidéo du reste pas folichon : les 1 280 x 720 points ont été bien mieux maîtrisés sur d’autres appareils. La compression des films est un poil décevante, même si on conserve toujours une bonne exposition.
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