Le Spin 5 d’Acer est l’un des tous derniers PC hybrides de la marque taïwanaise. Il s’agit d’une machine qui vient se positionner sur les premières marches du segment milieu de gamme, puisqu’elle est vendue aux alentours de 600 euros. Son grand frère, le Spin 7, dont le test sera prochainement publié ne nous a pas pleinement convaincus. Espérons que cette version 5 (SP513-51-32S1) fera mieux.
Acer mise à fond sur les hybrides en ce début 2017. Le constructeur en propose à tous les prix, de toutes les formes et les organise en plusieurs familles, dont les Switch et les Spin. Quelle différence ? Les premiers sont des modèles détachables : la tablette d’un côté, le clavier de l’autre. Les seconds sont, eux, des convertibles. L’écran et le clavier sont solidaires, le premier étant monté sur des charnières qui lui permettent d’effectuer une rotation à 360° autour du second. Ce qui est le cas sur Spin 5. Quelle que soit leur famille – celle des détachables ou des convertibles -, tous les Switch et les Spin peuvent être utilisés comme de simples PC portables.
Spin 5 : un PC convertible qui se met en 4 pour vous plaire
Pour les studieux et les travailleurs, le Spin 5, en position de PC portable 13,3 pouces, met à disposition son agréable clavier ainsi que son touchpad, à la surface très réactive. Tous deux sont adaptés à la saisie au kilomètre, à l’exploration de tableurs et à l’élaboration de présentations en tout genre, confortablement.
Cependant, bien qu’Acer ait eu l’excellente idée de rétroéclairer les touches, l’intensité lumineuse de ces dernières demeure bien trop faible ! Ce qui devait être un point fort devient, de fait, un point faible.
Pour les dingues de multimédia, le Spin 5 peut adopter trois positions différentes et qui mettent l’écran et -donc- la navigation tactile à l’honneur.
La première position, classique, consiste à rabattre le clavier sur le dos de l’écran. Le Spin 5 se transforme alors en tablette géante taillée pour le surf sur Internet l’écoute de morceaux de musique ou le visionnage de vidéos sur la dalle Full HD tactile (1920 par 1080 pixels), avec pilotage au doigt.
Si le poids de 1,5 kg commence un peu trop à se faire sentir sur les bras, pas de souci, le Spin 5 adopte au choix une deuxième position appelée mode « tente » voire une troisième dite mode « support ». Dans le premier cas, l’hybride vient se placer sur une surface (table, bar…), écran tactile face à son propriétaire et orienté selon l’angle souhaité (voir photo ci-dessus). Très pratique pour, par exemple, continuer à regarder une série alors qu’on a les mains plongées dans l’évier. En mode « support », l’écran reste toujours face à l’utilisateur mais le clavier repose contre la surface de la table.
Un mot technique sur l’écran 13,3 pouces pour finir. Celui-ci est brillant, tactile oblige, et après passage sous notre sonde de test, il écope d’une mention « Passable ». Car si le taux de contraste est bon (1240:1), la luminosité reste, pour sa part, en retrait (243 cd/m2 en moyenne). Lutter efficacement contre les reflets « attrapés » par la vitre de protection ne sera pas toujours possible.
Du boîtier à l’équipement, c’est presque un sans-faute
Sur le plan des finitions, le Spin 5 fait forte impression. Pour son prix, le boîtier de ce petit PC hybride ne souffre d’aucun défaut d’assemblage. Il est constitué à la fois de métal anodisé (sur le dos de l’écran) et de bons plastiques, bien rigides et légèrement texturés. L’œil comme la main sont séduits !
Contrairement à son grand frère, le Spin 5 embarque une connectique plein format et relativement diversifiée. En effet, comme le boîtier est un peu plus épais (2,1 cm), il a été plus aisé d’y intégrer des prises USB (2 x USB 2, 1 x USB 3) et même une sortie vidéo HDMI, toutes en plein format. Sans oublier la prise casque, combinant l’entrée micro et la sortie stéréo.
Bonne surprise, Acer a eu l’excellente idée de placer un lecteur de carte microSD sur le flanc droit de l’appareil, au côté du bouton de réglage de volume et de mise sous tension de la machine. A utiliser, par exemple, afin d’augmenter la capacité de stockage de l’engin ou encore décharger les éventuels clichés pris avec un smartphone.
En revanche, on déplore l’absence d’une prise réseau filaire. Pour les mises à jour de Windows 10 et les téléchargements divers, c’est Wi-Fi n/ac obligatoire.
Un PC hybride à qui la mémoire pourra faire défaut
Nous le disions plus haut, la vocation du Spin 5 est d’être le PC portable que l’on utilise pour les tâches informatiques quotidiennes. Pour ce faire, Acer mise sur un assortiment de composants en adéquation avec le prix de la machine.
Le processeur reste tout de même un Intel Core i3-6100U, une puce basse consommation solide, équipée de deux cœurs (quatre threads) qui carburent à 2,3 GHz chacun. En revanche, du côté de la mémoire vive, il faut se contenter de 4 Go de DDR4, le minimum syndical de nos jours. En mettre 6 Go aurait vraiment donné un peu plus de souffle à la machine ! Une petite économie qui, en outre, ternit l’effort fait par Acer de fournir un stockage digne de ce nom à son poulain. Car, au lieu d’un disque dur classique, c’est un bon SSD de 256 Go qui est présent, pour assurer des démarrages rapides de Windows 10 et lancer les logiciels en un clin d’œil.
Ultraportable oblige, les graphismes incombent au contrôleur Intel intégré au processeur. Ses capacités sont assez limitées mais lui permettent, tout de même, de faire du décodage de vidéos (4K compris). Cependant, mieux vaut ne pas compter sur lui pour faire tourner des jeux 3D récents. De plus anciens pourront, en revanche, tourner à condition de baisser la définition (1280 par 720 pixels) et de mettre le moins de détails possible.
Enfin, signalons que nous avons été surpris de constater que la ventilation active de la machine sait se faire extrêmement silencieuse (33,8 dB) même lorsque nous sollicitions fortement l’ensemble de la configuration. Un très bon point.
Le Spin 5 est un bon voyageur
Compte-tenu du faible encombrement, du format et du poids tout à fait corrects du Spin 5, ce dernier peut, bien entendu, vous suivre partout, glissé dans un sac à dos ou une mallette. Et prendre le chargeur secteur (272 grammes) ne sera pas toujours une obligation puisque les scores d’endurance obtenus sont assez bons dans l’ensemble. En lecture vidéo continue comme en utilisation polyvalente, cet hybride Acer tient entre sept heures et sept heures et demie sur batterie avant de montrer des signes de faiblesses.
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