Eminent membre de la collection automne hiver 2017 d’Acer, le Swift 3 a pour ambition d’incarner l’ultraportable 14 pouces abordable par excellence. Après nous avoir laissé une bonne première impression en avril dernier à New York, le voilà enfin entre nos mains. Rappelons que cet ultraportable se décline en une multitude de références, dont le prix est donné à partir de 600 euros (Core i3, 4 Go, 128 Go de SSD) mais peut atteindre 1000 euros. Le modèle testé ici, le SF314-52-5451, se positionne à 900 euros.
Boîtier en magnésium de couleur argentée, dos en alliage d’aluminium brossé… : le Swift 3 déclenche « l’opération séduction ». De prime abord, cet ultraportable pourrait presque passer pour une machine haut de gamme, capable à rivaliser avec les ténors actuels, le Dell XPS 13 ou le HP Envy 13, par exemple
Après une rapide prise en main, on constate que le boîtier est solide, peut-être pas aussi fin que nous l’espérions (plus de 2 cm mesurés) et pèse environ 1,6 kg. Sans compter les 156 grammes de l’adaptateur secteur au format prise de courant (et ça, c’est bien !).
La connectique de l’appareil est variée et tout à fait dans la veine de ce qu’on trouve actuellement sur les ultraportables du marché : quatre prises USB (1 x 2.0, 2 x 3.0 et une de Type-C), une sortie vidéo HDMI plein format, une prise audio combo entrée micro/sortie stéréo et un lecteur de carte SD. On pourra simplement déplorer l’absence d’une prise réseau filaire ; c’est donc Wi-Fi (n/ac) obligatoire.
Enfin, juste en dessous du clavier se trouve un capteur d’empreinte compatible avec Windows Hello, tout comme l’est la webcam, présente, elle, sur la partie supérieure du cadre de l’écran.
Swift 3, passage au crible
Le confort d’utilisation du Swift 3 souffre de quelques petits défauts comme, par exemple, le clavier (rétroéclairé) un peu mou à la frappe. Une mollesse que l’on va retrouver également sur le plateau intérieur, au niveau des reposes-paumes. Toujours concernant le clavier, la touche de mise en route se trouve juste au-dessus de la touche « Retour Arr. ». Le risque de la heurter et, de fait, éteindre la machine sans le vouloir est bien présent.
Autre choix regrettable, l’adoption d’une vitre brillante pour protéger l’écran 14 pouces Full HD alors que celui-ci n’est absolument pas tactile. Un artifice qui permet à Acer de valoriser la qualité d’affichage de son poulain. Et, croyez-nous, celle-ci en a bien besoin !
D’après nos mesures, la luminosité de la dalle IPS frôle le zéro pointé puisqu’elle est limitée à 194 cd/m2 ! Le taux de contraste est, lui, très élevé (1276:1) et a donc tendance à « brûler » les zones sombres dans les films, surtout lorsque ces derniers sont anciens voire mal encodés. En visionnage photo, on se rend compte que la colorimétrie n’est pas juste du tout. Elle a même un certain penchant pour le rouge. Bref, si vous craquez pour ce Swift 3, ce ne sera pas pour son écran.
Une configuration classique et efficace
Le premier atout du Swift 3, c’est sa configuration matérielle. Pour son prix de 900 euros, cet ultraportable propose un cocktail standard de composants, aptes à exécuter les applis du quotidien, et ayant maintes fois ses preuves. Acer choisit un processeur Intel Core i5-7200U, une puce basse consommation à deux cœurs (4 threads) cadencés à 2,7 GHz, tant en charge des calculs que de la partie graphique par le biais de son contrôleur, l’Intel HD Graphics 620. Pas de jeux 3D lourds pour lui ! Seules les tâches graphiques basiques et quelques anciens titres 2D/3D voire rétros sont à sa portée. Côté mémoire vive, 8 Go sont installés sur la carte mère et, pour le stockage, un SSD de 256 Go répond présent.
Autres atouts de la machine, le silence et l’efficacité de la ventilation. Au repos, le ventilateur ne produit pas plus de 32 dB et, en pleine activité, à peine 35 dB. Sous la machine, la température ressentie n’excède pas 43,2°C lorsque vous mobilisez toute la puissance de la configuration, de quoi la poser sur vos genoux sans risquer de prendre un (gros) coup de chaud.
Dernier bon point, l’autonomie. Le Swift 3 tient presque 8 heures en lecture vidéo continue et moitié moins en utilisation dite polyvalente (4 h 4 min très précisément). Et si vous vous posez la question : oui, la faible intensité du rétroéclairage de l’écran n’est pas étrangère à ces bons résultats.
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