Avec son écran de 5,5 pouces, ce smartphone d’Alcatel entre dans la catégorie de phablettes mais ne pèse pas trop lourd (seulement 168 g) et ne cassera pas votre tirelire (249 euros). En revanche, son design en laissera plus d’un dubitatif. Le boîtier noir de l’Alcatel A7 est, en effet, garni de liserés dorés, présents un peu partout (capteurs photo et d’empreintes, boutons, etc) qui lui confèrent un côté un peu bling-bling.
Le dos en plastique antidérapant est amovible pour accéder à la carte Sim, mais ce n’est hélas pas le cas de la batterie qui reste fixe.
Alcatel a également intégré un lecteur d’empreintes digitales. Il est situé au dos de l’appareil, malheureusement, ce qui est souvent moins pratique d’accès qu’en façade, mais il se révèle réactif et déverrouille facilement le smartphone, même s’il est en veille.
Côté écran, Alcatel a choisi une dalle IPS Full HD (1920 x 1080 pixels), une définition confortable pour du 5,5 pouces, qui offre un très bon taux de contraste (1361:1) mais manque un peu de luminosité (381 cd/m² au maximum) pour une utilisation en plein soleil. Il faudra donc éviter les environnements trop lumineux.
Une excellente endurance
L’autre atout du smartphone est sa batterie de 4000 mAh qui lui assure près de 11 h d’autonomie en usage polyvalent (surf Web, lecture de vidéos, affichage de photos). Ce score est satisfaisant mais on attendait mieux d’une capacité aussi élevée. Par exemple, le Samsung Galaxy J7 (2015), certes plus petit et doté d’un écran Super Amoled HD (donc moins gourmand en ressources), passe la barre des 17h alors qu’il n’est équipé que d’une batterie de 3000 mAh ! Le coupable est peut-être le processeur Mediatek manifestement énergivore. En communications, le smartphone d’Alcatel s’en sort, quoi qu’il en soit, extrêmement bien, approchant les 29 h d’affilée. Notons que le constructeur livre un chargeur de 9 V et 1,67 A, contre 5 V et 1 A pour les chargeurs traditionnels, afin de recharger l’appareil plus rapidement.
L’A7 n’est pas un foudre de guerre
Sur le papier, la présence d’un processeur octocoeur, ici un MT6750T de Mediatek (8 coeurs à 1,5 MHz), peut sembler alléchante mais il n’en est rien et le smartphone d’Alcatel ne fait pas d’étincelles en termes de performances brutes. Nous n’avons pas constaté de ralentissements dans les applis courantes, ni dans l’interface d’Android 7.0. Les applis s’ouvrent rapidement mais l’appareil n’a pas pour autant le niveau de réactivité d’un modèle haut de gamme et nous avons constaté parfois un léger temps de latence, par exemple lors du défilement d’une page Web. Les amateurs de « casual gaming » n’auront pas de problèmes mais les amateurs de jeu 3D sophistiqués passeront leur chemin. Petite consolation, l’appareil comporte 3 Go de mémoire vive et 32 Go de mémoire pour le stockage, dont 24 Go libres.
Des clichés peu détaillés
L’A7 est-il équipé d’un bon appareil photo ? Le capteur principal de 16 mégapixels peut faire illusion en extérieur si on ne regarde pas trop les détails. Après un examen plus approfondi, on constate que l’image est lissée et peu détaillée.
En intérieur, il faudra impérativement disposer de suffisamment d’éclairage ou utiliser le flash pour éviter que le flou s’installe. Quant aux vidéos 1080p, elles sont certes fluides mais manquent, elles aussi, de détails et de piqué.
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