Asus Transformer Book Flip TP200SA (TP200SA-FV0048T) : la promesse
Contrairement au Transformer Book T100HA, le Transformer Book Flip TP200SA n’est pas constitué de deux éléments, une tablette d’une part et, d’autre part, un clavier. Non, le Flip est fait d’un bloc. En revanche, son écran est monté sur une charnière pouvant pivoter à 360° pour permettre un passage de tablette à PC portable en un simple mouvement. Que peut-on réellement attendre de ce petit PC Windows 10 vendu 330 euros ?
Asus Transformer Book Flip TP200SA (TP200SA-FV0048T) : la réalité
Pas convaincu par les PC 2-en-1 ? Cette solution pourrait constituer une alternative entre ces derniers et les PC portables classiques. Le Transformer Book Flip TP200Sa est un modèle équipé d’un écran de 11,6 pouces (1366 par 768 pixels) qui, pour le coup, est bien solidaire du clavier.
Mais son truc à lui, c’est d’être équipé d’une charnière laissant la possibilité à l’écran de faire une révolution complète autour du clavier. Comme le Yoga 3 11 pouces de Lenovo par exemple.
Ainsi, pour passer de la position PC portable à celui de grosse tablette, il suffit de prendre la machine en main, de pousser l’écran vers l’arrière et de le rabattre sur le dos du clavier. Comme d’habitude, après cette manipulation, l’interface de Windows 10 propose de passer en « mode tablette », on accepte et voilà, le tour est joué, le Flip s’est mué en tablette Windows 10. Enfin, son gabarit de PC 11,6 pouces (1,84 cm d’épaisseur et 1,2 kg) lui permet bien évidemment de se glisser dans un sac et de suivre son propriétaire dans tous ses déplacements.
Une vraie configuration de tablette Windows 10… dans un PC
Qui dit convertible à 330 euros, même sous Windows 10, dit configuration plutôt modeste… surtout taillée pour la bureautique, le surf, le visionnage de vidéo, et quelques petits jeux peu exigeants en ressources. Car si vous aviez prévu de faire tourner Call of Duty : Black Ops 3, vous allez être déçu. Dissimulés sous le clavier, on retrouve en effet un processeur Intel Celeron N3050 (famille Braswell) à la fois en charge des calculs et de l’affichage par l’intermédiaire de son contrôleur graphique intégré. Il est épaulé par 2 Go de mémoire vive, le minimum vital sous Windows 10.
Pour le stockage, ne comptez pas archiver l’ensemble de vos contenus multimédias sur les 20 Go exploitables (32 Go théoriques), ils seront vite remplis. Pour étendre cette capacité, c’est carte mémoire microSD (64 Go supportés) obligatoire, comme sur certains smartphones et tablettes Android.
Et si la configuration n’est pas taillée pour les applications lourdes et gourmandes en ressources, elle a au moins le mérite de consommer peu : 14,4 watts maximum. Ainsi, la batterie embarquée lui offre une confortable autonomie comprise entre 8 h 20 et 8 h 30 minutes et ce, aussi bien en lecture vidéo continue qu’en utilisation polyvalente.
Si peu d’écarts de performances entre les deux scores d’autonomie ? L’explication est simple : la luminosité moyenne de l’écran est très faible. Seulement 250 cd /m2 mesurés à la sonde ! Et nous avons eu beau faire varier l’intensité du rétroéclairage entre nos deux tests, cela n’a pas eu l’incidence d’ordinaire constatée.
En outre, comme la dalle est tactile et donc brillante, elle attrape tous les reflets dès lors qu’on se trouve dans un espace très bien éclairé. Impossible de jouer sur l’intensité de la luminosité pour contrer lesdits reflets efficacement. De fait, le taux de contraste est élevé et fait bien ressortir les couleurs et les zones sombres… quand on est dans un environnement sombre. Un PC pour noctambules donc.
Finition au top, ergonomie agréable
Et il est bien dommage que l’écran ne soit pas à l’image de la finition et du confort offert par le Flip. Côté boîtier, on retrouve un capot métallique couleur champagne, un plateau de clavier en plastique épais de la même teinte et légèrement texturé et, enfin, un plastique noir de bonne qualité sous la machine.
Le clavier, lui, répond bien, est juste résistant comme on les aime et tombe assez bien sous les doigts malgré des touches séparées un peu plus petites que la normale. Le touchpad occupe un bon tiers de la surface des reposes-paumes et sa surface de glisse est aussi réactive qu’agréable à effleurer du bout des doigts.
Sur le côté gauche de la machine se trouvent, une prise USB 3.0, une autre de type USB Type-C et une sortie microHDMI en plus du lecteur de carte microSD. De l’autre côté se trouvent la prise audio qui combine l’entrée micro et la sortie stéréo et la troisième prise USB de la machine, à la norme 2.0. Compte-tenu de la finesse du boîtier, pas de prise réseau filaire, c’est donc au module Wi-Fi n/ac (compatible Bluetooth 4.1) d’assurer les connexions à la Toile.
Evolution : néant absolu
Une fois ouverte, la machine dévoile ses entrailles. On constate immédiatement l’absence de ventilation active ce qui explique le silence de fonctionnement parfait du Flip.
Puis on remarque que la mémoire vive est soudée à la carte mère, ne laissant ainsi aucune chance à l’utilisateur de pouvoir l’augmenter au besoin. De même, impossible d’étendre la capacité de stockage.
Pourtant, on devine aisément un emplacement pour un disque SSD au format M.2 mais, faute de connecteur sur la carte mère, l’opération d’élargissement est sérieusement compromise…
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