Panasonic DMC-Lumix LX5 : la promesse
Leader du compact en France et en Allemagne, Panasonic domine le haut de gamme de la compétition. Si la marque japonaise n’a pas à proprement parler de concurrent direct à mettre en face des appareils experts/baroudeurs PowerShot G (lire le test du PowerShot G11 et l’annonce du PowerShot G12), elle dispose cependant d’une gamme d’appareils experts de luxe : les LX. Avec comme dernier rejeton de la ligne, le LX5.
Panasonic DMC-Lumix LX5 : la réalité
Petit grip en caoutchouc, finition impeccable, lignes sobres et réactivité à l’allumage : dès la première prise en main, le LX5 fleure bon le haut de gamme. Petit revers du luxe : quoi que traité, le verre de l’écran, certes du plus bel effet, n’est pas très pratique lorsque notre astre est à son pinacle.
Capteur multi-aspect et optique lumineuse
Contrairement à la concurrence qui rogne la définition initiale pour offrir différents ratio de format d’image, Panasonic équipe son LX5 d’un capteur plus grand qui permet à chacun des formats – 4/3, 16/9, 3/2 et 1/1 – de bénéficier de la définition la plus large possible. Du coup, le choix de format n’est pas un recadrage sauvage, mais un vrai choix de composition.
A ce grand capteur s’ajoute une optique très, mais alors très lumineuse : ouvrant à F2 (!) en grand-angle. Elle n’est dépassée que par les F1.8 du EX1 de Samsung (test), qui a l’inconvénient de moins zoomer – 24-90 mm pour le LX5 contre 24-72 mm pour l’EX1. Ouvrant à F3.3 en téléobjectif, cette optique permet des arrière-plans flous très doux et bien piqués. Et le F2 en grand-angle offre des clichés nets en basses lumières au dixième de seconde.
Qualité d’image : le RAW pour exploiter tout le potentiel
Comme tout boîtier expert qui se respecte, le LX5 capture les images en RAW (en plus du Jpeg), c’est-à-dire en négatif numérique. En travaillant à partir de ce fichier on peut travailler proprement jusqu’à 1 600 ISO, une limite jadis uniquement accessible aux reflex. Si la qualité maximale se maintient à 800 ISO, les 1 600 ISO supporteront les tirages jusqu’à 20 x 30 cm.
Outre cette finesse d’image, le LX5 offre une excellente balance des blancs automatique – meilleure que bien des reflex ! – avec un rendu des couleurs particulièrement fidèle en mode iA (automatique intelligent).
Vidéo HD de qualité
C’est un peu la patte de Panasonic : une qualité de compression vidéo au top qui n’est égalée – voire désormais dépassée – que par Sony et son HX5V (ah, la qualité du 1080i !). Ici, les vidéos sont extrêmement piquées et fluides. Les algorithmes de compression sont de grande qualité et aucun artefact ou effet de flou ne ponctue les vidéos, même sur les sujets en mouvement.
Parce que tout n’est pas parfait
Un écran qui brille trop en plein jour (mais la griffe pour flash peut recevoir un viseur électronique, hélas trop cher), des boutons arrières aux fonctions pas forcément faciles à deviner dans l’obscurité et un encombrement supérieur à de nombreux compacts de poche : non le LX5 n’est pas parfait. Mais la plupart de ces défauts font partie du choix de format de l’appareil (écran et encombrement) et n’entachent en rien les qualités de l’appareil.
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