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Test : Acer Swift 7, l’ultraportable le plus fin du monde nous a-t-il conquis ?

Fleuron des ultraportables 14 pouces de l’offre Acer, la nouvelle édition du Swift 7 est annoncée comme ultra fine, ultra légère et ultra endurante. Espérons qu’elle tienne toutes ses promesses.

L'avis de 01net.com

Acer Swift 7 (SF714-51T)

Les plus

  • + La finesse
  • + La légèreté
  • + La qualité de l'écran
  • + Le silence absolu en fonctionnement
  • + L'endurance correcte

Les moins

  • - Le boîtier sensible aux rayures
  • - La connectique réduite
  • - Le processeur qui throttle
  • - Pas assez de SSD pour le prix
  • - Le format de l'adaptateur secteur

Performances

1.5 / 5

Mobilité

4 / 5

Affichage

3 / 5

Autonomie

3 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 30/10/2018

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Swift 7 (SF714-51T)

Processeur Intel Core i7-7Y75
Mémoire vive 8 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 14 "
Puce graphique Intel HD Graphics 615
Voir la fiche complète

Dans la famille Swift d’Acer, nous demandons le 7. « Le PC le plus fin du monde de sa catégorie » selon son concepteur. En attendant qu’un autre appareil ne vienne lui voler ce titre, cet ultraportable n’en demeure pas moins le plus haut de gamme de la lignée (composée des Swift 1, 3 et 5), celui sur lequel le constructeur asiatique braque les projecteurs afin d’illustrer son savoir-faire et sa capacité à créer des machines qui sont à la fois fines, légères et qui ne font aucun compromis sur la puissance ou encore l’endurance.

Présentée à l’occasion du CES 2018, cette nouvelle version du Swift 7 se démarque de la précédente par son écran – un peu plus grand (14 pouces contre 13,3 auparavant) – de nouvelles lignes et quelques subtilités ergonomiques et de confort d’utilisation. La machine que nous avons reçue en test est annoncée au prix de 1800 euros. On la trouve cependant en promotion sur la Toile actuellement aux alentours de 1500 euros.

Acer Swift 7 SF714-51T
Lionel Morillon/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

A peine sorti de son carton, le Swift 7 impressionne. Cet ultraportable à écran 14 pouces mise avant tout sur la sobriété et l’élégance pour convaincre. Son boîtier, noir pailleté, mêle des parties en alliage d’aluminium (dos de l’écran) et de magnésium très agréable au toucher. L’écran est légèrement surélevé par rapport au reste de la structure, ce qui donne un effet assez aérien à l’ensemble, une impression renforcée par les lignes aérodynamiques du boîtier. Malheureusement, on se rend rapidement compte que le revêtement est à la fois très sensible aux traces de doigts mais également, aux rayures. C’est sans doute pour cela qu’Acer livre une housse de transport en cuir un peu épais avec la machine, afin que sa belle robe ne soit pas éraflée pendant un déplacement.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

Car, bien entendu, qui dit ultraportable dit voyage et le Swift 7 est indéniablement prévu pour cela. Sur la balance, il accuse un poids de 1,17 kg ce qui est plus que raisonnable pour une machine de ce format. Mais, la plus grande prouesse d’Acer est d’avoir réussi à réduire l’épaisseur du boîtier en deçà du centimètre puisque nous l’avons mesurée, au plus haut, à 0,98 cm. « Le plus fin du monde de sa catégorie », oui, indéniablement.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – La connectique de l’Acer Swift 7 se limite au strict minimum.

Connectique limitée, confort d’utilisation en demi-teinte

Mais la finesse et la légèreté n’ont pas forcement que du bon. Notamment en matière de connectique. Le Swift 7 ne propose que deux prises USB Type-C (non Thunderbolt 3) sur son flanc gauche. Un problème, une solution : Acer fournit un adaptateur USB Type-C/USB et USB Type-C/HDMI pour brancher un éventuel disque dur externe ou un écran supplémentaire. Précisons que c’est aussi via l’USB Type-C que la recharge de la batterie s’effectue.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

Sur le flanc droit se trouvent le bouton de mise sous tension de l’appareil et, surprise, un emplacement pour carte SIM (nano). Bien entendu, pas de place pour une prise réseau filaire où que ce soit sur la machine, il faut se contenter du Wi-Fi (n/ac) pour toute session de surf sur la Toile.

En matière de confort d’utilisation, le Swift 7 ne nous a pas totalement convaincu. Du côté du clavier, rien à dire. Le rétroéclairage est puissant, la course des touches est courte mais pas trop, ce qui est tout à fait adapté à la saisie de texte pendant de longues heures sans ressentir de gêne. Il faut juste se familiariser avec la disposition du piano, mais rien d’insurmontable.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

En revanche, c’est le touchpad qui constitue notre plus grande source de frustration. Sa surface est bien proportionnée et la glisse y est agréable. Malheureusement, aucune partie mécanique n’est présente. Comprenez par là que, contrairement à la grande majorité des PC ultraportables du marché, aucun dispositif de clics physiques voire de retour haptique n’est présent sous la surface pour sanctionner les actions.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

Ainsi, il faut tapoter un nombre de fois plus ou moins important pour sélectionner, exécuter, ouvrir le menu contextuel, ou exercer des mouvements à plusieurs doigts pour naviguer dans une fenêtre. Cela nous a demandé un peu de temps d’adaptation et nous n’avons, au final, pas trouvé cela très pratique à utiliser. Et surtout très déconcertant de ne pas avoir de « retour » validant les actions de clics droits et gauches.

Il nous a donc fallu poser les doigts sur l’écran tactile plus d’une fois pour effectuer de nombreuses manipulations. L’angle d’inclinaison vers l’arrière de ce dernier est assez important si bien qu’il est possible de le positionner à plat, mais pas de le faire pivoter autour du clavier. A noter, mieux vaut ne pas appuyer trop fort sur l’écran sinon, la partie clavier a légèrement tendance à se décoller du bureau.

Le Swift 7 mise à raison sur son écran

Contrairement à la tendance actuelle, Acer fait le choix de ne pas raboter les bords encadrant la dalle du Swift 7. Et c’est bien dommage car on perd un peu le côté aérien et profilé de la machine lorsque l’on voit ses « belles bordures bien noires » tout autour de la dalle 14 pouces.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

A première vue, la qualité d’affichage semble au rendez-vous. La vitre brillante capte bien entendu tous les reflets possibles et c’est là qu’on apprécie d’avoir un angle d’inclinaison important, afin de pouvoir faire varier la position de l’écran au besoin.

Acer Swift 7 SF714-51T
LM/01net.com – Acer Swift 7 SF714-51T

Après passage à la sonde de mesure, nos sentiments initiaux se confirment. L’écran du Swift 7 propose une luminosité moyenne maximale de 313 cd/m2 et un taux de contraste de 1550:1. La luminosité est un peu limite à notre goût mais le taux de contraste est tout simplement excellent. Nous avons comparé ces résultats à ceux du précédent modèle, la luminosité est un peu en baisse mais le contraste est, lui, en hausse. Bilan, cet ultraportable écope d’une mention Assez Bien méritée.

Puissant pour le tout-venant

Nous l’évoquions plus haut, la finesse a contraint Acer à faire des choix en matière de connectique, de confort d’utilisation mais aussi, de plate-forme technique. Celle du Swift 7 est taillée pour les usages courants que sont la bureautique, le multimédia et le surf sur Internet. Des tâches dans lesquelles le processeur Intel Core i7-7Y75 et les 8 Go de mémoire excellent, surtout que le tout oeuvre dans un silence assourdissant. Comme sur la précédente version du Swift 7, Acer parvient à refroidir passivement l’intégralité de la configuration, se servant des matériaux du boîtier pour dissiper les calories.

Ainsi, le mercure peut grimper jusqu’à 43,1°C par endroit, sous la machine, et demeure aux alentours des 30°C sur les reposes-paumes, deux températures tout à fait acceptables. Mais, attention cela ne veut pas dire que le processeur n’est pas à l’abri d’un coup de chaud. Si de trop grosses applications sont exécutées sur la machine, sollicitant toutes les parties du Core i7, il va rapidement être pris de crise de throttle. Il ne lui faut pas plus de 5 minutes pour passer de 1,3 GHz (sa fréquence nominale) à 798 MHz et, ensuite, n’avoir de cesse de faire le grand écart entre ses deux vitesses, toutes les deux minutes environ.

Autre reproche à formuler : la faible capacité de stockage qu’Acer fournit pour le prix demandé. Sur un ultraportable à 1800 euros, nous nous attendions à disposer d’un SSD d’au moins 512 Go. Il faut se contenter de 256 Go seulement et, faute de lecteur de carte microSD, il est impossible d’étendre les capacités d’archivage de données.

Travailler toute une journée sans le recharger

En matière d’endurance, le Swift 7 parvient à réaliser des temps plutôt corrects. Nous avons mesuré entre 6 h 25 et 7 h 14 en lecture vidéo, suivant l’intensité du rétroéclairage de la dalle et la qualité du fichier vidéo lu. En utilisation dite polyvalente, l’ultraportable flirte avec les 8 h 15, une endurance suffisante pour travailler une grande partie de la journée sans avoir à prendre le chargeur secteur avec soi. D’ailleurs, et c’est là notre tout dernier grief envers la machine, l’adaptateur fourni adopte le format traditionnel (un bloc, deux câbles) et s’avère donc encombrant (292 grammes). Quelle faute de goût ! Pourquoi ne pas avoir opté pour un adaptateur au format prise de courant, bien plus en adéquation avec l’esprit épuré et aérien de la machine ?

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