Acer Aspire Switch 11 (SW5-111-178U) : la promesse
Les tablettes « deux-en-un » ne sont pas nouvelles, mais le concept reste très intéressant. L’idée d’une tablette, qui peut se transformer en ultraportable pour travailler, le tout sous Windows, est forcément charmante. Et cette Acer Aspire Switch 11 pourrait bien faire l’affaire, sachant que son prix (conseillé) ne dépasse pas les 400 euros. Mais que peut-on vraiment faire avec ? Notre réponse.
Acer Aspire Switch 11 (SW5-111-178U) : la réalité
Côté design, la Switch 11 reste assez classique, même si elle s’offre le luxe d’une coque arrière en aluminium. Les finitions sont globalement correctes, mais tout n’est pas parfait. D’abord, la tablette est bien plus lourde que son clavier, pourtant dépourvu de disque dur et de batterie additionnelle. Elle bascule donc vite vers l’arrière si on la penche trop. Du coup, il n’est pas facile de l’utiliser sur ses genoux. Ensuite, notre modèle était un peu bancal une fois ouvert : l’un des quatre appuis en caoutchouc du clavier ne faisait pas contact avec la surface de support. Notez que l’écran de la Acer Aspire Switch 11 fait bien 11,6 pouces de diagonale.
Un peu lourde pour une tablette
Sans son clavier, la Switch 11 pèse 756 grammes, et elle est donc un peu lourde pour le poignet. Difficile de l’utiliser longtemps sans avoir à la reposer sur un support. Quoi qu’il en soit, son écran tactile est très réactif, les animations des menus sont fluides dans la très grande majorité des cas. La tablette est donc plutôt agréable à utiliser, surtout que son écran IPS affiche une belle image et de bons angles de vision. Il a toutefois une définition d’entrée de gamme (1366 x 768 pixels), et sa luminosité est un peu faiblarde (301 cd/m²).
Peu puissant pour un PC portable
La Switch 11 s’accroche à son clavier de la plus simple des manières, sans aucun effort, grâce à des aimants qui assurent très bien l’assemblage des deux parties. Avec un vrai clavier et un vrai pavé tactile (de qualité médiocre malheureusement), la tablette se transforme donc en véritable ordinateur portable sous Windows 8.1, pesant moins de 1,5 kg. Mis à part son équilibre instable, le concept fonctionne très bien… Seulement voilà, ne vous attendez pas à des miracles.
Le processeur Atom Z3745 de la tablette n’offre pas une puissance de premier ordre, surtout qu’il est accompagné de seulement 2 Go de mémoire vive. Il peut gérer sans difficulté tous types d’activité bureautique et multimédia basiques, jusqu’à la lecture de vidéo Full HD. Mais il faudra ne faire qu’une seule chose à la fois. Pour les jeux, seuls les titres très basiques fonctionneront confortablement, et pour la retouche photo, il faudra se montrer très patient.
Mais tellement endurant
Certes, ce processeur n’est pas très puissant, mais il est terriblement efficace. Il ne nécessite aucun ventilateur et la tablette est donc totalement silencieuse. Elle chauffe très peu et reste très économe en énergie. La Switch 11 est effectivement l’une des tablettes-PC les plus autonomes en entrée de gamme : 8 heures 16 minutes en lecture vidéo, ce qui en soi n’a rien d’exceptionnel, mais elle dépasse aussi les 8 heures dans notre nouveau test d’autonomie beaucoup plus sévère, ce qui est une très bonne performance.
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