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Test Asus ROG G551 : un PC portable gamer simple, efficace et abordable

Malgré quelques défauts, cet ordi propose un bon rapport qualité/performance/prix pour la 3D. Asus frappe fort.

L'avis de 01net.com

Asus ROG G551 (G551JM-CN102H)

Affichage

2 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Performances

0.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/10/2014

Voir le verdict

Fiche technique

Asus ROG G551 (G551JM-CN102H)

Processeur Intel Core i7-4710HQ
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 1000 Go
Taille d'écran 15.6 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 860M
Voir la fiche complète

Asus ROG G551 (G551JM-CN102H) : la promesse

L’Asus ROG G551JM est le pendant, moins musclé, du G751. À la différence de son grand frère équipé d’un écran 17,3 pouces, le G551 opte pour un modèle 15,6 pouces. Toujours mat et toujours Full HD. Il existe aussi une version avec dalle HD (1366 x 768), donc attention au moment de l’achat ! Notre version de test a pour nom de code G551JM-CN102H et s’adresse aussi bien aux joueurs occasionnels qu’aux plus réguliers. HardCore Gamers à la recherche d’ultra-puissance, rabattez-vous plutôt sur le G751. Mais si le G551M se veut plus modeste, il n’en demeure pas moins intéressant. En effet, pour 1000 euros, vous allez voir qu’Asus propose un appareil à très bon rapport qualité/prix.

Asus ROG G551 (G551JM-CN102H) : la réalité

Avec le G551JM, Asus vise les utilisateurs qui ont envie d’avoir une belle machine, avec quelques chevaux sous la capot sans pour autant se ruiner. Et le taïwanais fait mouche ! Pour 999 euros, ce PC portable de la gamme ROG propose de bonnes prestations vidéoludiques. Configuration homogène, écran de relativement bonne qualité, clavier rétroéclairé de rouge au toucher très agréable, de prime abord, difficile de lui trouver des défauts de taille. Ainsi, faire tourner les MOBA à la mode (LoL, DoTA 2, Heroes of The Storm), les FPS plébiscités (CS : GO, Call of Duty) ou encore FIFA 15, pas de souci à avoir. Pour les prochains titres très attendus comme Assassin’s Creed : Unity, Battlefield Hardline ou encore la cinquième extension de WoW, il faudra peut-être faire quelques ajustements sur les niveaux de détails pour jouer dans la définition native de l’écran Full HD, mais le G551 sera à la hauteur.

Salissant et bruyant

Loupe à la main, faisons un tour plus complet de la bête. On commence par son boîtier mélangeant aluminium noir brossé et plastiques noir et rouge. Des couleurs qui ne sont pas sans rappeler celles des Qosmio de Toshiba mais le G551 se distingue de son concurrent japonais par son format (15,6 contre 17,3 pouces) et donc sa toute relative finesse (3,45 contre 4,5 cm) et son poids plus supportable sur l’épaule (2,6 kg). Si les matériaux sélectionnés sont solides, ils devraient relativement bien tenir dans le temps et résisteront à de nombreux voyages, il est bien dommage que le dos de l’écran attrape toutes les traces de doigts et se transforme rapidement en Hollywood Boulevard.

Autre regret, l’absence des fameuses bouches d’aération présentes à l’arrière du G751. Ici, l’air chaud est évacué par une large ouverture latérale, située sur le flanc gauche. On peut donc déduire que le circuit est commun au processeur Intel Core i7-4710HQ et à la puce 3D Nvidia GeForce GTX 860M. Dans l’absolu, ce n’est pas idéal, mieux vaut deux circuits séparés pour une efficacité optimale. Mais il faut reconnaitre que l’ensemble tuyaux en cuivre et ventilateur fait assez bien son office. Cependant, ce dernier est assez audible dès lors que vous jouez. Nous avons enregistré des pointes allant jusqu’à 43 dB. En outre, la dite-ventilation étant située juste sous les touches Z, Q, S, D (utilisées pour le déplacement dans les jeux de tir), les doigts sont maintenus au chaud en permanence. D’ailleurs, nous avons relevé des températures comprises entre 38 et 47°C sur le dessus et le dessous de l’appareil. On a connu plus tempéré sur des PC de gaming.

Ecran IPS décevant, pas de véritable SSD mais assez de puissance pour bien jouer

Après plusieurs oscultations à la sonde, l’écran Full HD (1920 par 1080 pixels) s’est révélé correctement contrasté (971:1) mais pas assez lumineux (229 cd/m2) pour une machine vendue 1000 euros. Heureusement qu’Asus utilise une dalle IPS de bonne qualité car le manque de luminosité est partiellement compensé par des couleurs pétantes et de bons angles de vision. Toutefois, préférez jouer dans la pénombre ou dans un endroit faiblement ensoleillé pour profiter pleinement de vos jeux 3D.
Car, avec la configuration matérielle présente, il y a de quoi se faire bien plaisir. Le processeur Intel est un modèle à quatre cœurs, carburant à 2,5 GHz et est épaulé par une seule barrette mémoire de 8 Go. Il y a donc un emplacement libre à combler facilement si vous voulez doubler la mise. En revanche, impossible d’ajouter de disque dur dans la machine. Il faut se contenter d’un couple disque dur de 1 To et SSD (24 Go seulement) pour booster les performances en lecture/écriture. Rien à voir avec celles d’un vrai disque à mémoire flash mais c’est déjà bien. Ces 24 Go servent de grosse mémoire cache (de zone tampon) au disque dur et les temps de chargement dans les jeux sont un peu moins longs et leur démarrage, plus rapide.

Mise à l’épreuve avec nos jeux de tests traditionnels mais aussi avec des titres plus récents, la GeForce GTX 860M s’est bien comportée. Asus a eu le bon goût de placer la version équipée d’une puce Maxwell dans son engin, et celle-ci se maintient dans une fourchette de scores compris entre 60 et 95 images par seconde, avec les détails positionnés sur « Haut ». Bien évidemment, cette carte 3D est compatible avec tout l’attirail de technologies Nvidia. De GeForce Experience pour régler automatiquement vos jeux, en passant par ShadowPlay pour enregistrer vos parties et les diffuser sur Twitch ou YouTube, sans oublier Optimus et Battery Boost.

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