Archos 50 Oxygen Plus (3G) : la promesse
Avec le 50 Oxygen Plus, Archos propose un smartphone d’entrée de gamme double SIM dont le grand écran HD de 5 pouces ne passe pas inaperçu. Les performances sont annoncées comme bonnes par le constructeur (grâce à un solide processeur 8 cœurs) et le design s’apparente à celui d’un certain iPhone 6... le tout, au prix de 169 euros. Une bonne affaire ? C’est ce que nous allons voir ensemble.
Archos 50 Oxygen Plus (3G) : la réalité
Ce qui frappe au premier regard sur cet Archos 50 Oxygen Plus, c’est son design fortement inspiré de celui de l’iPhone 6 d’Apple, comme on peut le constater sur la photo ci-dessous (l’Oxygen est à gauche). Au premier regard, il donne l’impression d’être un beau smartphone, à la finition travaillée.
Au premier regard seulement ! La coque arrière du smartphone est globalement esthétique, grise façon métal brossé, mais le plastique ne semble pas si résistant au toucher (un peu trop fin) et dès la sortie du mobile de son emballage, une des lettres de la typographie « ARCHOS » située au dos de l’appareil est restée collée dans l’emballage (voir ci-dessous)
Au-delà de son design à la robustesse douteuse, le smartphone conserve deux atouts : il est d’une grande légèreté, seulement 124 grammes, et il ne mesure que 7,2 mm d’épaisseur ce qui le place parmi les plus compacts et légers des modèles au format 5 pouces. Sur le bas de l’écran on trouve trois boutons sensitifs, malheureusement pas toujours réactifs, ainsi que la led de notification. Un emplacement plutôt inhabituel pour cette dernière et pas forcément pratique.
Un écran plutôt bon
Bonne surprise pour un entrée de gamme, l’écran 5 pouces HD de cet Oxygen, d’une résolution de 294 points par pouce, livre une qualité d’affichage globalement satisfaisante. Sa forte luminosité de 617 cd/m2 est notamment idéale lors d’usage en extérieur et plus particulièrement au soleil. De technologie IPS, l’écran offre des angles de vision satisfaisants. En revanche, ses couleurs, comparées à celle de la dalle du Wiko Ridge 4G, sont un peu plus fades. Or, sur ce point, tout sera surtout affaire de goût.
Côté fonctionnement, le processeur 8 cœurs qui équipe l’Oxygen, un Mediatek cadencé à 1,4 GHz, lui procure une rapidité et une fluidité de navigation plutôt satisfaisante pour un smartphone à moins de 200 euros. Un jeu 3D gourmand en ressources, comme GTA Vice City fonctionne sans saccade même si l’on règle les paramètres d’affichage au maximum.
Dommage que ce smartphone n’ait qu’un seul Giga de mémoire vive, ce qui pourra s’avérer un peu juste lors d’utilisation du smartphone en mode multitâches.
Une autonomie trop juste
L’un des principaux reproches qu’on peut adresser à l’encontre de cet appareil Archos, c’est son incompatibilité avec les réseaux mobiles 4G. De plus en plus rare aujourd’hui et pénalisant puisqu’il existe des modèles surfant à grande vitesse, vendus entre 100 et 150 euros, comme par exemple le Sony Xperia E4G. Et ce n’est pas le seul défaut de cet Oxygen. Avec une endurance de seulement 5 h 31 relevée lors de notre test d’autonomie polyvalente qui, rappelons-le, simule divers usages, l’Archos 50 Oxygen Plus se montre décevant. En appel, il tient une dizaine d’heures. Et, en surf ou en vidéo, on est sur un résultat d’environ 7 h… dans un cas comme dans l’autre, c’est moyen ! On a déjà vu mieux. Pour l’utilisateur, il sera difficile de passer le cap de la journée sans le recharger.
Un capteur photo mystérieux
Le capteur arrière du 50 Oxygen Plus reste pour le moins un mystère. En effet, Archos annonce dans sa fiche technique (et même sur la boite commerciale du mobile) un capteur photo de 8 mégapixels. Cependant, dans les Réglages, on constate que les photos sont prises en 13 mégapixels.
S’agit-il d’un 13 Mégapixels par interpolation ? Rien ne l’indique. Quoi qu’il en soit le capteur reste médiocre : les photos manquent de piqué, les couleurs sont ternes et, en basses lumières, les clichés sont inexploitables. On pourra s’en contenter mais seulement pour un usage occasionnel, en extérieur, par beau temps. Idem pour les vidéos pauvres en détails et mal stabilisées. Côté audio, les haut-parleurs délivrent un son plat et peu puissant.
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