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Sonos Arc Ultra : la barre de son qui fait toute la différence sur les basses

Avec son nouveau système Sound Motion, l’appareil intègre une sorte de mini caisson de basses d’une puissance étonnante. Capable de se passer de caisson additionnel dans la plupart des configurations.

L'avis de 01net.com

Sonos Arc Ultra

Les plus

  • + Sound Motion, un vrai plus pour la restitution des basses
  • + Dolby Atmos immersif et performant
  • + Performante pour le home cinéma ou la musique
  • + Écosystème Sonos cohérent et facile d'utilisation
  • + Une application enfin mature

Les moins

  • - Des médiums en retrait lors de l'écoute musicale
  • - Une seule prise HDMI
  • - Pas de compatibilité Google Cast

Appréciation générale

4.5 / 5

Note de la rédaction

Voir le verdict

Fiche technique

Sonos Arc Ultra

Nombre de Canaux 9.1.4
Caisson intégré Oui
Caisson externe Non
Label THX Non
Voir la fiche complète

C’est la star de fin d’année chez Sonos, celle que beaucoup risquent de vouloir sous leur sapin pour Noël. Avec cette Arc Ultra (1 000 euros), le constructeur californien commercialise ici sa barre de son la plus haut de gamme, encore améliorée par rapport à la déjà très sérieuse Arc. 

Sonos Arc Ultra 11
Le design de la Sonos Arc Ultra est toujours aussi minimaliste et élégant. © JSZ/01net.com

Au premier abord, il est difficile de les différencier. Le nouveau modèle étant très semblable à son ainée. Son profil oblong reste le même, tout comme les milliers de perforations sur son habillage en aluminium mat (ici noir, mais disponible aussi en blanc). Tout juste remarque-t-on une légère excroissance à l’arrière sur laquelle sont placées les commandes tactiles d’activation du micro, de lecture/pause, de passage à la piste suivante ou précédente et de volume. Pour autant, les dimensions restent presque similaires : 117,8 x 7,5 x 11,06 cm pour 5,9 kg. Elle se paye même le luxe d’être plus d’un centimètre moins épaisse que l’Arc pour se faire encore plus discrète sous un téléviseur. Toujours le même minimalisme auquel Sonos nous a habitués depuis des années.

À l’arrière, une petite niche abrite quelques boutons et la connectique, elle aussi toujours aussi minimaliste : un port Ethernet, la prise d’alimentation et un port HDMI. Un second aurait été le bienvenu pour pouvoir y brancher une autre source et se montrer plus souple selon les configurations de chacun. Un bouton Bluetooth permet de déclencher l’appairage (en version 5.3) et un interrupteur propose de désactiver électriquement le micro pour être certain qu’il soit bien éteint. Du côté des assistants vocaux, l’Arc Ultra est d’ailleurs compatible avec l’efficace Sonos Voice Control (mais limité à la lecture de contenus) et Alexa (plus utile dès qu’il s’agit de contrôler sa maison connectée par exemple). Pour Google Assistant et Siri, il faudra en revanche continuer à passer par un autre appareil.

Une application enfin mature

La configuration prend une petite dizaine de minutes, mais n’est jamais pénible tant on est bien guidé au sein de l’application Sonos. Une facilité qui est l’une des forces de la société de Santa Barbara. Attention toutefois, il faut absolument que votre téléviseur soit équipé d’une prise HDMI ARC ou eARC pour pouvoir bénéficier du Dolby Atmos (en Dolby Digital plus dans le premier cas et Dolby TrueHD, dans le second). Il est possible de brancher un téléviseur plus ancien via un adaptateur optique vers HDMI, mais dans ce cas-là, seule la stéréo et le 5.1 seront gérés. La barre est livrée sans télécommande, mais on peut configurer celle de sa télévision au sein de l’application Sonos pour commander le volume sonore. Sonos Arc Ultra 5

L’application sera d’ailleurs le centre névralgique de l’ensemble des réglages de la barre. Certains trouveront cela agaçant, mais une fois la configuration effectuée totalement, on n’a a priori plus besoin d’y revenir. Après un printemps 2024 turbulent lors de sa sortie, cette nouvelle version de l’application a connu bien des mises à jour et est désormais mature. Sonos Arc Ultra 8À aucun moment nous n’avons rencontré de problèmes, de bugs ou de limitations comme c’était le cas durant les premiers mois de disponibilité. C’est elle qui centralise tous les services auxquels on a accès, ainsi que les options diverses et variées. Elle sert de temps en temps pour modifier une configuration (gestion du caisson de basse optionnel, verticalité du signal audio, synchronisation des dialogues, égalisation, loudness, calibrage Trueplay, etc.) et au quotidien pour la lecture audio et la gestion du multiroom. Mais l’enceinte et les autres modèles de la gamme Sonos étant compatibles AirPlay 2 (mais toujours pas Google Cast), il est même possible de s’en passer dans ce cas-là. Sonos Arc Ultra 10

Lors de la configuration, n’hésitez surtout pas à effectuer un réglage Trueplay une fois l’enceinte placée dans sa position définitive. Cette fonctionnalité est l’une des forces du constructeur ; elle calibre le son en fonction de l’acoustique de la pièce. Si l’on dispose d’un iPhone, on peut le faire manuellement en se promenant dans la pièce pour déplacer le micro du smartphone dans tous les coins pendant que l’enceinte émet des signaux sonores. Sinon, une version un peu moins avancée utilise directement les micros de l’enceinte. Mais dans ce cas, la signature acoustique de la pièce sera forcément un peu moins précise. On apprécie également le loudness, qui amplifie basse et aigus lorsqu’on utilise l’enceinte à faible volume pour donner un peu plus de relief à l’ensemble. Le mode nocturne est également bien utile pour éviter les écarts dynamiques trop importants (par exemple lors des scènes d’action) susceptible de déranger les autres occupants de la maison ou les voisins. Enfin, l’amélioration des voix propose de mettre ces dernières en avant (selon trois niveaux différents) pour les rendre plus intelligibles. Sonos Arc Ultra 9

La bonne trouvaille Sound Motion 

Côté matériel, Sonos a fait fort avec cette Arc Ultra qui embarque pas moins de 14 haut-parleurs et 15 amplificateurs de classe D. Parmi eux, on peut compter 7 tweeters avec dôme en soie (dont deux orientés vers le haut), 6 mid-woofers, mais surtout un inédit woofer chargé des basses, baptisé Sound Motion. C’est la grande nouveauté de cette déclinaison Ultra par rapport à l’Arc originale. Ce driver est directement hérité de la technologie mise au point par la société néerlandaise Mayht, rachetée 100 millions de dollars par Sonos en 2022. Ce procédé inédit sur le marché avait fait parler de lui lors du CES 2022 de Las Vegas. Il repose ici sur un transducteur constitué d’une double membrane mue par rien de moins que quatre moteurs. Ce quadruplement par rapport à une architecture habituelle permet des mouvements plus précis des membranes et un rendu de basses plus net. Cela permet de se passer d’un évent bass reflex ou même d’un radiateur passif et confère plus de réactivité. Ainsi, Sonos promet tout simplement un doublement du volume des basses par rapport à l’Arc première du nom, tout en conservant peu ou prou le même encombrement.

Une performance qui mérite d’être saluée, d’autant plus qu’elle est largement tenue, comme nous avons pu nous en apercevoir lors de nos multiples sessions d’écoute. La présence des basses est indéniable et étonnante étant donné la taille et la forme de l’enceinte. Lors des scènes d’actions pourvues par exemple d’explosions, l’Arc Ultra remplit parfaitement son rôle grâce à l’intégration de ce mini caisson de basse intégré Sound Motion. Un avantage certain par rapport à bien d’autres marques du marché ! Musicalement aussi on s’y retrouve, cette technologie donnant une assise puissante aux styles qui en nécessitent, comme le hip-hop ou la techno. La compatibilité Dolby Atmos est là aussi pertinente lorsqu’on est abonnés à un service de streaming qui le prend en compte, proposant une belle spatialisation grâce à la largeur de l’appareil. Tout juste est-on surpris d’une légère mise en retrait des médiums qui pénalise ainsi les voix.

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Des emplacements permettent de fixer la Sonos Arc Ultra à un mur (support en option). © JSZ/01net.com

Immersion impeccable, avec ou sans caisson de basses

Pourtant, en usage home cinéma ces dernières sont tout à fait chaleureuses, même quand on n’active pas l’option d’amélioration des voix. Là aussi, la compatibilité Dolby Atmos joue évidemment pleinement son rôle. Si l’on n’obtient pas tout à fait l’impression que les sons viennent d’en haut (malgré deux haut-parleurs verticaux) comme dans une salle de cinéma, on est complètement plongé dans une bulle sonore très bien restituée. Le signal 9.1.4 et les haut-parleurs situés sur les deux tranches de l’enceinte nous englobent de belle manière et simulent des sons venant de presque toute part. On est également conquis par la dynamique de cette Arc Ultra, vraiment bluffante sur les scènes d’action qui se transforment en feu d’artifice.

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Le caisson Sonos Sub 4. © JSZ/01net.com

Pour ceux qui en veulent même plus, Il est possible d’adjoindre à la barre de son, le nouveau caisson de basse Sub 4 de la marque. Ce beau bébé (38,9 x 40,2 x 15,8 cm et 11,89 kg) conserve la même architecture que le précédent, à savoir deux haut-parleurs elliptiques de 5 x 8 pouces alimentés par deux amplificateurs de classe D. Les drivers sont toujours tournés vers l’intérieur, l’un vers l’autre dans une architecture « push-push » qui crée un effet d’annulation des forces et supprime tant que possible les distorsions indésirables. Très efficace, ce Sub 4 n’est toutefois pas indispensable comme nous avons pu nous en rendre compte lors de notre test. Certes, il accentue très subtilement les basses si nécessaire et avec force quand le contenu le demande. Mais l’Arc Ultra étant déjà très bien dotée sur ce point, il se destine plutôt à ceux qui disposeront la barre dans une pièce de grande surface où sa puissance ne suffira pas à la sonoriser. 

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