Amazon Fire (5ème génération) : la promesse
Avec ses petites tablettes Fire HD6 et Fire HD7 l’an passé, Amazon avait déjà frappé fort l’année dernière en commercialisant des modèles relativement performants pour leur prix agressifs : respectivement 99 et 139 euros. Avec sa nouvelle Fire de 5ème génération, le géant du web fait encore mieux puisque ce petit format de 7 pouces ne coûte que 60 euros, soit presque 80 de moins que son aînée la Fire HD7. A ce prix, une tablette peut-elle satisfaire l’utilisateur exigeant ? Voici les résultats de notre test pour le savoir.
Amazon Fire (5ème génération) : la réalité
Moins haute que la Fire HD7 du fait de son écran tout en longueur (un peu plus que le 16/19e), la nouvelle Fire offre la même épaisseur (presque 11 mm) et se montre presque aussi lourde 313 grammes. D’une capacité de 8 Go (dont 5 Go pour l’utilisateur), elle accepte les cartes MicroSD via un lecteur sur le côté.
Pour le reste, le design est sans fioritures avec un dos en plastique mais d’une finition satisfaisante.
Amazon affirme d’ailleurs que son modèle est 1,8 fois plus résistant qu’un iPad Air 2. Pour le coup, on aurait préféré qu’il soit équipé d’un écran 1,8 fois plus lumineux, comme on le verra un peu plus loin !
Petit processeur mais navigation fluide
Les avantages de la Fire, il faut d’abord, et surtout, aller les chercher dans son confort d’utilisation et les contenus auxquels elle donne accès. Le processeur qui équipe la tablette, un Mediatek quatre cœurs à 1,3 GHz, tout de même couplé à 1 Go de mémoire vive, n’est pas très puissant mais il suffit à faire tourner la grande majorité des applis et des jeux. D’autant plus que la définition d’écran est inférieure à de La HD (ce qui sollicite assez peu le circuit graphique)! La navigation dans les menus ou sur le web (avec le navigateur maison Silk) reste rapide et fluide à l’instar de la plupart des produits Amazon.
Fire OS 5.0 : un système efficace et riche
C’est sur les contenus et l’aptitude de la tablette Fire à y accéder et à les lire qu’Amazon gagne le maximum de points. Fire OS 5.0 propose peu ou prou les mêmes services que sur les dernières Fire (HD7, HD6 notamment) mais ce système qui s’appuie sur Android, se fait plus discret, avec une présence d’Amazon moins marquée. Pour 60 euros, il faut toutefois accepter les publicités qui s’affichent sur l’écran de veille (ou payer 15 euros de plus pour s’en passer).
En revanche, que ce soit au niveau du centre de notifications, de l’interface principale, du menu des paramètres ou de celui qui regroupe les applis ouvertes, on a vraiment l’impression d’être sous Android. Pour accéder aux plateformes de contenus Amazon, il faut glisser son doigt sur l’écran de droite à gauche : Livres, vidéos, applis, jeux, musique… l’offre, gratuite ou payante, est riche.
Les joueurs apprécieront particulièrement Amazon Underground. Ce nouveau service propose en téléchargement un grand nombre de jeux gratuits.
Et tout ce que l’utilisateur télécharge sur Amazon, il peut le stocker dans le Cloud gratuitement et de façon illimitée, en termes d’espace et de durée. Bien sûr, tout n’est pas rose sur la Fire
Une qualité d’écran en demi-teinte
Car pour réduire à ce point le prix, Amazon a du faire des choix. Contrairement aux vulgaires modèles de supermarchés encore équipés de dalles TN d’anciennes générations, assez hideuses, la Fire bénéficie, elle, d’un écran de technologie IPS, avec des angles de vision plutôt corrects. La résolution reste passable (170 ppp contre 200 à 250 ppp pour des modèles haut de gamme) et le contraste de 1 pour 1232 est même très bon. En revanche, la luminosité est faible avec 308 cd/m². L’usage en extérieur, dans le jardin par exemple, au soleil, ne sera pas confortable pour les yeux. L’écran très réfléchissant et sensible aux traces de doigts n’améliore pas la situation. Bref on sait où Amazon a fait des économies mais l’écran reste cependant de qualité passable.
Endurance et photo : pas de miracle
Côté endurance, ce n’est pas folichon non plus avec environ 7 heures en surf wi-fi ou en lecture vidéo et 6 heures en autonomie polyvalente. C’est bien moins qu’une ardoise haut de gamme mais deux fois mieux que bon nombre de modèles de 100 à 150 euros ! Quant à la photo ou vidéo, avec un capteur principal de 2 mégapixels et en façade de 0,3 mégapixel, il faut être réaliste, le résultat n’est pas fameux, très pixélisé et peu détaillé mais cela suffira pour un dépannage.
Crédits photo : Lionel Morillon et Adrian Branco
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