Alcatel Onetouch Idol 3 (5.5) : la promesse
L’Idol 3, smartphone 100 % réversible d’Alcatel Onetouch débarque tout juste sur le marché français. Décliné en deux versions de 4,7 et 5,5 pouces, ce mobile sous Android bénéficie à la fois de belles caractéristiques et d’un prix de lancement attrayant, cumulant en plus une offre de remboursement du constructeur jusqu’à 50 euros valable jusqu’au 23 aout. Nous avons testé l’idol 3 dans son format 5,5 pouces, le mieux équipé des deux, notamment en termes de potentiel de puissance et d’endurance. Faut-il se laisser tenter par la dernière nouveauté du constructeur. Voici le résultat de nos tests.
Alcatel Onetouch Idol 3 (5.5) : la réalité
Avec l’idol 3, Alcatel Onetouch joue la carte du design. Malgré un immense écran de 5,5 pouces et une batterie haute capacité de 2910 mAh, ce smartphone reste très fin (7,4 mm d’épaisseur) et ultra compact grâce à des bordures d’écran particulièrement fines.
A diagonale égale, il est moins volumineux que le LG G3 – ce qui est un exploit ! – mais un peu plus long notamment du fait de son système de double HP (JBL) qui lui confère un son puissant.
L’Idol 3 (à gauche) offre un format proche du LG G3 (à droite).
La coque tout plastique est très réussie avec une finition façon métal brossé à l’arrière et un double cerclage argenté.
Le dos n’est pas amovible et on accède au double emplacement MicroSIM / MicroSD, sur le côté gauche grâce à l’épingle fournie.
L’écran réversible : original, mais pas indispensable
L’originalité de l’Idol 3 réside dans son interface réversible. Avant de prendre un appel, nul besoin de vérifier si on tient l’appareil dans le bon sens : Alcatel Onetouch l’a équipé de micros et haut-parleurs aussi bien en haut de l’écran qu’en bas. Un peu gadget (on ne l’achètera pas pour cette fonction) mais plutôt astucieux ! La touche de veille est située sur le côté supérieur gauche, ce qui s’avère un peu déroutant pour les droitiers.
Une surcouche riche qui sait rester discrète
L’Idol 3 fonctionne avec la dernière version d’Android Lollipop, agrémentée d’une surcouche maison. Le système de Google n’en est pas profondément remanié. Les ajouts d’Alcatel Onetouch sont nombreux mais restent relativement discrets (quitte à désinstaller les applications offertes qui ne vous intéresseraient pas). On trouve des icônes, plus en rondeur, assez joliment redessinées par le constructeur. Sur le côté gauche, un fil d’info, Stream, est accessible d’un glissement de doigt vers la droite. Météo, agenda, gros titres des sites de news… c’est succinct, peu paramétrable mais graphiquement réussi et assez pratique ! A cela, le constructeur ajoute quelques fonctions de son cru, plus ou moins gadget. Le déverrouillage par reconnaissance oculaire fonctionne très bien mais n’est, par exemple, pas aussi rapide qu’un déverrouillage par code ou schéma.
Le déverrouillage par reconnaissance oculaire.
Sur l’écran de veille, on découvre également des raccourcis vers l’appareil photo, les contacts comme chez de nombreux constructeurs d’ailleurs.
L’atout majeur de l’Idol 3 : son écran lumineux
Le principal attrait de ce smartphone reste son superbe écran de 5,5 pouces. De définition Full HD (1920 x 1080 points), il offre une haute résolution 410 ppp. Du rarement vu sur un smartphone à moins de 200 euros ! Mieux encore, cet écran est extrêmement lumineux (713 cd/m²), bien plus que la plupart des smartphones haut de gamme de notre comparatif permanent.
Un processeur puissant entravé par l’écran Full HD
Un écran 1080p, c’est beau mais susceptible aussi de réduire les performances, notamment liée à la 3D. Equipé du puissant processeur huit cœurs de Qualcomm, le Snapdragon 615, couplé à 2 Go de mémoire vive, l’Idol 3 ne manque pas de répondant. La navigation dans l’interface, notamment, reste globalement fluide (même si quelques légers ralentissements surviennent parfois). La plupart des jeux 3D seront parfaitement pris en charge par le mobile, mais il ne faudra pas compter jouer à GTA Vice City, en poussant au maximum les réglages de type résolution d’écran et effets visuels … sous peine d’avoir une image saccadée. D’ailleurs avec l’outil Epic Citadel, l’Idol 3 n’affiche que 28 à 32 images/s, là ou un Sony Xperia M4 Aqua, équipé à l’identique, mais avec un écran HD (720p), tourne autour de 47 images/s.
Endurant dans les usages les plus basiques
Avec une batterie intégrée de presque 3000 mAh (assez indispensable sur un smartphone au format phablette), l’Idol 3 profite d’une très bonne autonomie… dans les usages les plus classiques : 24 heures en appel, 13 heures en surf 4G et 11 heures. Avec notre test dit polyvalent, qui simule des usages bien plus gourmands en ressources, cette belle endurance est mise à mal. L’appareil déclare forfait en un peu moins de 7 heures. Ce n’est pas catastrophique, mais un peu juste toutefois. Faire passer le cap de la journée au mobile sera possible à condition de ne pas trop abuser des applications les plus énergivores.
Photo et vidéo : très correct sur les scènes de jour
En photo et en vidéo, le capteur 13 mégapixels livre des résultats flatteurs en extérieur et, plus généralement, lorsque la scène bénéficie d’un bon éclairage. Le mode HDR n’est pas très rapide, il faut éviter de bouger, mais le résultat est spectaculaire bien qu’un peu trop artificiel à notre goût.
Idol 3 : Sans HDR (à gauche), avec HDR (à droite).
Assez bien stabilisées, les vidéos saccadent, malheureusement et manquent de piqué. Cela reste acceptable, surtout au regard du prix du mobile. En revanche, en basses lumières, la qualité générale se dégrade sensiblement.
Finalement le plus gros bémol de l’Idol 3 reste son D.A.S. (Débit d’Absorption Spécifique). Certes sous la barre des 2 W/kg réglementaire en France, il atteint 1,6 W/kg, ce qui est partculièrement élevé face à la concurrence. Les personnes les plus sensibles aux ondes fuiront ce modèle.
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