Alcatel Onetouch Idol Alpha : la promesse
Parallèlement au développement de sa gamme de smartphones low cost POP – dont le POP S3, un modèle 4G à 150 euros récemment testé par la rédaction -, Alcatel Onetouch mise aussi sur le design avec sa gamme Idol comme avec l’Idol X. Avec son boîtier ultrafin en aluminium et son grand écran HD, l’Idol Alpha en est le fleuron, d’où son lancement en avant-première chez Colette à 500 euros. Le smartphone entre désormais dans sa seconde phase de commercialisation et on commence à le trouver autour de 350 euros chez les principaux distributeurs. Faut-il craquer pour ce superbe Idol Alpha, sachant que son équipement date un peu ? Notre verdict après une évaluation complète.
Alcatel Onetouch Idol Alpha : la réalité
Avec un boîtier épais de seulement 7,5 mm et un cadre en aluminium biseauté à la finition impeccable, le design de l’Idol Alpha est une réussite. Qu’il soit décliné en gold, ardoise ou gold rosé (celui de ce test), ce modèle n’a rien de bling bling, grâce à des lignes qui restent sobres et élancées. Petite touche originale : deux bords transparents sont situés en haut et en bas de l’écran. Le premier s’illumine discrètement lors de notifications (plus classe qu’une LED qui clignote tout de même), et le second contient la signalétique des touches de menus (en l’absence d’un quelconque affichage au bas de l’écran). Pas franchement utile mais sans doute était-ce pour respecter une certaine harmonie. Seule touche discordante, à vouloir faire de l’ultrafin, Alcatel a privé son smartphone d’une prise jack 3,5 mm. Pour profiter des écouteurs, il faut les brancher sur le port MicroUSB via un adaptateur fourni. On se croirait revenu quelques années en arrière.
Idol Alpha : un écran de qualité…
Au format 4,7 pouces, l’écran HD de l’Alpha, de bonne résolution (312 ppp), affiche une haute luminosité et un taux de contraste excellent. La qualité d’affichage est donc au rendez-vous, avec une fidélité des couleurs très correcte. Sans être parfait, le capteur 13 mégapixels se montre globalement à la hauteur en bonnes conditions de luminosité, en photo mais aussi en vidéo (1080p). Seul bémol, la capacité de stockage de 13 Go utiles sur 16, n’est pas extensible. Enfin malgré une batterie de seulement 2000 mAh, l’autonomie, écran allumé, nous a carrément bluffés : plus de 8h en surf 3G et près de 11h en lecture vidéo. Alors qu’en appel, écran éteint, l’Alpha n’atteint que 11h soit deux fois moins que les smartphones haut de gamme ! Une explication possible : Alcatel semble avoir bridé l’affichage (à moins de 60 images/s) pour optimiser l’endurance, quitte à offrir une navigation moins fluide…
…Mais un moteur poussif !
Les choses se gâtent à l’examen du processeur et de ses performances. Déjà un peu daté, ce dernier, qui n’a jamais compté pas parmi les plus véloces, livre un score assez médiocre avec notre utilitaire de test. L’écran HD ne lui facilite pas la tâche et il n’est aidé « que » par 1 Go de mémoire vive. Pas de quoi faire des miracles et extrêmement décevant sur un modèle aussi sophistiqué ! Si la navigation dans les menus et sur le web reste relativement confortable (malgré le manque de fluidité signalé plus haut), il ne faudra pas espérer gérer avec l’Alpha des applis ou des jeux trop gourmands en ressources. Côté OS, le smartphone doit se contenter d’Android 4.2, une version là encore dépassée. L’apport d’Alcatel se limite en grande partie à des icônes redessinées, ce qui ne fâchera pas forcément les détracteurs des surcouches. Enfin, le mobile se contente d’une connectivité 3G (heureusement à 42 Mbit/s). Bref, en termes de fonctionnement au quotidien, on est face à un modèle qui aurait pu être lancé il y a plus d’un an.
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