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Test : Amazon Nouveau Kindle, la liseuse au rapport qualité prix imbattable

Son absence de lumière intégrée est bien sa seule lacune. Peu coûteux, ce Nouveau Kindle compte parmi les liseuses les plus agréables à l’usage.

L'avis de 01net.com

Amazon Nouveau Kindle (2015)

Les plus

Les moins

  • - Incompatible ePub

Ecran

4.5 / 5

Confort d'utilisation

4.5 / 5

Formats et services

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 13/03/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Amazon Nouveau Kindle (2015)

Fréquence maximale 1 GHz
Capacité de stockage 4 Go
Taille d'écran 15.24 "
Voir la fiche complète

Amazon Nouveau Kindle : la promesse

Fin 2014, Amazon lançait son Nouveau Kindle, l’entrée de gamme de sa liseuse e-Ink. Pour l’occasion, ce modèle se dotait d’une interface tactile (l’ancienne version se pilotait, elle, via plusieurs boutons). Vendue deux à trois moins chère que les meilleures références du marché, cette liseuse dispose-t-elle de quelques atouts, au-delà de son prix, pour convaincre ? Voici ce que nous en avons pensé.

Amazon Nouveau Kindle : la réalité

Moins stylé que son aîné le Kindle Paperwhite (à partir de 129 euros), le nouveau Kindle est, à diagonale égale de 6 pouces, un peu plus volumineux mais aussi plus léger. En cause, notamment, le plastique moins qualitatif, qui perd son aspect gomme et se fait moins agréable, voire plus toc, sous les doigts. La finition est quoi qu’il en soit irréprochable et le boîtier tout aussi minimaliste, avec une prise MicroUSB pour la recharge et un bouton d’arrêt/mise en veille. L’écran, désormais tactile, se pilote exclusivement au doigt.

Avec toutes les options sauf la lumière

Comme la plupart des récents modèles du marché, ce Kindle, uniquement centré sur la lecture, ne lit pas les livres audio ni les MP3. Il embarque, en revanche, la majeure partie des attributs du Paperwhite : dictionnaires, polices, prise de note, achat de titres dans la librairie Amazon ou navigation sur le web via le Wi-Fi, accès récent au service Kindle Free Time (espace enfant)… Sa mémoire passe même de 2 à 4 Go, ce qui est largement suffisant pour stocker un grand nombre de livres.

Le menu Police permet de régler la taille des caractères, de choisir ses
polices ou son interlignage de façon simple et rapide.

Rien ne manque, semble-t-il, hormis l’absence de lumière intégrée. L’utilisateur qui opte pour le Kindle ne sera donc pas lésé mais devra se contenter de lire au jour ou sous une lampe… comme avec un véritable livre!

Ecran et réactivité irréprochables

Les deux grands points forts de ce Nouveau Kindle sont – et c’est ce qu’on attend avant tout d’une liseuse -, sa qualité d’affichage et sa réactivité hors pair. Concernant le premier point, on apprécie les polices de caractères qui contrastent agréablement sur le fond d’écran bien clair. Les caractères sont un peu moins précis que sur la Paperwhite mais il faut vraiment l’une à côté de l’autre pour s’en apercevoir ! la définition du Kindle n’atteint, il est vrai que 800 x 600 points contre 1024 x 768 points pour son aîné.

Le Kindle Paperwhite (à gauche), offre un meilleur constraste et des
caractères plus nets que le Kindle (à droite) mais ce n’est pas criant.

En second lieu, l’interface tactile du Kindle réagit au quart de tour, qu’il s’agisse de simplement feuilleter son livre ou même de se servir du clavier virtuel. Bref, rien ne vient troubler le plaisir de la lecture.

Contrairement à certains concurrents, la saisie sur le clavier virtuel du Kindle
est aisée et rapide.

De la pub, mais pas trop
Amazon commercialise sa liseuse 59 euros mais pour l’acquérir à ce prix, il faut accepter les publicités poussées par Amazon sur la liseuse (sinon, elle est facturée 20 euros de plus). Très agaçant, mais au final pas si intrusif car les publicités qui s’affichent se cantonnent à l’écran de veille et d’accueil.

Publicité affichée sur l’ecran de veille. Lors de la lecture d’un ouvrage, en
revanche, nulle réclame ne vient perturber la lecture.

Et elles sont exclusivement tournées vers l’univers de la Kindle (nouvelles lectures, accessoires pour la liseuse, etc). Le seul impact vraiment négatif, c’est que deux manipulations sont nécessaires pour déverrouiller l’écran au lieu d’une (une pression sur le bouton suivie d’un glissement de doigt à l’écran).

Le format reste propriétaire

Pour ceux qui l’ignorerait encore, le Kindle lit (au-delà des PDF) surtout le format Amazon (Azw) et pas du tout le classique format ePub, vendu par les grands libraires français. Cela ne pose pour autant pas de réel problème. La librairie Amazon est aussi riche de titres (sinon plus) que les plus grandes librairies (Nolim, Chapitre, etc). D’autre part, en France, le prix du livre est fixe. Inutile de se donner la peine de rechercher le meilleur tarif. Enfin pour les ouvrages gratuits, notamment ceux tombés dans le domaine public, il existe des convertisseurs gratuits Azw vers ePub (et vice versa), qu’il s’agisse de l’excellent logiciel Calibre ou de convertisseurs en ligne.

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