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Test : Apple passe son MacBook Pro 15 pouces au Core i7 pour plus de puissance

Inchangé extérieurement, le nouveau 15 pouces d’Apple adopte un nouveau processeur jusqu’à deux fois plus performant.

L'avis de 01net.com

Apple MacBook Pro 15 pouces 2,66 GHz Core i7 - Modèle avril 2010

Les plus

  • + Le design
  • + L'arrivée des Core i5 et i7
  • + La configuration générale

Les moins

  • - Seulement une GeForce 330M
  • - L'absence d'e-Sata
  • - Toujours pas de Blu-ray

Affichage

3 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 09/05/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Apple MacBook Pro 15 pouces 2,66 GHz Core i7 - Modèle avril 2010

Processeur Intel Core i7-620M
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 500 Go
Taille d'écran 15.4 "
Puce graphique Nvidia GeForce GT 330M
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Apple MacBook Pro 15 pouces 2,66 GHz Core i7 – Modèle avril 2010 : la promesse

Design abouti et séduisant oblige, cette nouvelle mise à jour ne touche pas à l’extérieur du portable pro d’Apple. Elle s’attache à remettre au goût du jour l’intérieur de la machine. Apple rattache les wagons en intégrant un Core i7 rapide (2,6 GHz) et en adoptant la nouvelle génération de carte graphique de Nvidia. L’objectif ? Assurer aux utilisateurs du MacBook Pro qu’ils bénéficieront d’une machine polyvalente, assez puissante pour assurer l’essentiel, le superflu et les loisirs…

Apple MacBook Pro 15 pouces 2,66 GHz Core i7 – Modèle avril 2010 : la réalité

Esthétiquement, on l’a dit, rien ne bouge. La coque Unibody est toujours aussi belle et épurée. On regrettera juste qu’un troisième port USB n’ait pas fait son apparition. D’autre part, l’USB 3.0 est peut-être trop neuf pour se manifester sur une machine Apple. Dommage tout de même ! Idem pour l’absence d’une sortie eSata. Si le FireWire 400 est très répandu, ce n’est pas forcément le cas de son grand frère, le FireWire 800.

Pas de lecteur de cartes SD

Pour ce qui est de l’équipement, on aurait pu espérer mieux. Si certains regretteront l’absence du lecteur de cartes SD, d’autres apprécieront qu’il laisse la place à un connecteur Express/Card. Il permettra de brancher un lecteur de cartes Compact Flash, par exemple, bien plus courantes chez les photographes professionnels.
Par ailleurs, Apple, son noyau open source et l’AACS, l’organisme chargé de la protection des Blu-ray, n’ont toujours pas trouvé un accord, la haute-définition en galette dans les Mac n’est donc pas pour tout de suite. Il va falloir suivre le conseil de tous les chefs de produits de Cupertino et passer par l’iTunes Store. Tant pis pour ceux qui auraient aimé graver des disques bleus pour sauvegarder leurs données ! Le DVD double couche règne encore en maître.

Ergonomie, silence…

Mais sert-ce encore à quelque chose de pointer du doigt ces lacunes constitutives de ce que sont les MacBook Pro ? A part un prix encore un peu élevé en comparaison de la concurrence PC (qui elle ne sait pas faire tourner Windows et Mac OS X, rappelons-le) et la liste dressée ci-dessus, disons que le MacBook Pro 15 pouces ne souffre pas de beaucoup de défauts.
Son ergonomie est parfaite, son clavier rétroéclairé devrait être montré en exemple dans les écoles de claviers, son écran rétroéclairé par LED affiche une luminosité agréable, des couleurs chaudes et une lisibilité surprenante malgré sa dalle brillante. Ultime politesse, le MacBook Pro est silencieux, dans des conditions courantes d’utilisation (surf, e-mail, travail sur des outils professionnels de traitement d’images peu intensif, etc.), il murmure tout juste.
Poussez-le dans ses retranchements et le bruit du ventilateur ajouté à celui du disque dur atteindront l’équivalent du bruit dans une bibliothèque (moins de 50 dB). Il en va de même pour la consommation électrique, plutôt dans les tranches basses pour ce genre de machines. Notons d’ailleurs que le travail d’optimisation sous Mac OS X s’apprécie encore plus quand on a installé Windows 7 sur son MacBook Pro. On constate que le portable d’Apple consomme en moyenne 15 watts de moins sous Snow Leopard.

… et autonomie

Pas étonnant que son autonomie soit plutôt bonne, sans atteindre les 8 ou 9 heures annoncées par Apple. En usage « productivité », à savoir Word ouvert et sollicité, plusieurs sessions de Safari actives, Mail lancé, luminosité d’écran et du clavier adaptée au contexte (soit entre 75 et 100 % de luminosité), nous avons atteint entre 4 heures 40 minutes et 5 h 15 min d’autonomie, selon qu’on lançait Spotify, très gourmand en bande passante ou non, pour écouter de la musique.
En lecture d’un fichier DivX, l’autonomie atteint 4 h 15 min, ce qui est plutôt impressionnant pour ce genre de machine, qui n’est pas un netbook, loin de là.

Processeur ultrapuissant…

Car si les netbooks affichent des processeurs neurasthéniques option souffle au cœur, le nouveau MacBook Pro 15 pouces met les bouchées doubles voire triples. Apple clame un gain de puissance pouvant atteindre 50 % par rapport à la génération précédente, équipée de Core 2 Duo.
Lors de nos tests, nous avons noté des gains de performances notables. Ainsi, le calcul de rendu dans Cinebench s’exécute deux fois plus rapidement sur le nouveau MacBook Pro. Pour notre test d’encodage vidéo, nous avons enregistré un gain de 10 %, alors qu’avec Photoshop, qui recourt surtout à la mémoire, le gain était quasiment nul. Dans le cadre d’Office pour Mac, quand on utilise des fichiers lourds avec des graphiques pesants (surtout dans Excel), on sent un net gain de temps, de l’ordre de 50 % également.
Bref, l’arrivée de ce Core i7 est plutôt bénéfique même si ce n’est pas toujours la révolution attendue. Autrement dit, opter pour ce 15 pouces, juste parce qu’il a un Core i7 n’est pas forcément une raison valable.

… et carte graphique honnête

Côté carte graphique, nous indiquions lors de l’annonce des nouveaux MacBook Pro qu’on aurait aimé un modèle plus puissant. En ce sens, nos tests avec la GeForce 330M, équipée de 512 Mo de mémoire vidéo, ont confirmé que ce n’était clairement pas une carte pour joueur acharné.
En revanche, elle permettra de faire tourner tranquillement tous les jeux actuels, si l’on baisse un peu quelques réglages, et donnera toute satisfaction pour les applications professionnelles gourmandes comme le montage vidéo. Une nouveauté bienvenue, donc, d’autant qu’Apple a désormais sa technologie pour basculer automatiquement de la puce graphique économique en énergie à la carte graphique Nvidia. La puissance est là quand il faut, c’est l’essentiel.

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