Materiel.Net AirStrike MK1 : la promesse
« Droit à l’essentiel ! ». L’AirStrike MK1 de Materiel.net n’a qu’une mission : faire tourner les jeux vidéo du moment, sans compromis et sans complètement grever le budget de ce début d’année. Ce PC entièrement assemblé par les techniciens de l’enseigne est disponible en deux versions, avec ou sans Windows 8. Nous avons éprouvé la version avec Windows, vendue à 1120 euros mais sans OS, l’AirStrike se positionne à moins de 1000 euros. Un prix canon pour des performances qui devraient l’être tout autant.
Materiel.Net AirStrike MK1 : la réalité
Pour bien jouer, en plus d’un certain talent, il faut un bon PC. Et si les fervents défenseurs du PC de bureau que nous sommes commencent à trouver que les PC portables gaming sont vraiment intéressants, tant sur le plan de l’équipement que de l’ergonomie, nous sommes attachés à notre bonne vieille tour. Rien de mieux pour un pilote que de savoir ce qu’il a exactement sous le capot et comment ça marche. Materiel.net adopte la même philosophie depuis des années, en proposant des configurations de toutes les tailles, pensées pour tous les usages, à tous les budgets, mais assemblées par leur soin, avec des composants sélectionnés. Aujourd’hui, c’est l’AirStrike MK1 qui passe au crible, un PC de jeu coûtant entre 1000 et 1120 euros (avec ou sans Windows), rassemblant de bons composants dans un boîtier simple, sobre et efficace.
AirStrike MK1 : bien isolé et bien assemblé
Pensé pour le Gaming, l’AirStrike MK1 ne succombe pas aux lumières, LEDs et autres fioritures à outrance. Le boîtier Cooler Master Silencio 550 renfermant tous les composants est un modèle de sobriété et de solidité. Les panneaux latéraux sont doublés de mousse d’isolation phonique, la façade en plastique mêle matière pétrolifère brillante pour la porte (aussi doublée de mousse), et mat pour le chambranle.
La mousse isolante fait bien son office puisque le sonomètre indique 37,3 dB maximum en charge extrême. Au repos ou en jeu, l’aiguille oscille entre 33 et 35 dB : on aime ! La structure du Silencio est faite d’acier noir bien épais, il mesure 45 cm de haut et est profond de 50 cm. A l’intérieur il y a donc suffisamment la place pour réaliser un montage propre. D’ailleurs, Matériel.net a fait en sorte qu’aucun câble ne traîne. Rien ne dépasse, comme l’atteste notre photo ci-dessous.
Sur la partie avant se trouvent tous les « paniers » accueillant les disques durs, refroidis par un ventilateur de 120 mm (un second peut être ajouté) dissimulé derrière un filtre à poussière. Ce dernier est accessible depuis l’avant du boîtier, juste en ouvrant la porte et en tirant la grille.
Sur la façade arrière, un ventilateur est chargé d’extraire l’air chaud. Tournant à 800 trs/min et silencieux, nul doute qu’il sera rapidement démonté et troqué contre un modèle tournant un peu plus vite, pour gagner quelques degrés, par les puristes du genre. Enfin, sur la partie supérieure du boîtier, à l’avant, se trouvent un lecteur de carte SD, deux prises USB (1 x 2.0 et 1 x 3.0) et les classiques sorties/entrées son.
Impasse sur le SSD très regrettable
Pour faire tourner tous les jeux 3D d’hier, d’aujourd’hui et de demain, Materiel.net mise sur un couple alliant un processeur Intel Core i5-4460 cadencé à 3,2 GHz et une carte graphique MSI GeForce GTX 970 dont la puce et la mémoire sont légèrement overclockées en usine. N’oublions pas les 8 Go de mémoire vive (GSKill dans notre tour) et la partie stockage, assurée par un SSHD Seagate de 2 To.
Pour rappel, le SSHD est un disque dur hybride conjuguant une mémoire cache de 8 Go sur SSD et des plateaux traditionnels. Un bon compromis pour allier vitesse d’exécution et stockage si l’on se fie aux scores obtenus à PC Mark 8, pile entre le disque dur de base et le SSD. Toutefois, avec un SSD dédié de 120 Go pour le système plus un ou deux jeux, et un disque pour le reste des données, la configuration donnerait le meilleur d’elle-même. Heureusement, il y a de la place pour ajouter des disques ou des unités de mémoire flash dans le boîtier (et il y a un slot M.2 sur la carte mère). Voire même brancher à chaud un disque à la plateforme, car le Silencio possède une ouverture en façade spécialement prévue à cet effet.
Tous les composants sont installés ou reliés à une carte mère MSI H97 Gaming 3. Si d’aventure, une exploration de son microprogramme s’imposait, sachez qu’il est clair et bien paramétré par l’équipe de Materiel.net. Elle propose assez de prises USB pour y connecter vos imprimantes, souris, clavier, webcam, etc. Le contrôleur réseau est un modèle QualComm Killer E2205, épaulé par un logiciel assez pointu.
Dommage que le Wi-Fi manque à l’appel, pour le prix, il est regrettable d’avoir à remettre la main au porte-feuille pour acheter une carte interne ou un récepteur USB.
L’AirStrike MK1 ne fait pas dans le détail
Sans réelle surprise, l’AirStrike MK1 fait tourner tous les jeux du moment à plus de 100 images par seconde, avec plus de 90% des détails à fond. Avec nos titres de référence (jeu de voiture, de tir, etc.), les scores sont compris entre 192 et 210 images par seconde. Bref, il y a de quoi se faire plaisir. Et comme la carte mère MSI supporte les processeurs Intel plus puissants/à venir (socket 1150) et que la carte graphique peut être aisément changée (deux vis à ôter), augmenter la puissance de calcul de l’AirStrike est un jeu d’enfant. Et ne craignez pas d’avoir à changer d’alimentation, le bloc présent délivre jusqu’à 550 watts et la machine est loin de la solliciter à 100%. En effet, Matériel.net annonce une consommation moyenne de 228 watts en pleine charge et de 45 watts au repos. Nous sommes presque raccords avec ses données puisque nous avons mesuré 37,3 watts au repos (le Bureau de Windows 8.1 à l’écran) contre 255 watts en pleine activité, en stressant les composants comme le ferait un jeu dernier cri, avec toutes les options poussées à fond, bien entendu.
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