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Test : AOC signe la surprise du moment avec son moniteur USB

Le moniteur e2251Fwu se contente d’un seul câble USB pour l’affichage et l’alimentation électrique, et ça marche !

L'avis de 01net.com

AOC e2251Fwu

Les plus

  • + Pas de câble d'alimentation
  • + Pied amovible

Les moins

  • - Luminosité et contraste un peu faibles

Appréciation générale

4 / 5

Qualité d'image

2.5 / 5

Réactivité

2.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 11/05/2012

Voir le verdict

Fiche technique

AOC e2251Fwu

Taille d'écran (en pouces) 21.5 "
Technologie d'écran TN + film
Ratio de l'image 16:9
Définition de l'écran 1920 x 1080
Aspect de l'écran Mat
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AOC e2251Fwu : la promesse

Avouons-le, nous étions très sceptiques quant à ce moniteur dit « USB ». Cet e2251Fwu est censé assurer son alimentation électrique par la seule interface USB, moyennant 8 à 10 W de consommation. Un port USB 2.0 ne fournissant que 500 mA sur un maximum de 5,25 V, cela nous paraissait très peu probable. Mais impossible n’est pas AOC !

AOC e2251Fwu : la réalité

Vendu à 169 euros, ce moniteur de 21,5 pouces de diagonale arbore le look d’entrée de gamme de rigueur. Plastiques noir brillant, pied basique et socle rudimentaire. Son assemblage est cependant acceptable, même si l’ensemble ne respire pas la solidité. Notez que ce moniteur ne possède qu’un port USB en guise d’entrée vidéo (et d’alimentation). Il est donc impossible de le connecter autrement. Il propose par sécurité une entrée secteur pour un transformateur (5 volts, 3 ampères), en cas de besoin.

Un rendement énergétique remarquable

Nous n’avons en fait jamais eu besoin du moindre transformateur de secours, car ce moniteur fonctionne sans aucun accroc sur un simple,  et seul, port USB 2.0. Nous avons du coup vérifié sa consommation en mesurant directement l’intensité du courant circulant dans le câble USB alimentant l’écran : 1,6 ampère. Ce qui nous donne une consommation de 8 W sur une tension de 5 V. Cela dépasse les spécifications de la norme USB 2.0, mais n’a posé aucun problème sur nos machines de tests, bardées de périphériques USB (deux PC de bureau relativement anciens, un vieux portable et un très récent). L’écran est listé comme un périphérique USB à 500 mA dans le gestionnaire de périphériques de Windows et fonctionne sur les interfaces USB 2.0 et 3.0 sans problème.

Comment ça marche ?

L’installation de l’écran est on ne peut plus simple. Windows XP nécessite l’installation d’un pilote à partir du CD fourni. Sous Windows 7, tout se fait automatiquement : le système télécharge tout seul le pilote à installer. Le moniteur e2251Fwu utilise la technologie DisplayLink, qui permet de faire passer de la vidéo par l’interface USB en émulant une carte graphique. L’astuce est parfaitement au point. Elle permet de brancher facilement un écran sur un portable ou d’ajouter un troisième écran sur un PC de bureau (qui en a déjà deux), voire un quatrième ou un cinquième !

Le seul problème, c’est que sur les machines anciennes, DisplayLink utilise beaucoup de ressources processeur si on visionne une vidéo en plein écran : jusqu’à 45 % d’un Pentium U4100 (1,3 GHz) et 30 % d’un Core 2 Duo à 2,6 GHz. La vidéo est alors saccadée, et le système d’affichage DisplayLink ne fonctionne convenablement qu’en bureautique, en regardant des vidéos ou des animations dans des petites fenêtres. Sur un PC récent, en revanche, (Core i5 ou i7), le processeur est très peu utilisé par l’affichage DisplayLink.

Surtout pour la bureautique

Sur les PC les plus modernes, les vidéos souffrent tout de même de microsaccades qui frustreront les cinéphiles. En outre, cette technologie DisplayLink réduit à la volée la définition des images animées affichées en plein écran. Il est donc impossible de profiter d’un film en Full HD avec ce système d’affichage. Idem pour les jeux vidéo, il faudra se contenter de petits titres occasionnels, même si le DisplayLink n’affecte pas les performances de la carte graphique de l’ordinateur. Notez que, pour les jeux, nos tests ont révélé que le système n’est pas compatible OpenGL. Il fonctionne en Direct 3D avec les cartes Nvidia et ATI, mais pas sur les portables équipés d’une technologie basculant entre le circuit graphique intégré au processeur central et une puce graphique indépendante (Optimus, par exemple). Il faudra se contenter du circuit graphique intégré au processeur sur ce type de machine.

Notez que le SLI et le CrossFire ne sont pas non plus pris en charge. En bureautique, en revanche, la qualité d’image est bien Full HD (1 920 x 1 080 points) et si les animations des fenêtres sont un peu moins fluides, tout fonctionne parfaitement sans dégradation d’image. Le retard d’affichage est en plus imperceptible pour un utilisateur classique, seul les joueurs expérimentés le remarqueront.

Affichage correct, mais pas réglable

Selon nos mesures, ce moniteur affiche de très bons angles de vision pour une dalle à technologie TN (Twisted Nematic). Sa rémanence est satisfaisante en l’absence d’overdrive. Il affiche un taux de contraste de 1 065:1 et une bonne homogénéité dans les noirs. Par défaut, son rendu d’image est fidèle (DeltaE de 3,1). Les teintes de gris sont disciplinées (gamma à 2,25 et blanc à 6 400 °K), mais tire un peu trop sur le vert. On aurait apprécié pouvoir régler cet affichage, ce qui est malheureusement impossible.

Aucun menu de configuration au sein de l’écran, pas plus au niveau du pilote logiciel. Il faudra se contenter des réglages de luminosité, de contraste et de couleurs définis par défaut. Quoi qu’il en soit, nous considérons que le rendu d’image du moniteur d’AOC est plutôt bon et qu’il satisfera tous les utilisateurs en bureautique comme écran d’appoint, ce qui est déjà une très bonne chose.

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