Sony DPP-FP90 : la promesse
Cette imprimante photo exploite la sublimation thermique pour obtenir
rapidement des clichés de bonne qualité. Grâce à son écran couleur et à
ses lecteurs de cartes mémoire, elle peut, dixit Sony, être utilisée sans PC pour
imprimer de simples photos ou des montages impliquant plusieurs
clichés, dans des patchworks ou des calendriers.
Nous avons tenu à
vérifier tous ces points afin de savoir si cette mini imprimante tient
toutes ses promesses. Voici nos impressions.
Sony DPP-FP90 : la réalité
Lorsqu’on sort la DPP-FP90 de sa boîte, elle
peut donner une impression de fragilité. En fait, cette imprimante photo au format 10×15 cm dégage surtout
une impression de simplicité.
Le bac à feuilles se remplit et se
rattache au corps de l’imprimante en quelques secondes. Idem en ce qui
concerne l’insertion de la cartouche contenant les films de couleur
utilisés dans le procédé de sublimation thermique. Dès lors, deux
options sont possibles : connecter l’imprimante à son PC et installer
pilotes et logiciels adéquats ou bien connecter une clé USB, un
appareil photo numérique compatible PictBridge ou encore une carte
mémoire afin d’imprimer des fichiers directement.
Des fonctions intégrées pratiques
Parlons d’abord de ce dernier cas de figure. Aussitôt une carte mémoire
insérée, la première des photos que l’imprimante y trouve s’affiche
à l’écran. Dès lors plusieurs options sont possibles. On peut
évidement tout simplement appuyer sur la touche Print pour lancer
l’impression. Pour avoir plusieurs exemplaires de la même photo, est également très simple. Il suffit d’appuyer autant de fois que l’on souhaite de tirages sur
une des touches présentes sous l’écran LCD (en l’occurrence celle qui
pointe vers le haut).
En plus de la touche Print, on trouve
divers boutons. Deux d’entre eux servent à accéder au menu de l’imprimante et à en sortir. Celui-ci donne accès à des fonctions d’édition des photos, comme le
recentrage, l’application de filtres ou la modification des couleurs,
de la luminosité, etc. Ces touches sont accompagnées d’un pavé quadri-directionnel avec une touche de validation en son
centre afin de se déplacer dans les menus et de valider les options
retenues. Deux autres touches permettent de zoomer en avant et en arrière dans la photo qui est affichée à
l’écran, mais aussi d’afficher les photos contenues sur le support, sous forme de vignettes, afin de faciliter les recherches. Reste une touche appelée Auto touch-Up, sur laquelle on reviendra
plus tard.
On dispose également de fonctions servant à
créer des patchworks (assemblages de plusieurs photos sur une même
page), des calendiers, etc. A chaque fois que l’on modifie une photo ou
que l’on en crée une nouvelle, les modifications sont enregistrées dans
un nouveau fichier sur le support de stockage (on peut aussi écraser le
fichier d’origine).
Efficacité et qualité
Dans l’ensemble, les opérations réalisées sur des photos de 9 ou 12
mégapixels sont assez rapides. Les plus lentes peuvent prendre quelques
dizaines de secondes (application d’un filtre complexe). Les fonctions
de patchwork et de calendrier sont très simples à utiliser et donnent
des résultats très satisfaisants. Ces bons résultats se retrouvent
d’ailleurs dans l’ensemble des impressions réalisées.
La
vitesse d’impression est, elle aussi, assez bonne. Il faut en effet environ 45
secondes, comme annoncé par le constructeur, pour obtenir un tirage 10×15 cm.
Pour les utilisateurs pressés, la touche Auto Touch-Up se charge de
corriger divers petits défauts (sous explosition, mauvaise mise au
point et yeux rouges).
Pratique pour classer ses photos
Bien sûr, on peut lancer des impressions à partir de son PC, après avoir
installé les pilotes et le logiciel Picture Motion Browser. Ce dernier
est d’ailleurs un outil très pratique pour classer ses photos par date. Le seul souci,
c’est qu’on ne retrouve pas dans l’application les options proposées
dans les menus de l’imprimante… Dommage !
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