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Test : Alienware Aurora ALX, l’arme conçue pour les joueurs de 2010

Nouveau châssis, nouvelle configuration et toujours la même prétention : en mettre plein la vue aux joueurs chevronnés.

L'avis de 01net.com

Alienware Aurora ALX

Equipement

2 / 5

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 21/01/2010

Voir le verdict

Fiche technique

Alienware Aurora ALX

Processeur Intel Core i7-920
Quantité de mémoire vive 6 Go
Type de stockage principal 7200tr/mn
Calcul de la capacité totale (en Go) 2000
Processeur graphique ATI Radeon HD 5870
Voir la fiche complète

Alienware Aurora ALX : la promesse

Puce Intel Core i7 920, 6 Go de mémoire vive (DDR3 double canal), 2 To d’espace de stockage et, entre autres, une carte graphique ATI Radeon HD 5870, Alienware commercialise une machine pour joueurs à la hauteur de sa réputation. Faisant partie de la gamme Aurora ALX, la machine interpelle ici plutôt par son châssis. Si l’ancien était vieillissant, le nouveau nous réserverait des atouts – ou des fantaisies pour certains – qui ne manqueraient pas de faire saliver les joueurs. Une raison suffisante pour nous donner envie de tester ce nouveau PC venu d’ailleurs annoncé comme « abordable » : 2 428 euros (frais de port inclus) ! Effectivement…

Alienware Aurora ALX : la réalité

Il était temps ! Alienware a enfin renouvelé le châssis vieillissant de ses machines de jeux. Ce nouveau boîtier nous vous l’avons présenté en décembre 2009 et nous vous invitions à le découvrir dans les coulisses de la rédaction. Signalons au passage que si la qualité d’assemblage est remarquable, il sera tout à fait possible de faire évoluer cette machine dans le temps en y ajoutant des disques durs ou de la mémoire vive, par exemple, puisque trois emplacements sont encore disponibles.

Un Alienware qui prend vie

A l’époque, fraîchement déballé, ce châssis ne nous avait pas encore révélé toutes ses spécificités. Ainsi, nous avons découvert par la suite le système d’aération situé sur le dessus de la machine. Il est constitué de petits volets qui s’animent, plus ou moins, comme des ouïes, selon l’activité des ventilateurs. Une machine qui vit et qu’il faut protéger, surtout lorsqu’un petit curieux, intrigué, est tenté de toucher ces petits volets d’une main baladeuse. Ce n’est vraiment pas conseillé, ces derniers étant motorisés… Heureusement, ce dispositif se révèle au final assez solide pour résister aux manipulations occasionnelles.
Comme toujours avec ce constructeur, ce type de gadgets de luxe est géré par un logiciel de contrôle. En l’occurrence, Alienware Thermal Controls, qui donne la température mesurée par des capteurs à l’intérieur de la machine, la vitesse de rotation des différents ventilateurs et celle de la pompe chargée de refroidir le processeur par l’intermédiaire de son système à eau.

Aurora ALX : une aurore boréale à la maison

Ce nouveau châssis est aussi racé mais plus élégant que l’ancien modèle. L’aspect fantaisie de la bête est matérialisé par un festival de couleurs. La façade, les flancs et la partie supérieure du boîtier s’illuminent de toutes parts, y compris de l’intérieur ! Petit plus, très pratique pour les geeks tentés d’aller mettre les mains dans les composants, la tour est éclairée par de petites LED blanches, même si celle-ci n’est pas branchée au secteur.
L’interface de personnalisation du PC, AlienFX, offre ensuite la possibilité de définir les couleurs pour huit zones d’éclairage, avec ou sans dégradé. Bref, les possibilités sont tout simplement surprenantes.

Intel Core i7 et ATI Radeon HD 5870 c’est plus fort que toi

Des configurations monstrueusement puissantes, nous vous en avons déjà présenté, à l’instar du Fujitsu Celsius Ultra présenté en vidéo. Ici, la base de la configuration est très convaincante : processeur Intel Core i7 920, 6 Go de mémoire vive, 2 000 Go d’espace de stockage et une carte graphique ATI Radeon HD 5870 avec 1 Go de mémoire vidéo de GDDR3.
Associée à un écran LCD 30 pouces, même dans une définition de 2 560 x 1 600 pixels, la chose n’a aucun mal à faire tourner les jeux les plus gourmands du moment.
Testé avec le jeu Colin McRae Dirt 2, la carte estampillée ATI compatible DirectX 11 a su nous en mettre plein les yeux avec des rendus vraiment très soignés et réalistes. Lorsque le bolide traverse une grande flaque sur la piste, ce n’est pas une banale éclaboussure de pixels qui s’affiche à l’écran mais bien une vague qui se forme sous la carrosserie. Des rendus très soignés, une fluidité de haut niveau, y compris avec les détails poussés au maximum. Là encore, avec Dirt 2 comme avec Batman, il est possible de régler l’antialising (anti-crénelage) à 8x sans que le confort de jeu ne soit altéré.

Un benchmark d’Alienware fait toujours plaisir

Pour les puristes qui sauront décoder les chiffres, l’Aurora ALX affiche de jolis scores à la panoplie des tests 3DMark. Si le test 3DMark06, pour lequel ce petit monstre obtient tout de même 18 355 points, est dépassé, dans les différents modes de 3DMark Vantage, à savoir Entry, Performance, High et Extreme, ce PC venu d’ailleurs affiche des scores respectifs de 35 399, 17 037, 12 225 et 8 742 points.
Tout aussi flatteur, les outils de tests intégrés à Resident Evil 5 montrent que la carte est très à l’aise y compris avec les réglages au maximum puisqu’en 2 560 x 1 600 pixels avec l’antialising 8x, la carte maintient la charge avec un affichage de 54,7 images par seconde. A ce stade, l’affichage est plus que fluide ! Il va sans dire alors qu’en mode Full HD (1 920 x 1 080 pixels), la carte soutient des rythmes de l’ordre de 96,6 images par seconde, ce qui est plus que nécessaire ! Idem du côté de l’outil de test installé dans Batman Arkham Asylum, qui affiche un joli score de 61 images par seconde, en moyenne, en 2 560 x 1 600 pixels avec le traitement anticrénelage à 2x.

Quand Crysis frappe, Alienware trépasse

Pourtant, force est de constater qu’avec une seule carte graphique, certains jeux, dans des conditions extrêmes, sauront mettre à mal cette machine. Cas typique : le « benchmark » de Crysis Warhead avec son moteur graphique CryEngine 3, qui pousse cet Aurora ALX dans ses tout derniers retranchements. Si tout se passe plutôt bien en 2 560 x 1 600 pixels avec des réglages basiques, à cette même résolution avec l’antialising 8x, un coup sur deux, la machine n’est pas capable de venir à bout du test. Dans le meilleur des cas, nous avons réussi à obtenir un résultat de 8,35 images par seconde, ce qui est tout simplement insuffisant pour jouer.

Les watts, le péché mignon de ce type de machine

En bonne machine de guerre qui se respecte, l’Aurora ALX sait affoler votre compteur électrique. Loin des 642 watts mesurés lors des tests du Celsius Ultra de Fujitsu, ce PC consomme tout de même 150 watts en moyenne en fonctionnement normal et atteint sans mal les 310 – voire 350 watts – lorsque la complexité de l’affichage atteint des sommets.
Signalons également que l’Aurora chante et chauffe, ou plutôt souffle, passant de 37,8 dB à 50,8 dB, lorsque le processeur est chargé au maximum, avec la carte graphique à genoux, les ventilateurs à fond et le système de refroidissement liquide sous pression. En ce qui concerne la température, quinze minutes suffisent, quand la machine est sollicitée au maximum, pour transformer notre salle sourde (destinée à relever le bruit des différents appareils) en un véritable petit sauna. En effet, la température maximale relevée est de 45,5 degrés, à l’arrière du boîtier, là ou la soufflerie de la carte graphique saura faire office de chauffage d’appoint sous le bureau.

Les périphériques de qualité

Le festival de couleurs se retrouve également sur le clavier. Signalons d’ailleurs que ce dernier monopolise deux des six ports USB de la machine. Ses touches sont légèrement rétroéclairées. Pas assez toutefois ! Car dans la pénombre, l’éclairage ne suffit pas pour bien les voir. Mais les joueurs, les vrais, ceux qui connaissent leur clavier sur le bout des doigts, passeront rapidement sur ce détail et prendront tout juste le temps de choisir les couleurs du clavier et de la souris.
Quoi qu’il en soit, les deux périphériques sont de très bonne qualité. Le clavier comme la souris ne sont pas sans rappeler des modèles pour joueurs de Logitech, en version simplifiée. La souris ressemble en effet à une Logitech G9X Laser Mouse, sans la coque interchangeable ni le système de poids. Le clavier, quant à lui, nous rappelle le Logitech G15 Gaming Keyboard, avec – en lieu et place de l’écran – une tête d’alien et des touches de fonctions personnalisables.

Enfin, passons rapidement sur la connectique, qui comprend notamment six ports USB, mais aussi et surtout une sortie audio numérique optique, ainsi que des connecteurs HDMI et DisplayPort. On est donc plutôt tranquille…

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