Acer Aspire Switch 10 (SW5-011-18MX) : la promesse
Après Lenovo et son Miix 2 10, le Transformer Book T100 d’Asus, ou encore le x360 de HP, c’est au tour d’Acer de proposer un convertible Windows 8.1 qui carbure à l’Atom Bay Trail et vendu à petit prix. Décliné en plusieurs versions commercialisées à partir de 350 euros, l’Acer Aspire Switch 10 est un engin composé d’une tablette 10,1 pouces et d’un clavier détachable. Nous avons mis la main sur la version « premier prix », qui embarque 32 Go de stockage. Une version 64 Go et une autre en 32 Go + disque dur de 500 Go sont également disponibles à la vente. De prime abord, l’ensemble est plutôt réussi et, d’après Acer, ce petit appareil est capable de tenir 8 heures sur batterie. Passons aux choses sérieuses : le test !
Acer Aspire Switch 10 (SW5-011-18MX) : la réalité
L’Aspire Switch 10 d’Acer est un PC portable convertible plutôt mignon et relativement bien fini pour son prix. De l’extérieur, en position fermée, cet engin à écran tactile de 10,1 pouces donne une impression plus qualitative que son prix de seulement 350 euros laisse entendre. Dos en aluminium brossé de couleur argent sombre, bords de la tablette en plastique plus clair, le contraste est réussi et se retrouve sur la partie clavier. D’ailleurs, cette dernière bénéficie également d’une finition soignée. Le touchpad est de bonne taille et les touches noires légèrement bombées sont bien espacées. De quoi les parcourir sans difficulté. Seule la forme de la touche « Entrée » nous a un peu contrariés dans nos projets de rédaction de mémoires sous Word (la suite Microsoft Office 2013 est offerte) mais après une heure, ce n’était plus qu’un mauvais souvenir.
Switch 10 : une tablette, un clavier, plusieurs positions
Côté écran tactile, pas de problème, la navigation dans Windows 8.1 est fluide et le pointage, précis. Acer a fait appel à une dalle IPS aux angles de vision très ouverts (pas de déformation de l’image) qui manque un peu de luminosité (246 cd/m2) et de contraste (724:1). Rien de pénalisant toutefois pour travailler, apprécier un film ou visionner quelques photos.
Tout comme le Miix 2 10 de Lenovo, le Switch 10 d’Acer intègre un puissant système d’aimant pour maintenir les deux parties du produit solidaires. Et, tout comme sur le Miix 2 10, il est possible de positionner la tablette en mode « chevalet » ou « tente » en se servant du clavier comme support. Pratique pour suivre une recette de cuisine, la machine posée sur le bar en minimisant les risques de projection d’eau sur le clavier.
Encombrement raisonnable, endurance un peu juste
Tablette ou PC portable, l’Acer Aspire Switch 10 est un petit appareil nomade qui peut être utilisé aussi bien à la maison qu’en déplacement. Il se loge aisément dans un sac à dos ou une pochette car son épaisseur n’est que de 2,21 cm (15 mm de mieux que le T100 d’Asus). De plus, sur la balance, il n’excède pas 1,1 kilo, dont 582 g pour la tablette seule. Pas mal du tout ! Le transfo étant logé dans la prise, le chargeur est -lui aussi- facilement transportable… mais il ne faudra pas l’oublier si vous comptez utiliser la machine de façon soutenue pendant toute une journée. Car, en lecture vidéo, Wi-Fi activé et luminosité de l’écran au maximum, le Switch 10 tient 5 h 47 sur batterie (contre 8 heures annoncées par Acer). Une autonomie relativement correcte mais inférieure de 13 minutes à celle du Miix 2 10 de Lenovo et bien moins confortable que les 8 heures offertes par l’Asus T100.
Une puissance « Atomique »
En ce qui concerne la configuration matérielle, Acer fait presque jeu égal avec ses concurrents et il ne faut pas compter sur l’Aspire Switch 10 pour occuper la place de première machine de la maison. C’est, au même titre que feu les netbooks ou une tablette Android ou iOS, un simple appareil de consultation et de visionnage de contenus multimédia.
L’Aspire Switch 10 carbure à l’Atom Bay Trail d’Intel, le quadricoeurs Z3745, épaulé par 2 Go de mémoire. Et comme la puce Intel assure aussi bien les calculs que l’affichage (1366 par 768 pixels), n’espérez pas jouer à autre chose que Plants vs Zombies 2 et à de très vieux jeux 3D. Enfin, comme la grande majorité des ardoises, celle du Switch 10 est dépourvue de système de ventilation active. C’est donc le silence absolu en fonctionnement mais le dos de la tablette est parfois un peu chaud (42°C), surtout du côté de la prise d’alimentation.
Vos données sont à l’étroit
Nous l’évoquions en introduction, notre modèle de test ne dispose que de 32 Go de SSD (eMMC). Ou plutôt une grosse dizaine de Go réellement exploitables une fois les mises à jour Windows 8.1 faites. Il est possible de faire un peu de place mais vous n’aurez jamais plus de 14 Go à disposition. Et c’est vraiment peu. C’est là le principal point faible de cet Acer, et des convertibles à petit prix en général. Bien entendu, il est toujours possible d’étendre la capacité en plaçant une microSD (SDXC 64 Go compatible) dans le lecteur présent sur le côté de la tablette. On pourra l’exploiter pour stocker des photos, des vidéos et des MP3, voire y installer des programmes, mais nous le déconseillons vivement. Mieux vaut consacrer intégralement le SSD de la machine à vos programmes et à l’OS.
Terminons par la connectique de la tablette. En sus du lecteur de carte microSD, elle est équipée d’une sortie vidéo microHDMI, d’une prise audio combinant la sortie stéréo et l’entrée micro et une prise microUSB. Wi-Fi et Bluetooth 4.0 sont aussi au menu. Sur le clavier se trouve une prise USB qui s’est montrée parfois un peu capricieuse pour alimenter convenablement notre disque dur externe.
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