Asus STRIX GeForce GTX 950 (STRIX-GTX950-DC2OC-2GD5-GAMING) : la promesse
La petite dernière de la famille GeForce de NVIDIA, c’est la GTX 950. Et sa promesse est assez simple : faire tourner des jeux 3D, en Full HD, en poussant raisonnablement les niveaux de détails. Suivant les modèles, les prix varient entre 160 et 230 euros environ. Tout dépend des changements opérés par les marques partenaires de NVIDIA. Et Asus suit les recommandations NVIDIA puisque sa STRIX GeForce GTX 950 (STRIX-GTX950-DC2OC-2GD5-GAMING) se négocie entre 190 et 210 euros sur la Toile. Mais vaut-elle le coup ?
Asus STRIX GeForce GTX 950 (STRIX-GTX950-DC2OC-2GD5-GAMING) : la réalité
Pour promouvoir sa nouvelle arme de jeu massive, la GeForce GTX 950, NVIDIA a laissé « carte blanche » à ses partenaires. Le concepteur de puce les a autorisés à tripoter les fréquences de la puce 3D et des modules mémoires afin d’augmenter les performances de la carte. C’est le cas de cette STRIX d’Asus. Son processeur graphique tourne à 1,16 GHz (contre 1,02 GHz sur le modèle de base) et les 2 Go de mémoire GDDR5 fonctionnent à 3306 MHz, soit presque à la même vitesse que les modules présents sur la carte de base.
Basée sur la même puce que la GTX 960, la puce GM206 de la GTX 950 est toutefois amputée de quelques unitées de traitement
Rappelons que cette petite carte est compatible avec DirectX 12, la toute dernière version de la bibliothèque applicative présente dans Windows 10. Ainsi, elle est parée pour faire tourner Fable Legends, le premier jeu annoncé compatible DX12, mais aussi la cohorte de titres AAA à venir.
Pas plus haut que le 1440p
La GeForce GTX 950 tient ses promesses puisqu’elle fait effectivement tourner les jeux en Full HD, sans le moindre souci. Attention cependant à ne pas trop charger la puce en poussant les options graphiques au maximum dans les derniers jeux. Car, petit bus mémoire (128 bits) oblige, il y a un moment où ce dernier risque de faire goulet d’étranglement dans la communication entre processeur 3D et mémoire. Cependant, pour s’adonner à quelques plaisirs vidéoludiques occasionnels mais dans de bonnes conditions, c’est un bon choix. La preuve.
Faute de pouvoir mettre la main sur une carte qui fonctionne aux fréquences de base, nous nous fions aux scores de cette Asus STRIX. Ainsi, sur des jeux peu récents ou pensés pour tourner sur le plus grand nombres de plateformes (DX9 et DX10) comme StarCraft II, elle arrive à afficher entre 100 et 180 images par seconde. Sur des titres plus gourmands et plus récents (DX11) comme Battlefield 4, la barre est placée moitié moins haut : entre 80 et 90 images par seconde. La fluidité et la beauté restent toutefois au rendez-vous avec des détails réglés sur « Elevé » ou « Moyen/Haut ».
Cependant, dans les définitions d’image 1440p (2560 par 1440 pixels) et au-delà, la carte est bien moins à l’aise avec les détails en « Très élevé ». Il faut repasser en « Moyen » pour conserver plus de 60 images/seconde, barre sacrosainte sous laquelle il est préférable de rester pour continuer à avoir une excellente expérience de jeu.
Taille contenue, consommation remarquable et silence absolu
Inutile d’avoir un gros boîtier, avec une grosse alimentation et plein de ventilateurs pour refroidir correctement cette carte. Tout d’abord, elle mesure un peu moins de 22 cm de long et se loge donc aisément dans presque tous les types de boîtiers. Ensuite, elle ne requiert qu’une prise d’alimentation 6 broches pour fonctionner et ne consomme pas plus de 105 watts lorsqu’on stresse les composants au maximum pendant plusieurs longues minutes.
Enfin, Asus refroidit la puce 3D et, par effet de bord, les puces mémoires et étages d’alimentation par l’intermédiaire de son système de ventilation DirectCU. Ce dernier, efficace et silencieux, fait en sorte que la puce ne dépasse pas les 66°C en pleine charge. A noter, l’activité des ventilateurs n’est pas constante : lorsque le Bureau Windows 10 est à l’écran, le duo se coupe. Avec certains jeux, seul l’un des deux tourne. Avec les derniers titres AAA, bien sûr, toute la ventilation se met en branle.
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