Asus Zenwatch : la promesse
Voici l’une des dernières montres connectées de l’année 2014, la Zenwatch d’Asus, présentée au dernier salon IFA de Berlin. Ce modèle affiche un look assez soigné, mais toujours avec un écran carré (AMOLED en 320 x 320 pixels). Côté logiciel, c’est toujours Android Wear, agrémenté de quelques applications Asus, qui fait tourner l’horloge. Une montre à la bonne heure ?
Asus Zenwatch : la réalité
L’esthétique de cette montre est plutôt réussie. Son boîtier en métal reste assez fin (moins d’1 cm d’épaisseur), ce qui permet notamment de la porter facilement sous une chemise. Le bracelet en cuir ajoute une petite touche de charme supplémentaire. La montre est nettement plus proche de l’horlogerie classique que la Gear Live de Samsung, moins esthétique et plus volumineuse. Seul reproche : le boîtier reste encore trop grand par rapport à la surface de l’écran. Et ce dernier n’est pas bien centré. Le look de la montre est donc un peu bancal, au final.
Autonomie un peu légère…
La Zenwatch est moins autonome que ses concurrentes directes. Les Moto 360, G Watch, Smartwatch 3 et Gear Live tiennent environ 36 heures, et plutôt 28 heures pour la G Watch R. La Zenwatch dépasse difficilement les 24 heures. C’est amplement suffisant si on la recharge tous les soirs, mais impossible de se séparer de son chargeur si on passe la nuit dehors, à moins de revenir impérativement avant midi ! Pour durer plus longtemps, il faudra activer l’option permettant d’éteindre totalement l’écran quand la montre n’est pas utilisé (mais c’est beaucoup moins pratique). Nous avons mesuré une autonomie d’environ 15h en utilisation intensive avec la luminosité de l’écran rêglée à son niveau maximal.
Bel écran, un léger manque de fluidité
L’écran de la Zenwatch affiche une définition de 320 x 320 pixels (résolution de 278 ppi), identique à celle de toutes les montres connectées actuelles. Mais il exploite surtout une dalle AMOLED, qui offre de bons avantages en termes d’économie d’énergie et de taux de contraste (les noirs sont parfaits). Lorsqu’il est toujours activé, l’écran se met en veille tout en continuant à afficher l’heure. C’est plutôt pratique, mais dommage que l’économie d’énergie ne se ressente pas vraiment sur l’autonomie de la montre.
L’interface de la montre manque aussi de fluidité, ce n’est pas vraiment gênant, mais assez frustrant. Equipée d’une plateforme matérielle totalement identique, la Gear Live de Samsung affiche une interface beaucoup plus fluide et réactive. On ne sait trop pourquoi…
À gauche, l’écran en mode “actif”, à droite en mode “veille”. Au centre, une macro de la matrice de pixels de l’écran AMOLED.
Le cas Android Wear… Mise à jour d’urgence exigée !
Android Wear est un système codé par Google sous le poids de la nécessité. Il fallait encadrer le développement des montres sous Android, et contrôler aussi cet environnement. Lorsqu’on l’utilise, on comprend vite que ce logiciel fut créé à la va-vite. La bonne nouvelle, c’est que ça fonctionne plutôt bien, sans plantage fatal. La mauvaise, c’est que le système est loin d’être terminé. C’est un genre de version beta, fonctionnelle, mais dont l’ergonomie n’est pas suffisamment élaborée : on y rencontre une myriade de petits bugs, peu gênants mais bien présents, et une multitude d’améliorations pratiques pourraient être appliquées. Il y a donc une forte marge de progression, en attendant, d’urgence, une très grosse mise à jour. Heureusement, Asus offre quelques logiciels supplémentaires pour nous faire patienter : un gestionnaire pour la montre, une application santé, une télécommande pour son PC, et une appli pour contrôler l’appareil photo de son smartphone à distance.
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