Alcatel Onetouch Idol 2 Mini S : la promesse
En février dernier, au salon MWC, Alcatel Onetouch dévoilait tout un lot de nouveautés. Après le lancement du POP S3, un modèle 4G à petit prix, l’ex marque française, rachetée par un grand constructeur chinois, commercialise depuis cet été l’Idol 2 mini S, lui aussi 4G. Très compact, ce mobile appartient à la gamme phare d’Alcatel Onetouch, centrée sur le design. Les performances se montrent-elles pour autant à la hauteur ? Notre verdict.
Alcatel Onetouch Idol 2 Mini S : la réalité
Reçu à la rédaction dans sa version bleu clair (il existe aussi en blanc), l’Idol 2 mini S séduit au premier coup d’œil. Avec des bordures d’écran relativement fines – mais moins que celle de son ainé L’Idol 2S -, le smartphone offre des dimensions compactes malgré un écran atteignant 4,5 pouces. Relativement fin, il affiche un design assez exceptionnel pour un appareil dont le prix n’est pas beaucoup plus élevé que celui de ses concurrents low cost (à équipement proche). On apprécie particulièrement son dos façon métal brossé qui fait parfaitement illusion. En dépit de cette compacité, le mobile accueille les cartes MicroSD pour étendre facilement la mémoire de 8 Go. La batterie de 2000 mAh n’est, en revanche, pas amovible.
Idol 2 mini S : confortable à l’usage
D’une luminosité et d’un contraste corrects, la dalle IPS affiche une qualité d’affichage plaisante, malgré l’absence de haute définition (540 x 960 points seulement), ce qui ne constitue une gêne que lors des séances de surf. Cette petite définition devient, en revanche, un atout en termes de confort d’usage puisqu’elle n’entrave pas les performances du processeur Snapdragon 400. Sans être ultra puissant, ce mini est un appareil d’une bonne polyvalence, jeu inclus. La fluidité de navigation n’est toutefois pas parfaite : on relève quelques saccades lors de la circulation dans l’interface, dès lors qu’un certain nombre d’applis est installé.
Surtout endurant en surf 4G
L’autonomie de l’Idol 2 mini S est globalement acceptable mais cache des disparités. En surf sur réseau 4G, l’endurance du mobile atteint presque les 11 heures, ce qui est très bon. En revanche, l’appreil rend l’âme au bout d’un peu plus de 8 heures de lecture vidéo ou 10 heures d’appel, ce qui est déjà moins spectaculaire. À condition de ne pas trop abuser du multimédia (jeux, vidéos, etc), il devrait être possible de passer le cap de la journée.
Pas trop mauvais en photo-vidéo
Comme son grand frère, l’Idol 2 mini S est doté d’un capteur 8 mégapixels au dos et d’un capteur 2 mégapixels en façade. Avec l’appareil principal, les photos sont d’une qualité acceptable. Les clichés manquent un peu de piqué et de richesse dans les détails mais on a vu bien pire. Parmi les fonctions proposées, le mode HDR est efficace pour mieux exposer certaines zones sombres mais le travail final manque de naturel, plus particulièrement dans les couleurs. Un bon dépannage toutefois, avec par ailleurs des séquences vidéos réalisables en 1080p, plutôt nettes, détaillées et assez fluides.
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