Alcatel Onetouch Idol 3 (4.7) : la promesse
Il y a quelques semaines nous testions l’Idol 3 en 5,5 pouces d’Alcatel Onetouch. Ce smartphone qui nous avait séduits par son excellent rapport performances/prix existe également en version 4,7 pouces. Le même mobile, en plus petit et en moins cher ? Pas vraiment. Sur ce modèle mini, certes moins coûteux, les composants diffèrent, du processeur à la photo… L’idol 3 (4,7) reste-t-il tout aussi attrayant que son grand frère ? Réponse dans ce test.
Alcatel Onetouch Idol 3 (4.7) : la réalité
Comme avec la version 5,5 pouces, Alcatel Onetouch joue la carte du design avec l’idol 3 (4.7), qui comme son nom l’indique affiche une diagonale « raisonnable » de 4,7 pouces. Les amateurs de modèle discret en poche et utilisable d’une seule main apprécieront ce format mini mais pas trop. On ne change pas une formule qui marche : les deux smartphones adoptent exactement le même boîtier fin et léger (hormis la différence en largeur et en longueur).
Coque en plastique finition métal brossé, double cerclage façon chrome, épaisseur limitée de 7,5 mm, haut-parleurs de part et d’autre de l’écran, double emplacement Micro SIM/ Micro SD… Rien ne bouge.
Idol 3 (4.7), une autonomie perfectible
Volume différent oblige, la batterie non amovible n’est que de 2000 mAh. Et malgré une diagonale plus petite, cette différence n’est pas sans impact sur l’autonomie. D’une endurance qui reste très correcte, l’Idol 3 (4.7) brille moins que son aîné. Bon en appel et en surf 4G avec respectivement 15h30 et 10h30, l’idol 3 (4,7) s’épuise déjà nettement plus vite en vidéo avec 8h30 et livre un résultat moyen en autonomie polyvalente, plus exigeante en termes de ressources, avec 6h11. La recharge ne sera pas forcément nécessaire avant la fin de la journée… à condition de ne pas trop abuser d’applications énergivores.
Peu puissant mais réactif à l’usage
Moins puissant que la version 5.5, l’idol 3 (4.7) est équipé du Snapdragon 410, une valeur sûre, accompagnée ici, d’1,5 Go de mémoire vive, ce qui s’avère plutôt confortable pour la gestion du multi-tâches. Ce type de processeur n’est pas destiné à gérer des jeux ultra sophistiqués comme GTA Vice City mais pour la grande majorité des titres, il s’en sortira très bien. C’est sans doute la petite batterie qui posera le plus de problèmes à ce niveau. La navigation dans les menus ou même sur le web reste bien fluide, ce qui rend l’utilisation du mobile des plus agréables. Fonctionnant avec Android Lollipop (5.02), l’appareil bénéficie d’une surcouche constructeur pas trop envahissante et de nombreuses applications préinstallées telles Mix, pour jouer au DJ depuis son smartphone. Original.
Un écran ultra lumineux
L’écran HD commet, de son côté, un sans-faute avec une haute résolution de 312 points par pouces, une excellente luminosité de 627 cd/m² et un contraste très correct de 1081 :1. Et bien sûr, on retrouve le mode 100 % réversible propre aux Idol 3. Avec des micros et des HP situés en haut et en bas de l‘écran, lorsque le mobile sonne, on peut décrocher en tenant l’appareil dans n’importe quel sens, avec un affichage qui basculera automatiquement.
Passable en photo
C’est du côté de la photo que l’appareil déçoit un peu. Comme sur le modèle 5.5, on trouve un capteur principal de 13 mégapixels capable de filmer en Full HD. Les clichés sont plutôt nets et riches de détails en bonnes conditions d’éclairage comme sur le 5.5. En revanche, les vidéos déjà perfectibles avec le grand modèle saccadent encore plus avec l’Idol 3 (4.7). En basses lumières, la qualité s’effondre sensiblement sur les deux modèles.
Le capteur frontal passe de 8 à 5 mégapixels, ce qui reste plutôt satisfaisant pour les amateurs de selfies.
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