Modèle réduit du Predator G6, le Predator G1 est une nouveauté dans la gamme de PC de gaming Acer. Sa mission est simple : venir concurrencer Asus, MSI ou encore Zotac sur ce segment, tous étant déjà bien installés. La version que nous avons eu la chance de tester est sans doute l’un des modèles les plus haut de gamme du catalogue de cette fin d’année. Nom de code : G1-710. Voyons voir ce que ce petit a dans le ventre !
Acer n’en finit plus de dégainer des PC pour joueur ! Après les PC portables 15 et 17 pouces Predator, puis l’ordinateur de bureau G6, c’est maintenant au G1 de faire son entrée. Mission de ce dernier : surfer sur la vague des PC petit format taillés pour le jeu, afin de venir se loger sur un bureau encombré ou dans un meuble TV. Voire d’accompagner son utilisateur en LAN Party. En effet, le G1 ne mesure que 35,8 x 11,59 x 42,5 cm et pèse 8,5 kilos, alimentations non incluses.
Oui, vous avez bien lu, il y a deux blocs externes nécessaires pour assurer l’approvisionnement en courant. Acer a cependant eu la bonne idée de livrer deux mini sabots dans lesquels viennent s’insérer les alimentations pour ne former qu’un seul bloc… évitant ainsi d’avoir quelques lianes supplémentaires dans la jungle de câble de la maison. Quoi qu’il en soit, le tout se loge aisément dans une valise si transport il devait y avoir.
Predator G1 : un petit PC avec un grande connectique
Reprenant le code couleur rouge et noir ainsi que l’esthétique, particulière, du boîtier G6, le G1 en adopte aussi les formes. En plus menues bien évidemment. Cependant Acer s’est appliqué à fournir une machine aussi complète que possible.
Ainsi, par exemple, en façade, se trouvent un lecteur/graveur de DVD placé à la verticale ainsi qu’une petite partie de la connectique : un lecteur de carte SD, une prise USB Type-C, une autre au format USB 3.0 standard et, bien entendu, une sortie stéréo et une entrée micro.
A noter, également, les deux supports rétractables pour votre casque gaming préféré, situés sur le haut de la façade.
On passe sur la partie arrière pour découvrir le reste de la connectique proposée par le G1. Celle-ci se compose de 4 prises USB 3.0 plein format supplémentaires, de tout un jeu de connecteurs audio pour connecter un kit d’enceinte (stéréo ou 5.1 analogique) et, enfin, d’une prise réseau (Killer Ethernet E2400) pour les connexions à la Toile.
Un module Wi-Fi compatible n/ac ainsi que Bluetooth est également logé dans le boîtier. Enfin, côté sortie vidéo, il n’y a que l’embarras du choix au dos de la carte graphique : 1 DVI, 1 HDMI et 3 DisplayPort.
Enfin, signalons qu’Acer livre un clavier et une souris filaires estampillés Predator. Le premier est massif, assez lourd à cause de son plateau en métal et équipé de touches mécaniques rétroéclairées bruyantes mais assez agréables. Le mulot est, quant à lui, à l’opposé : léger, de petite taille, tout en plastique et laissant une impression globale de fragilité.
Grosses aspirations, configuration en conséquence
Acer a vu grand pour la configuration de son petit PC. Processeur Core i7-6700, 16 Go de mémoire DDR4 (2133 MHz) et, pour le stockage, un SSD de 128 Go sur lequel est installé Windows 10 et qui pourra accueillir quelques jeux (ou grosses applications bien gourmandes en ressources). on trouve également un disque dur traditionnel pour les vidéos, morceaux de musiques et autres documents.
De plus, à l’intérieur du boîtier vient se loger la toute dernière carte graphique haut de gamme de NVIDIA, la GeForce GTX 1080 Founders Edition. Le même modèle vendu par le concepteur de GPU sur son site Internet. Est-il encore utile de démontrer la puissance de cette puce 3D ?
Basée sur l’architecture Pascal, elle est l’une des meilleures et plus performantes cartes proposées sur le marché. Avec la 1080, jouer en Full HD (ou en 1440p) est tellement facile que monter les options à fond sur tous les jeux devient presque… une obligation.
Ainsi, couplée au reste de la configuration, elle obtient de très bonnes notes sur tous nos tests analytiques mais aussi pratiques, sur les jeux un peu anciens (entre 200 et 255 images par secondes) comme sur les nouveaux (The Division, avec les derniers pilotes NVIDIA : entre 91 et 119 ips mesurés).
Lorsque des jeux ou de gros logiciels sont exécutés sur le G1, la (petite) ventilation du boîtier et des composants se fait bien entendre (42,3 dB) ; en revanche, en dehors des ces phases-ci, le G1 sait se faire très discret (31,9 dB).
La consommation globale de la machine, elle, reste sage en toute circonstance et oscille entre 30 watts en état d’oisiveté contre 300 watts en phase de jeux intenses.
Pour l’améliorer, il faudra tout démonter (ou presque)
Tournevis en main, nous nous sommes attaqués au démontage du petit boîtier. Premier constat, pour atteindre certains composants comme le SSD en M.2, par exemple, il faut s’armer de patience car ce dernier est caché derrière le panier contenant le lecteur DVD et le disque dur de 1 To en 3,5 pouces. Une bonne grosse dizaine de vis sont à ôter avant de pouvoir ne serait-ce que commencer à apercevoir le module. Sans parler de l’obligation de dévisser plusieurs autres éléments afin de pouvoir accéder à d’autres… vis.
Puisqu’on parle de stockage, mentionnons qu’ajouter un disque SSD ou un disque dur classique, au format 2,5 pouces, à l’intérieur du G1 est possible. Il suffit de le visser dans un petit panier prévu à cet effet et aisément accessible.
La carte mère de la machine propose 4 emplacements pour barrettes mémoire DDR4 dont deux sont vacantes. De quoi rajouter 16 Go de plus si d’aventure Photoshop, Premiere ou même After Effect sont votre quotidien et que vous souhaitez améliorer les temps de traitements et de rendus.
Comme nous nous y attendions la ventilation du boîtier est plutôt mince. L’aspiration d’air frais se fait de façon passive par l’avant de la machine. L’extractionest assurée, elle, par un tout petit ventilateur placé à l’arrière, sur la partie haute du boîtier. Le système de refroidissement du Core i7 pour sa part est actif (ventilateur et radiateur) ressemblant à celui qu’Intel peut fournir c’est-à-dire qu’il dissipe la chaleur vers l’intérieur du G1…
Au niveau de la carte graphique, isolée du reste de la configuration, l’apport en air frais se fait via une ouverture pratiquée sur le bas de la structure. Malin.
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